Texte 4

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 Le gris, c'est la ville. C'est morne et ennuyeux. Le gris me rend blasé, sans émotions et sensations.
 Tout est gris.L'amas de gens avec leurs vêtements foncés est gris. Leurs pensées sont fades et grises. Les bâtiments si imposant qu'ils cachent la vue sont gris. Le bitume qui recouvre ce qui aurait pu être beau est gris. Le smog est gris et met un voile gris sur les yeux pour qu'on ne voit plus aucunes autres couleurs. Même le ciel couvert de nuages menaçants est gris.


Mais ça fini par passer. Les beaux jours arrivent et le ciel devient bleu. Vif et apaisant, à l'horizon infini. Il coule comme l'eau, en oxygène dans les veines.Il faut partir loin du gris pour rejoindre les couleurs !


Dans la beauté et les couleurs, en été, le ciel est toujours bleu. Il y a du vert partout. Clair parfois, vif souvent, foncé aussi. Tirant vers le bleu ou le jaune. Parsemé de mauve, de rouge, de liberté.

Dans la beauté et les couleurs, en automne, il y a des tourbillons d'arc-en-ciels. Les teintes de jaune, orange, pourpre et marron virevoltent alentours et dansent leur joie.

Dans la beauté et les couleurs, en hiver, il y a beaucoup de blanc qui fait ressortir le vert foncé, le marron et le orange. Le blanc tire gracieusement vers le bleu du ciel et de l'eau, apportant la sérénité.

Dans la beauté et les couleurs, au printemps, il y en a le plus. Du rose, rouge, violet, bleu, vert, jaune, par millier et partout. On le sent et ressent débordant de vie.

Cinq courts écritsWhere stories live. Discover now