Amour inconditionnel

Chapitre 2

-Impulsif mon cul! C'est un connard! Continues... dit-il en se calant dans sa chaise.

J'essaie de trouver un moyen de changer de sujet.

-Pourquoi tu t'intéresses tant à ça? Tu ne voudrais pas me parler de Himiko Toga sinon?

La réaction est imédiate, à mon plus grand bonheur.

-Ta gueule! Juste ta gueule! C'est compliqué... Elle est compliquée. Elle a une attitude... Je ne me sens pas de lui dire quand elle fait tout le temps... elle quoi.

Il se met à faire les cents pas.

C'est drôle, le seul sujet qui le fait faire ça, c'est Himiko Toga.

Sinon, il ne se met jamais dans cet état, même dans les situations critiques. Même aux enterrements je ne l'ai jamais vu faire les cents pas de manière ayssi desesperée.

À ce moment là un grand bruit retentit dans le couloir, et Himiko déboule dans ma chambre immaculée tel un boulet de canon.

Elle saute sur mon lit et me serre très fort dans mes bras.

Aïe, mes côtes.

Je me mets à tousser un peu fort en ressentant la douleur s'enfoncer dans mes poumons.

Elle s'écarte et me regarde de haut en bas, ce qui me laisse voir derrière elle Dabi se taper la tête contre un mur, l'air de dire “Qu'est-ce que j'disais?!”

C'est pas de ma faute si Himiko est une psycho qui aime faire des câlins, mais pas à lui.

Elle prends de l'élan, lève bien haut la main et l'abbat avec une violence incroyable sur ma joue.

La claque commence à peine à rougir ma joue qu'elle se lance dans ses sempiternels sermons que j'entends à chaque tentative.

Elle lève à nouveau la main, le poing serré, s'apprêtant sûrement à m'infliger un autre coup, mais Dabi l'en empêche, jugeant certainement que j'ai eu ma dose.

Il tire son bras en arrière et entraîne tout son corps avec, l'éloignant de moi.

Elle se met à crier, faute de pouvoir me frapper.

-ESPÈCE D'IDIOT!!! POURQUOI T'AS FAIT ÇA P'TIT CON!?! TRIPLE ANDOUILLE! POURQUOI??? EN PLUS C'EST PAS LA PREMIÈRE FOIS, COUILLON DE LA LUNE!!! LA DERNIÈRE ROSSE T'AS PAS SUFFIT???

Dabi l'arrête juste avec une phrase.

-Il dit qu'il l'aime...

Elle lui jette un regard venimeux.

-Cette phrase est à mettre à l'imparfait!

Ma bouche s'ouvre et se ferme sans que je trouve la moindre réplique à ce qu'elle a dit.

J'aurais envie de la frapper.

Mais mes côtes cassées et mon entorse m'en empêchent.

Je détourne le regard pour ne pas lui donner la satisfaction de pleurer ouvertement. Je suppose que ça lui ferait très plaisir.

-Ne crois pas que cette situation me fasse plus plaisir qu'à toi... Moi aussi je suis triste. Mais j'avance, je continue de vivre. Toi, tu n'as même pas essayé, crache-t-elle avec dédain.

Je sais qu'elle déteste les lâches, et qu'elle considére mon attitude de lâche.

Je ne suis pas lâche : je veux juste avoir la paix. Rien de plus.
Mais elle ne le voit pas comme ça.

-Je t'ai connu plus combatif! À Yuei, tu te battais pour ton rêve, et contre tous ceux qui voulaient te mettre des bâtons dans les roues! Tu étais pleurnichard, et tu réflechissais beaucoup trop avant d'agir, sans prendre de risque.

Je ne vois vraiment pas où elle veut en venir.

-Maintenant, tu as gagné en confiance en toi, tu n'hésites pas à prendre des risques quand il le faut, mais toujours en analysant tout autour de toi. La seule chose que tu as perdu, c'est ta combativité pour ton rêve! dit-elle en me pointant du doigts.

Ça fait mal mais...

-Je me bats toujours pour mon rêve! Mais il a juste changé. Je veux la paix, c'est tout!

Elle secoue la tête, l'air dégoûté par mon attitude.

Les larmes que je retenais depuis tout à l'heure commencent à couler sans raison, et sans que je puisse les arrêter.

Pourquoi suis-je si faible?

Elle se libère de Dabi qui la tenait toujours, et s'avance d'un pas.

-Juste pour lui faire plaisir, tu pourrais continuer de te battre, non? souffle-t-elle.

Je secoue la tête.

Elle ne me comprends pas, et ne veut pas me comprendre.

-Je veux être avec Tomura, c'est tout.

Elle lève la main pour à nouveau me frapper, je me prépare à recevoir le coup en fermant les yeux, mais il ne vient pas.

Je les rouvre.
Elle baisse sa main, l'air déçu de me voir si faible.
Moi aussi je n'aime pas être comme ça, mais je m'en fiche car c'est bientôt fini.

Elle se tourne vers Dabi.

-Fais dire à cet idiot tout ce qu'il sait, pense et que sais-je encore... Dis-lui ce qu'il ne sait pas. Tu me le répeteras après, je veux savoir si on peut le laisser aller en France.

Avant de partir pour de bon, elle me tire la langue, ce qui me donne un petit espoir comme quoi elle ne m'en voudra pas à vie -quoique courte.

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Hey!
J'avais prévenu des posts irréguliers, alors je veux pas de râle en commentaires, ok?

Ce chapitre est relativement court, mais j'ai eu un probléme de sauvegarde alors... voilà.

(Le même problème au chap. 1, c'est pour ça qu'il était aussi court.)

Que pensez-vous de Himiko?
Sympa? Des trucs à améliorer? Pas assez psycho?

C'est mon personnage préferé dans bnha (les vilains) après Dabi.

Bye bye mes chous~😘