Phapitre 5

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          Il était dix heures du matin lorsque l'on s'est réveillée. Les cours avaient déjà commencé. On courra partout dans la maison lorsqu'on avait vus l'heure, tel deux grosses débiles. Je n'étais ni maquillée, ni coiffée et ni prête. Il me fallait minimum une heure pour que je sois prête. On décida donc de retourner en cours seulement l'après-midi. Casserole en avait profité pour commencer la confection de son gâteau. Je partis donc me préparer.

      Notre chauffeur ne comprenait pas pourquoi nous arrivons aussi tard au lycée, mais il ne s'en souciait pas. Lorsque nous sortons de la voiture, une horde d'élèves nous sauta dessus. On s'en dégagea difficilement, en nous rendions sur une table pour ne rien faire. J'essayais de trouver Bad parmi tous ces élèves, ce qui fut facile car il était dans son coin à regarder mal les autres. Dont moi et ma sœur qui était trop concentrée à lire une recette de gâteau. Je le regardai mal en retour, ce qui le fait avancer vers nous. Il bouscula les personnes sur son passage, sauf les surveillants qu'il contourna pour se retrouver en face de nous.

« Tu peux bouger s'il-te-plaît ? demanda ma sœur en relevant les yeux vers Bad, ce qui me fit rire.

-J'voulais pas te voir t'façon, dit-il en me regardant.

-Que veux-tu cher personne ? Demandais-je, gentiment.

-Pourquoi tu me regardes mal depuis tout à l'heure ?

-J'peux te poser la même question.

-Très bien, parce que je t'aime pas.

-Et pourquoi tu ne m'aimes pas ?

-Car t'as pas voulue sortir avec moi.

-Pardon ? J'ai pas bien compris là, dit ma sœur en s'incrustant dans la conversation.

-Il se peut, que pendant la « Pool Party » il m'aurait déclaré sa flamme, mais malheureusement, je l'ai éteinte, répondis-je en replaçant mes cheveux.

-Et cette flamme a disparu...continua Bad.

-En fait, j'm'en fous, dit l'autre bouffonne en se reconcentrant sur son téléphone.

-Bien, maintenant tu peux partir n'est-ce pas Bad ? Lui questionnais-je.

-De toute façon, cette conversation m'ennuyait, dit-il en se retournant.

Il partit, et se remettait à l'endroit où il se trouvait pour encore regarder mal les élèves.

-Il te reste combien de temps avant le concours ?

-Environ sept heures, pourquoi ?

-Je viendrais te voir et t'encourager !

-En fait, tu n'as rien d'autre à faire ?

-Si, refaire ma manucure, faire un masque à l'huile d'argan, prendre un bain, me démaquiller, m'épiler les sourcils et d'autres. Tu vois tout le temps que je gaspille pour ton concours ?

-T'as qu'à pas venir alors, répondit-elle en ouvrant un paquet de chips au paprika.

-Je veux encourager ma sœur !

-Depuis quand t'es gentille ? Depuis que Bad t'as déclaré sa flamme ?

-Alors là pas du tout ! D'ailleurs, vous m'énervez tous aujourd'hui ! Je t'attendrais ce soir, n'oublie pas ton concours ! Dis-je en prenant mes affaires et me dirige vers la sortie du lycée, ramenant tous les regards des élèves sur moi, même Bad.

-Mais où allez-vous mademoiselle ? me demanda un surveillant.

-Mon poisson rouge est mort... dis-je en faisant croire aux personnes qui m'entourent qu'il était vraiment mort. Alors que Bobly nageait paisiblement avec son compagnon, Bloby.

-Toutes mes condoléances, vous pouvez sortir, répond un surveillant en m'ouvrant la porte.

-Merci », dis-je en partant et en appelant mon chauffeur.

     Rentrée à la maison, je me promenais sur mon téléphone, en attendant que le temps passe. J'avais reçu des messages venant d'étudiants qui m'admiraient, des soi-disant « amies », et de Bad.

« Eww. »

     Je répondais souvent aux étudiants par un cœur, ou des messages gentils car ils s'inquiétaient pour mon départ inattendu. Je bloquais les faux-culs qui voulait voler ma popularité, et finit par ouvrir ma conversation avec Bad.

Bad Boy ;)

Alors comme ça, ta sœur va participer à un concours de pâtisserie ?

Bertha La Queen.

Ça te regarde ?

Bad Boy ;)

Peut-être qu'on se verra là-bas alors :) .

Bertha La Queen.

Ah, dommage :(.

Bad Boy ;)

Je sais que tu rêves que je sois là-bas, et qu'on se croise ;) .

Bertha La Queen.

T'as pas compris que je n'aime pas les boloss ou faut que je te le dise en chinois ?

Bad Boy ;)

Bah vas-y, dit le en chinois.

Bertha La Queen.

Wo bù xihuan boloss.

Bad Boy ;)

D'où tu parles chinois ?

Bertha La Queen.

Ça ne te regarde toujours pas :).

...

     Je continuai à passer le temps jusqu'à ce que ma sœur arrive et décide de partir pour le concours avec son gâteau soigneusement décoré. Le concours commençait vers dix-neuf heures, et nous sommes partit vers dix-huit heures trente-huit. Je quittai ma sœur pour me rendre vers les gradins et commença à préparer ma magnifique banderole que j'ai fait cette après-midi et les confettis. Je me mis au premier rang, pour avoir une bonne vision et regarder tous les spectateurs rentrant dans l'immense sale. Le concours ne durait seulement trente minutes, ce qui m'empêcherait de faire mon masque à huile d'argan. Il y avait environ une vingtaine de participants et beaucoup de spectateurs. Les juges n'étaient seulement au nombre de cinq, et chaque gâteau était de plus en plus moche, sauf celui de ma sœur qui était beaucoup plus beau que tous leurs gâteaux réunis. Elle commença à jouer avec ses cheveux, signe qu'elle était nerveuse. Je décidai alors de crier ces mots-ci ;

« C'EST PAS PARCE QUE T'ES PAS BONNE QUE TON GATEAU SERA PAS BON ! »

     Elle se retourna vers le public, dont moi et me sourit. C'est la première fois de ma vie qu'elle me sourit. Et il est vraiment moche en vrai. Pire que celui de mon père. Mais il est contagieux. Je me tournais un peu vers le public pour voir s'il n'y avait pas Bad quelque part, mais je crois qu'il n'était vraiment pas là et me reconcentra sur la scène. Les juges n'avaient plus qu'à gouter trois gâteaux, et ma sœur s'amusa à suivre mes conseils, c'est-à-dire : regarder les concurrents méchants de haut en bas et les gentils avec un beau sourire. Mais son sourire fait plus rire qu'autre chose à mon avis. Lorsque le dernier gâteau fut goûter, les juges s'isolèrent pour choisir un gagnant. Ils appelèrent le présentateur qui prit un micro et lança son blabla.

« Et enfin la gagnante est... »

     La boule au ventre, j'attendais la réponse, comme si j'y participais. Lorsqu'enfin il prononça le nom de la gagnante...

A suivre...

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