Chagrin de la nuit

23 3 0
                                    

Mon sommeil bercé par les chaudes larmes des brumes épaisses.
Frappant en vain des carreaux des vitres de la maison.
Elle humidifie les plaines et forêts, et rend nostalgie aux promeneurs insomniaques des jours gris.
Caressant tes joues, et coulant le long de tes cheveux.
Donnant feu à cette nuit pourtant si calme, c'est l'égoïsme du coton qui cache les étoiles.
Elle s'apprête à réveiller les oiseaux paresseux de leurs nids, elle attaque les fleurs si bien endormies.
Enjôle le vent du matin qui autrefois n'existaient que lorsque les feuilles tombais des arbres.
Lorsque les plantes renaissait à partir des courants d'eaux du sols boueux.
Elle inonde les labyrinthes exotiques des souris, et les étangs étroies des têtards.
Les enfants s'attardent dans les flaques, et rient plus fort que l'orage.
Je te voyais marcher dans cette rue, seule, faisant claqué tes talons sur le béton.
Ton parapluie qui te servais de bulle contre la vague d'humains qui t'encerclais.
Les doutes font battre mon cœur, le brouillard aveugle ma vue.
Disparu du monde, mes larmes coulent en même temps que la pluie.
Je met mes écouteurs, et la musique glisse le long des vitres.
Mes sentiments dans le brouillard, mes pensées encore nouées.
Ce chagrin n'était que très court pourtant, consoler par la lune, elle ne tourbillonnera que lorsqu'elle se vengera.

La vague Où les histoires vivent. Découvrez maintenant