Chapitre 46 : "La couleur rouge"

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Hugo

Mes pieds ont décollé avant que mon cerveau ne puisse traiter autre chose que le fait que le coup de feu provenait des bois.

Le coup de feu est venu des bois.

Le coup de feu est venu des bois.

Sofia est dans la maison en bois.

C'est tout ce à quoi je peux penser en ce moment, mais je suis enfin reconnaissant qu'aujourd'hui mes jambes aient un esprit propre et commencent à travailler avant mon cerveau. Je sprinte, et aussi vite que possible, dépasse Lindsey et pousse à travers les tas d'invités qui me regardent ou dans la direction du son avec confusion. L'adrénaline qui coule dans mon sang alimente mes jambes pour aller encore plus vite.

Cours, Hugo. Cours plus vite.

Je souhaite maintenant que j'aie un jardin plus petit car sprinter le long de l'herbe me prend au moins trente secondes avant que mon corps ne perce l'entrée des bois. Des bruits de craquement et de craquement des feuilles et des brindilles alors que mes semelles les écrasent à chaque foulée, mais les miens ne sont pas les seuls pas que j'entends. Il y a plus à ma droite.

"Hugo!" J'entends Dylan appeler, me figer sur mes traces tandis que Dylan et Ky émergent au milieu des troncs d'arbres épais qui m'entourent. "Ca c'était quoi?" Il s'arrête devant moi, les yeux écarquillés et les épaules se soulevant de haut en bas pendant qu'il reprend son souffle.

"Où est Sofia?" Je leur crie.

La douleur brûlante du sprint que j'ai fait commence à attaquer mes poumons, mais c'est la dernière chose qui m'inquiète.

"On ne sait pas, on vient juste d'arriver." Dit Ky. Il pleurait, c'est pourquoi ses orbes noirs se sont transformés en feu.

Je n'attends plus, j'ai besoin d'aller à Sofia. Sans dire un mot, je repars vers la maison en bois, aussi vite que mes jambes peuvent me porter. Mon cerveau est un brouillard brumeux, mais je sais que c'est un coup de feu que j'ai entendu et mon instinct me dit que quelque chose ne va vraiment pas. Les gars sont derrière moi alors que nous nous précipitons vers la maison en bois.

Atteignant la poignée de la porte en serrant la main, j'ouvre la porte.

***
Sofia

Cinq minutes plus tôt

"Nick, ne fait pas ça," je le supplie et je déteste la nervosité de ma voix.

Il ferme ses paupières, débarrassant ses yeux d'une collection de larmes qui coulent pour mouiller ses joues.

"Donne-moi une bonne raison pour laquelle je ne devrais pas." La phrase se faufile entre ses dents serrées. "Que me reste-t-il ici?"

J'essaie de ne pas regarder l'arme à feu dans sa main qui fait face au sol, mais sa partie métallique reflète le flux de lumière solaire qui brille à travers la fenêtre du plafond, presque aveuglant de vue et de courage.

"Nous sommes là pour tou, nous pouvons t'aider." J'avale la masse nerveuse obstruant ma gorge, mais une autre la remplace peu de temps après.

Mr.Populaire et moi "Histoire terminer✔️"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant