Mr.Populaire et moi "Histoire terminer✔️"

Chapitre 38 : "Amour"

Sofia

Vous connaissez ces moments où vous vous précipitez pour quelque chose - soit vous êtes en retard pour l'école, soit pour un endroit, soit pour un avion, soit pour une réunion avec un ami. Et vous comptez les minutes, voire les secondes, car vous voulez économiser chaque fraction du temps qu'il vous reste pour vous rendre moins en retard. Vous voulez juste que le temps ralentisse un peu pour permettre à votre cerveau de s'adapter à la ruée, plutôt que de s'arrêter derrière.

Eh bien, c'est peut-être juste moi, je ne sais pas. Mais c'est comme ça en ce moment. Je veux que le temps ralentisse pendant quelques instants, juste pour que je puisse rassembler mes pensées et mes émotions.

C'est un flou énorme. La façon dont Hugo accélère sur l'autoroute à une centaine de kilomètres à l'heure et pas plus lentement, la façon dont il fait une embardée dans une station-service pour remplir le réservoir pour plus de carburant à brûler, et la façon dont il fait tout cela avec un blanc , visage sans émotion et zoné. Ses yeux sont constamment distants - même lorsqu'il regarde la route devant moi, je ne pense pas qu'il prête attention au voyage.

Je ne prends plus la peine de discuter, car il ne répond pas ou me fait un signe de tête ou un grognement distrait. Je décide qu'il vaut mieux le laisser seul avec son esprit.

Cependant, je mentirais si je disais que je n'ai pas peur de la façon dont il agit.

En fait, je suis une putain de terrifié.

Après trois heures sur l'autoroute, nous nous sommes finalement arrêtés dans notre ville de Colston. Heureusement, il n'y a pas beaucoup de circulation, alors nous parvenons à traverser le centre-ville en moins de vingt minutes et à arriver à l'hôpital.

Hugo gare sa voiture dans le parking le plus éloigné de l'entrée, même s'il y a des places disponibles à proximité. Je jette un coup d'œil à l'heure sur le tableau de bord avant qu'il ne coupe le moteur, il est deux heures et demie du matin. Lorsque les lumières de la voiture s'estompent à mesure que le moteur s'éteint, Hugo allume la forte lumière jaune de la voiture au-dessus de nos têtes, me permettant de voir son visage.

C'est assez douloureux de le regarder comme ça.

Ses yeux se sont enfoncés dans son crâne de la fatigue, évidente par les nuages ​​gris qui se forment sous ses yeux. Ses lèvres gercées et sèches, et collées ensemble, immobiles et sans émotion. Sa peau, même dans cette dure lumière jaune, semble pâle et drainée de sang.

"Tu viens?" Demande-t-il doucement.

"Si tu veux que je le fasse." Je réponds.

"Ils pourraient ne pas te laisser entrer dans la pièce." Il me dit.

"Ça ne me dérange pas de rester dans la salle d'attente."

Il acquiesce lentement, mâchant l'intérieur de sa bouche. Bien qu'il me fasse face, ses yeux ne rencontrent pas les miens, mais regardent plutôt ce qui se trouve derrière la fenêtre derrière moi.

"D'accord," dit-il. "Allons-y."

La chose étrange à propos de tout cela, c'est la façon dont il essaie de faire croire qu'il va bien quand il ne l'est évidemment pas. Je ne sais pas, c'est la tension sur sa langue, tirer sur chaque mot qui en quelque sorte trahit le fait qu'il retient un cri ou un pleur.