Je t’aime toujours tu sais, et malgré le mal que tu m’as fait je ne sais pas si un jour je cesserai de t’aimer. C’est dur sans toi tu sais, le fait de devoir s’habituer au fait que je ne te verrai jamais plus, que je n’entendrai plus jamais ta voix et que tu es sorti de ma vie…c’est juste dur. Tu as été le centre de ma vie pendant 8 longs mois, le premier plein de bonheur et les 7 autres emplis d’une souffrance énorme. On dit que l’amour c’est beau mais ce que j’ai retiré de cette expérience est une souffrance à la fois énorme et pure.
Tu sais, dans notre relation j’ai fait des erreurs, je t’ai repoussé de nombreuses fois, j’ai pleuré plus que je n’aurais jamais pu penser pleurer et je t’ai également blessé. Je suis consciente de mes erreurs et pas un jour ne passe sans que je regrette le mal que je t’ai fait. J’aurais tellement aimé être suffisamment bien, suffisamment sage pour t’aimer sans te blesser mais j’en ai été incapable. Cependant j’ai toujours été sincère, toujours honnête sur mes sentiments envers toi. Je t’ai aimé comme je n’avais jamais aimé personne d’une puissance et d’une passion incroyable. Tu étais pour moi l’homme de ma vie le seul avec qui je voyais la vie possible. J’avais l’impression que sans toi je perdrais une partie de moi-même, que je serais incomplète. Je me souviens encore de la première fois où je t’ai dit je t’aime, et actuellement j’ai beau souffrir, j’ai beau avoir le coeur en mille morceaux je ne peux pas m’empêcher de sourire à l’évocation de ce souvenir. Lorsque je t’ai dit que je t’aimais, le sourire que tu m’as lancé m’a procuré un sentiment incroyable et rassurant, j’étais heureuse.
Maintenant tu es parti tu n’es plus là. Tu as juste abandonné. Tu as arrêté de croire en nous, en ton amour, en le mien et en le notre. Tu ne m’as rien dit, tu t’es excusé pour tout et tu es parti. Et mon Dieu ça me brise le coeur rien que d’y penser, tu me manques chaque seconde, chaque minute, chaque jour. J’entends encore ta voix et la dernière chose que tu m’as dite avant de partir « je t’aime petite patate ». Sache que moi je t’aimais, je t’aime. Tu étais mon amour, l’homme que j’aimais, celui que je désirais. Et c’est tellement dur de me dire que tu es parti. Je le sais mais l’accepter c’est tellement difficile. Je donnerais n’importe quoi pour te revoir, t’embrasser, te toucher, te sourire, te murmurer à quel point je t’aime une dernière fois, juste une dernière fois.
Je ne sais pas si tu m’as aimé un jour, je ne sais pas si tu m’aimes toujours, je ne sais pas ce que tu as ressenti, ce que tu ressens, ce que j’ai été pour toi ni ce que je suis pour toi. Pour moi tu as été et tu es toujours l’homme dont je suis tombée amoureuse et que j’aimais plus que tout. Je ne sais pas pourquoi tu es parti comme ça sans rien dire, mais d’une certaine façon j’espère que tu l’as fait car tu m’aimais et que tu voulais arrêter de me faire souffrir. Ce serait la seule façon pour moi d’accepter le fait que tu sois parti ainsi sans rien dire mais d’une certaine manière cela ne ferait que me faire t’aimer encore plus. Je me dis que tu es parti pour me faire souffrir, que tu as joué avec moi et que la chose que tu voulais le plus depuis le début était de me briser. Mais rien que d’y penser cela me tue, car je ne peux pas, je refuse d’être tombée amoureuse d’une personne qui n’a aucun coeur, aucune gentillesse aux tréfonds de son âme, je ne veux pas m’être trompée ainsi, c’est trop douloureux. Dans tous les cas, je suis brisée. J’ai mal et je souffre. On dit qu’on apprend à vivre avec le manque mais cela fait un mois et je n’ai toujours pas appris à vivre avec. J’aimerais pouvoir tout oublier tu sais, me saouler pour ne plus rien ressentir, tomber dans les bras d’un inconnu et croire que c’est toi, que c’est ta voix, que c’est ton corps, que c’est ta bouche. Je suis comme perdue, je me cherche, j’ai l’impression que je suis dans un labyrinthe, que je tourne en rond essayant de trouver l’issue mais qu’il n’y en a pas. Je suis devenue quelqu’un de froid, je me suis repliée sur moi même, j’ai peur de m’attacher, j’ai peur que les gens que j’aime partent comme toi. Je ne veux plus souffrir, je ne veux plus perdre quelqu’un que j’aime, je ne le supporterais pas. C’est comme si ma seule défense était de me couper des gens, de les éloigner de moi pour m’empêcher de souffrir. J’espère qu’un jour je redeviendrais la fille que j’étais, celle qui souriait, qui était heureuse. En attendant une chose est sûre, sans toi c’est dur. Tu me manques, tu me manques plus que tout, tu me manques d’une façon infinie et j’aimerais tant un jour que cela cesse, que tu arrêtes de me manquer car chaque jour, ressentir le manque me bousille un peu plus et me déchire le coeur.
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Dépendance Affective
Non-FictionParfois, je la fuis, parfois je la recherche. Mais, une chose est sûre cette solitude m'aura beaucoup appris sur moi-même. J'ai, aujourd'hui, le sentiment que je peux faire face à toutes les difficultés car j'ai appris à le faire à ses côtés. Mais...