Chapitre 14 : Seuls à la maison "Partie 2"

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Hugo

Hugo, tu es vraiment un crétin.

Oui, oui tu l'es. Un gros même.

Je descends les escaliers sous le choc de ce que je viens de dire à Sofia. Comment puis-je être stupide? Je devrais être la personne ultime qui connaît le mieux les filles, et vous ne leur parlez pas (je le répète, ne leur parlez pas) de manière dégradante.

Pourquoi étais-je le plus gros abruti en ce moment? Putain qui sais?

Peut-être que je voulais obtenir une réaction d'elle? Honnêtement, je ne sais pas.

Hugo, mec. Pourquoi bordel lui as-tu dit ça?

Une fois que j'arrive dans le couloir, je suis trop distrait par mes pensées pour faire attention à l'endroit où mes pieds me mènent jusqu'à ce que je me retrouve dans la cuisine. Au milieu du sol en damier noir et blanc se trouve un îlot de forme rectangulaire, un évier rainuré dans son comptoir. Sans réfléchir à ce que font mes mains, j'ouvre le robinet et regarde l'eau froide verser et éclabousser le marbre sous celui-ci.

Tu es un idiot, Hugo.

En pompant le savon hors du distributeur à droite du robinet, je le frotte dans mes mains et les tiens sous l'eau. Pour aggraver les choses, le terrible mal de tête avec lequel je me suis réveillé ce matin continue de s'aggraver. J'ai beaucoup de choses à ce soucier, maintenant je dois ajouter Sofia à la liste.

En parlant du diable, j'entends le moindre pas au coin du couloir et entre dans la cuisine. Rapidement, mes yeux clignotent sur son visage alors qu'elle entre par la porte voûtée de la cuisine, scrutant la pièce avec curiosité. Sa tête errante devient finalement alignée avec la mienne.

"Oh ..." dit-elle, une petite confusion résonna dans sa voix. "Je suis ... un peu perdu ... je jure que c'était le chemin de la salle à manger?" Elle questionne.

Je ne peux pas m'empêcher de rire de son incertitude. Alors que je la regarde maintenant, elle a l'air d'un bébé perdu et je suis heureux que cela me fasse sourire, car après ce que je viens de lui dire dans la chambre d'amis, je me sens comme un âne.

Par habitude, elle se croise les bras sur la poitrine, ce qui est un mécanisme de défense. Cependant, peut-être qu'elle ne se rend pas compte à quel point cela améliore sa ... région de la poitrine. Toussant, je m'assure de garder mes yeux sur les siens, au lieu de me promener ailleurs.

"Je ne sais pas pourquoi tu ris, Hugo." Dit-elle carrément.

Oui, elle est vraiment énervée.

Tu es un idiot, Hugo. Voyons combien de fois je peux le dire.

"Je ris parce que je te trouve drôle." Je réponds.

"Je suis contente de t'amuser." Elle parle en monotone.

"Qu'est-ce que tu veux de la salle à manger de toute façon?" Je questionne, essayant de la sortir de la mauvaise humeur.

"Rien, j'ai juste eu envie d'explorer." Elle explique, serrant ses bras croisés sur sa poitrine.

Sofia, ne fais pas ça s'il te plaît.

Heureusement pour ma décence, elle a changé son pyjama révélateur, bien que le haut décolleté en V qu'elle porte maintenant laisse encore peu d'imagination.

"Je peux te faire visiter la maison si tu veux." Je lui offre vraiment.

"Euh, je passe." Elle rigole, ne montrant absolument aucune humeur dans sa voix.

Mr.Populaire et moi "Histoire terminer✔️"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant