Déléctable Vengeance

Chapitre 4.-

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Il commença par semer des pluies de baisers dans le cou de la jeune femme, pendant que l'une de ses puissantes mains remontait vers ses seins déjà dressés dans sa robe et que l'autre lui entourait toujours de façon trop possessive la taille.

Son cœur battait la chamade. 
Qui était cet homme qui osait ainsi la toucher ? S'était-elle tromper de chambre ? Ou était-ce encore une des blagues de sa meilleure amie ?

La réponse des deux premières  questions restera pour l'instant flou mais en ce qui a attrait à la réponse de la troisième question elle en avait peur. Son amie depuis toujours ne pouvait pas lui faire cela.
Certes, elle avait accepté de prendre du bon temps mais pas ainsi, elle aurait pu la laisser choisir. 
Qui sait peut-être que c'était un homme brute ou laid ou encore pire ?

Elle reprit brutalement ses esprits quand elle sentit ses longs cheveux bouclés tomber en cascade sur son dos. L'inconnu lui avait carrément défait le chignon dont Sabrina avait prit tout le soin de lui faire. Sa surprise s'accroit encore plus quand enfin elle se retourna de force pour le toucher elle aussi.
Il était complètement nu.
Elle sentit son cœur battre jusqu'à ses tempes, ce qui devient douloureux.

Sans la laisser se reprendre il la débarrassa de sa robe et la porta au lit.

Sa démarche était féline,  gracieuse et ses caresses trop tendres et autoritaires à la fois,  reconnu-t-elle. 

Comment fait-il pour se déplacer aussi aisément dans le noir d'ailleurs ?

Et où est diable Sabrina ?

En un rien de temps, elle avait atterri sur un lit, immense devrait-il être. Il se mit à la caresser insidieusement, des orteils à la racine des cheveux,  elle avait frémi, joui, même  tremblé sous ses caresses. 

Elle n'avait pas pu le toucher une seule fois pendant qu'il la torturait.

-Vas-y,  à toi maintenant mon ange...lui avait-il susurré dans le creux de l'oreille faisant ainsi écho dans le creux de ses reins et des frissons dans l'échine

C'était trop bon, le plaisir. Pensa-t-elle

Il avait dit à elle maintenant.

Comment elle allait faire maintenant, elle qui n'a jamais caresser un homme de sa vie ?

Se laisser faire s'était une chose mais faire, surtout quand on n'a aucune expérience.
Certes, elle avait eu des hommes dans sa vie mais elle n'avait jamais dépasser le stade du baiser. 

Parlant de baiser,  pourra-t-elle jamais se passe de ceux de cet homme au visage inconnu ?

-Alors ?

La voix rauque de l'homme lui rappela à l'ordre. 
Sa voix...
Il fallait qu'elle se débrouille pour éviter de passer pour une gourde.

Elle se laissa guider par son instinct. Et se dit que les animaux était peut-être mieux que les hommes,  eux qui agissaient par instinct quand elle entendit l'homme gémir et le sentit vibrer sous ses doigts.