Du caoutchouc ?!

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Dans un compte de fée , l'histoire aurait commencé par un : Il était une fois ...

Le problème c'est qu'on est pas dans un putain de compte de fée et que le traditionnel Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ..... ça marche pas comme ça .

Azerbaïdjan, 2027 :

Un missile vient de pété contre les parois , un magnifique éboulis bloque l'entré et pour couronner le tout j'entends plus rien. J'étais la plus proche de l'explosion et les effets secondaires pointes déjà : oreilles qui siffle, vertige, nausées, égratignures . . .

Je crois entendre un de mes gars gémir. Je me relève, appuyer contre la parois rocheuses, je marche vers le bruit. Un de mes gars est à terre, notre infirmier à ses côté serre du mieux qu'il peut une ceinture en guise de garrot. Je me baisse , mes genoux tapes le sol, le cuire de mes rangers se déforme. Je choppe une clope dans la poche arrière de mon traillit et l'allume avec mon vieux zippo .

Tiens mes oreilles ont arrêté de sifflé et la nausée est partie. Je crache la fumée et regarde un peu mieux l'état de sa jambe. C'est critique : les muscles de sa cuisse sont déchiré, l'artère principale est sectionné et se vide dans un flot continu. Plusieurs impacts sont visibles. Sa jambe est morte, il faut coupé.

Je jette un coup d'œil à Jo' et il faut croire que nos pensées ont pris un chemin similaires, puisqu'il acquièse d'un mouvement de tête.

Putain, comment lui dire ?
Jo s'en charge avec une grande délicatesse tandis que je cherche dans son sac, sa scie à os.

L'infirmier prépare son matériel. Après avoir immobilisé le soldat, dégager la jambe, le piqué à la morphine, Jo' me fait signe d'y aller et vite. Alors je commence ma peinible besogne.

Mon bras se met en action, avant, arrière, je fixe un point au sol, indifférente au cris de douleur je continue. Avant. Arrière. Le sang m'accule le sol. La scie émet un bruit de succion morbide. Avant. Arrière. Je continue, le sang imbibe mes gants mais ce n'est pas ce qui m'arrête. Avant. Arrière.

Jo me tape l'épaule et je m'éloigne immédiatement pour régurgiter le contenu de mon estomac.

Des tâches de sang son visible sur mon vêtement. C'est pas grave. Jo' a recousus la peau comme il a pu , puis la caché avec ce qu'il restait du pantalon. Gare à l'infection.

Nous avons décidé de marché. Trouver une sortie et devenue notre plan S. Les gars râle, grogne, se tiennent aux parois rocheuses, qu'elle pitoyable spectacle. L'on avance malgré les éboulis, ceux qui tombe pour ce relevé en jurant et les morts.

Tient de la lumière. Drôle de soleil, un peu trop puissant pour mes yeux. Je plissé mes paupières, une main en cache pour me faire un peu d'ombre. C'est un bruit d'hélice qui me sort de ma léthargie. Un hélicoptère dans le désert ? Qui à bien pus le laisser la ? M'enfin bon, deux cons ont trouvé intelligent de le démarré pré de la grotte , je me reçois du sable et de la terre dans la tête. Dégueulasse !

On embarque dans l'hélicoptère, on est aussi serez que dans une boîte de sardine. On rentre sur base 3, comme le plan T l'indique. Oui j'ai bien dit T. L'alphabet est long et on a été sacrement dans la merde. Les plans de A à L ont foiré à cause de traître dans les bases 1 & 2, le reste de ses putains de lettre sont partis en fumée. J'ai bien peur que notre amputé ne survive pas, après ce ne serait pas le premier à crever dans cette unité.

Après six heures de vol cahotique, à être balloté dans tout les sens. On est enfin arrivé à destination. La Russie nous offre asile, pour le moment. Un atterrissage tremblant plus tard, et nous voilà entouré par des soldats russes dont l'accueil ne présente aucune trace d'amabilité. Les blessés sont conduits dans l'hôpital le plus proche, les morts enterré et le reste enfermé. On échappe à la fournaise pour ce retrouver dans la glace. Je me suis toujours demander comment les goulags était constitué...

short storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant