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Richie aimait la neige.
Richie était comme la neige. Il parvenait à cacher la plus dévastatrice réalité sous une couche d'artifice, qui n'était autre que son sourire aussi blanc que neige.
Richie souffrait en silence, sous son sourire d'imbécile heureux.
Mais parfois, l'espace d'un instant, ses yeux devenaient aussi sombres et brillants que ses boucles.
Richie blaguait toujours, répondant par une de ses phrases stupides aux remarques acerbes de ses amis.
Ces remarques, Richie ne les oubliait jamais, et pendant ses nuits d'insomnie, plutôt régulières, elles venaient le hanter, elles fissuraient son masque, fissures que Richie s'empressait de cacher.
Heureusement qu'Eddie dormait souvent chez son ami, quand Richie sommeillait contre son petit brun aucun mot ne venait le hanter, le laissant profiter de l'agréable chaleur que dégageait son coup de cœur.
La nuit, Richie s'adonnait à son art, à ses mots qui tournaient dans sa tête, il les écrivait tous, créant textes et poèmes, que parfois il m'était en musique, à l'aide de sa guitare.
Richie publiait ses poèmes sur Eddie, sa muse et source d'inspiration inépuisable, Richie pourrait même créer un poème sur ses oreilles, c'est vous dire à quel point Eddie l'inspirait.
Il arrivait à Richie de récitait des poèmes qu'il avait écrit à ses amis, seul les deux rousses s'avaient de qui il parlait dans ses vers.
Richie aurait voulu que son minuscule brun n'apprennent jamais les sentiments amoureux qu'il possédait pour lui, ayant trop peur de se faire rejeté.
Richie était malchanceux, il le savait, et ce depuis des années.
Un jour qu'il récitait ses vers à ses deux amies fumeuses, Henry Bowers l'avait entendu.
Quelques jours plus tard, il coinça les deux adolescents dans un couloir du lycée.
"- Je savais pas que Derry acceptait les tapettes.
- J'vois pas de quoi tu parles, répondit Richie, craignant la suite des événements.
-"Ses tâches de rousseurs sont constellations blablabla" c'était pas pour ton p'tit amoureux la pédale ? "
Richie n'eu pas le temps de répondre qu'Eddie fuyait, courant en dehors de l'établissement, jusqu'à se sentir au bord de la crise d'asthme.
Henry jeta un sourire carnassier à Richie.
"- Oups, dit-il en faisant mine d'être désolé, il n'était pas au courant ?
J'suis pas d'humeur à utiliser mes poings, mais j'pense que d'avoir brisé ton amitié avec l'autre gonzesse ça suffira à t'faire pleurer pendant des jours. A plus sale lope."
Henry s'éloigna, heureux de son coup, tandis que Richie se laissait glisser contre le mur, où il s'était appuyé durant toute leur altercation.
Richie avait peur à présent, bien plus que quand la bande d'Henry les coursait, sa peur de se faire rejeté par le petit brun le rongeait.
Finalement après quelques minutes après avoir réfléchit sur un peu près tout ce qui lui passait par la tête, Richie sortit à son tour de l'établissement scolaire.
Le grand bouclé parcourut rapidement les quelques mètres qui séparait sa maison de son lycée.
Il claqua la porte après être rentré, montant rapidement les escaliers avant de ne s'engouffrer dans sa chambre.
Richie s'arrêta sur le seuil de cette dernière, surpris d'y voir Eddie, le brun lisait les poèmes qu'il cachait sous son matelas. Richie resta stoïque pendant de longues secondes. Puis il déglutit bruyamment ce qui attira l'attention d'Eddie, qui ne bougea pas, se contentant de le scanner du regard.
"- Hey Rich, le salua le petit brun, alors qu'ils ne s'étaient quittés il y a un quart d'heure.
- Salut Eds, croassa le plus grand, la gorge sèche, les yeux rivés sur son cadet."
Eddie souffla en voyant que son ami ne bougeait pas d'un centimètre. Il se leva du lit de son ami, qui était imbibé de l'odeur de ce dernier, c'était une des raisons pour laquelle Eddie aimait tant s'y trouver. En trois pas Eddie se retrouva devant son crush, au quel il sourit doucement. Richie l'observait, attendant ses prochains gestes. Le brun accrocha ses petites mains à la nuque du plus grand, rapprochant leurs corps, lui soufflant une phrase qui illumina les yeux du plus grand, qui s'empressa d'embrasser son cadet.
De l'autre côté de la rue, Henry rigolait, dire qu'il avait fallu qu'il intervienne pour que ses deux pédales préférées se mettent en fin ensemble.
***
[730 mots]
Heyy
Oui, mon Henry est pas aussi méchant que dans les films ou les livres :/
J'aime trop les différentes facettes de Rich' uwu
J'compte publier plus vite les autres chap'
Petite précision, je ne cautionne en aucun cas les insultes à caractères homophobes présentes dans ce chapitre.