Si je devais donner un nom à chaque personne que je vois, même si j'en suis indifférente, que je ne les connais absolument pas, que c'est la première fois que je croise leur regard, ces regards qu'ils lancent sans réellement s'en rendre compte, je pense leurs donner des noms de fleurs.
Car l'homme comme la fleur, naît d'une simple graine.
Une graine crée d'un nœud de racine, de quelconques chemins de terre et de sève souterraine s'emmêlant dans l'unique but de procréer. Des épines se promenant sous les pieds de tout être, caressant les terriers vagabonds des taupes, côtoyant les verres de terre. Elles se tortillent en vain dans les galeries des rongeurs, et connaissent par cœur les racines de leurs congénères. Le cœur des arbres les protèges, de véritables mères qui câlinent leurs enfants de leurs branches écorchées. Qui d'une simple branche d'arbre, peuvent détourner une avalanche. L'homme est réellement comme la fleur, il fond quant il fait trop chaud, il gèle quant il fait trop froid, il fane quant il est trop abîmé. Mais toute chose, mais très abîmée à une chance d'être réparée.
Chaque humain à un caractère différent, une âme écrite par le passé. Si les artistes étaient des fleurs ce serait des roses, rouges de la gênes qu'elles ont eu la première fois qu'elles sont montées sur scène, ce stresse qui faisait brûler leurs paumettes écarlates. Les tournesols, les lilas, les jonquilles, les hortensias, chacune à sa saison, sa personnalité.
La fleur a besoin de lumière pour s'ouvrir et d'obscurité pour s'enrouler.
L'homme à besoin de lumière pour faire briller ses yeux et d'obscurité pour s'enrouler.
Alors si je devait donner un nom a chaque personne que je croise. J'appellerai la fleur ceux qui fane trop vite.
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La vague
PoetryJ'ai voulu remettre mes textes. Ceux qui me gerçais lorsque la douceur de la nuit m'enveloppais. Alors je reposte mes textes, un temps que j'ai perdu ou peut-être gagner. Mais je n'oublie pas que chaque seconde compte alors je reste dans cette ca...