Chapitre 40

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Ce Matin je me suis réveillée, étrangement bien, et étrangement tôt. Le soleil n'était même pas encore levé, mais on pouvait voir sa douce lumière arrivée gentiment à l'horizon. Je m'étais installé à mon bureau pour écrire mon journal, relatant nos dernières aventures au Temple de Melitele.

Finalement après 2 heures à écrire, je me levais, arrêtant mon regard sur Geralt qui dormait paisiblement dans le lit. Encore dans la position de profile qu'il avait adopté plus tôt dans la nuit, je voyais ses côtes se soulever lentement, ses cheveux à moitié sur son visage. Il avait l'air tellement paisible.

A contre cœur, j'arrêtais mon observation pour me changer. J'allais bientôt devoir rejoindre le reste du temple pour le repas du matin. Ouvrant mon placard, je retirais dans un mouvement rapide mon chemisier puis mon short. Balayant les robes suspendues, réfléchissant à laquelle j'allais mettre. Mon choix s'arrêta sur la rouge. Je la retirais, la posais contre le grand paravent, et alors que je fermais les portes du meuble, je découvris mon sorceleur préféré, accoudé à l'armoire. Il me décocha un large sourire, les yeux encore embrumés. J'avais presque sursauté, mais j'avais réussi à me contenir, enfin, c'est ce que j'espérais.

- Bonjour Petite Louve.

J'hochais la tête puis me tourna, espérant pouvoir enfiler ma tenue, malheureusement, il en avait décidé autrement. Il m'attrapa par la taille, me plaquant contre lui. J'étouffais un petit rire.

- Geralt ! Il faut que je m'habille pour retrouver les autres !

Il grogna légèrement, posant sa tête sur mon épaule, contre ma joue, ses bras m'enveloppant avec vigueur, mais en même temps avec une telle douceur.

- Tu ne pensais pas pouvoir te balader en sous vêtement sous mon nez impunément quand même ?

Je réprimais un frisson en sentant son souffle sur ma peau presque nu.

- Geralt... Je vais être en retard...

Il écarta doucement mes longs cheveux, posant un léger baisé sur le muscle supérieur de mon dos complètement tendu. Je me mordis la lèvre, essayant de ne pas gémir ou soupirer, mais mon cœur et mon ventre avaient décidé de me faire comprendre que j'en avais tout autant envie.

Alors qu'il continuait à remonter le long de mon cou, j'ouvris la bouche pour l'interpeler, mais je ne réussis qu'à lâcher son nom dans un soupire bien trop bruyant à mon gout. Visiblement pas satisfait, il me retourna vivement et me pressa contre lui, plaquant sa main dans le creux de mon dos, glissant son autre main dans mes cheveux, pour finalement presser ses lèvres sur les miennes.

Une divine chaleur se dissipa dans tout mon être, mes muscles s'engourdirent, me laissant fondre contre le corps du sorceleur. J'essayais de conserver une certaine conscience, tentant de convaincre mon cerveau que je devais m'écarter de cette sensation si agréable.

Geralt souffla bruyamment, me tenant encore plus fort, agrippant mes cheveux avec férocité. Sentant le plaisir m'envahir sans que je ne puisse rien faire, mes mains, jusque-là pressé sur son torse, essayant de le repousser, s'enroulèrent autour de son cou, glissant dans ses cheveux. J'avais du mal à respirer, mon cœur battait à tout rompre. Je savais que je devais couper court à cette folie, sinon Neneke allait m'arracher la tête, mais j'étais trop bien.

Le sorceleur tira plus fort sur ma tignasse, m'obligeant basculer ma tête. Quand nos lèvres se séparèrent, un gémissement m'échappa, incapable de le contenir. Je sentis Geralt sourire contre mon cou. Il l'embrassa lourdement, le mordilla, le suça.

C'est là que je réussis à parler presque distinctement.

- Geralt... Si je ne descends pas tout de suite, on va finir au piloris... Tous les deux...

Le Journal d'une exploratrice d'Univers -1- The WitcherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant