Un nouveau départ (Drarry) [EN PAUSE.]

Le premier amour

Les deux amoureux cessèrent tout mouvements et se cachèrent le plus rapidement possible sous la couette. Encore haletant Drago reprit ses esprits et son caleçon par la même occasion. Les deux griffondors n'avaient pas bougé semblant paralysé par la scène dont il venait d'être témoin. Le blond regarda son homme allongé contre lui et vit qu'il rougissait et qu'il tentait de remonter la couette plus haut que sa tête voulant disparaître. Drago le trouva adorable et l'embrassa sur le front amusé. Il était définitivement et profondément amoureux  du Survivant.

- Les garçons on va vous laissez vous rhabiller. Nous on va jouer avec Teddy et venait quand vous êtes prêt. D'accord ? Déclara la lionne en coupant le silence qui commençait à se faire pesant.

Le couple hocha vigoureusement la tête pendant que Ronald et Hermione sortait de la chambre. L'héritier des Malfoy regarda son homme et l'embrassa en lui caressant la joue :

- On continuera dans une semaine comme ça on respecte ton choix. Au final c'est bien qu'ils soit arrivaient. On va petit à petit et puis surtout on prend notre temps. Et même si dans une semaine tu refuses alors j'attendrai
- Merci Drago. Tu as raison. J'ai eu tellement peur quand ils sont arrivés. Je m'attendais tellement à ce que tu me prennes et a ressentir tout le plaisir que tu allais me donner que les voir arriver m'a fait me rendre compte que j'allais faire une connerie, conclut alors le Survivant en cherchant des yeux son caleçon et le reste de ses habits.

Drago le regarda stupéfait : une connerie ? Donc coucher avec lui est une connerie ? Pourtant il l'avait fait l'autre soir et le brun ne semblait pas regretter. Le serpentard fut très vexé de cette remarque et ne chercha même pas à comprendre ce que voulait réellement Harry. Il remit son caleçon, se leva, ramassa ses affaires au sol et partit en direction de la salle de bain pour se laver et se rhabiller en toute tranquillité. D'habitude lorsque ses partenaires sexuels regrettaient leur acte en disant "qu'est-ce que je viens de faire ?" ou encore "mais quelle connerie je viens de faire ?" le blond n'y prêtait pas attention et leur ricanait simplement au nez. Mais le fait que ce soit Harry qui lui ai dit cela le blessa énormément. Plus qu'il ne l'aurai imaginé ou même voulu. Il se sentait vexé, il aurait voulu que le Survivant dise qu'il regrettait de ne pas pouvoir continuer ou lui dire qu'il avait hâte de le faire. La remarque l'avait intimement touchée allant même jusqu'à torturer son égo.

Il se passa un coup d'eau sur le visage, réajusta ses cheveux, se rhabilla et conclut sa préparation en rajoutant le ruban vert qui lui servait de cravate et remonta les manches de sa chemise. Il sortit de la salle d'eau et fut face à un Harry, nu, devant la porte, sur le point de toquer, les cheveux en bataille et surtout sans ses lunettes. Drago eut un moment d'arrêt où il vit en Harry un magnifique homme incroyablement désirable et comme une tentation extrême que la vie lui tendait et lui n'avait qu'une envie : l'embrasser et faire comme si Hermione et Ronald n'étaient jamais apparu. Mais au lieu de céder il eut un sourire en coin, sortit de la pièce et le laissa entrer, comme si la situation était des plus normales. Il finit par sortir également de la chambre et alla préparer du thé pour lui et son homme ainsi que ses convives s'ils le souhaitaient.
Harry revint quelques minutes plus tard et le blond ne put s'empêcher de se rappeler sa beauté sans tous ses vêtements et surtout sans ses affreuses lunettes. Il l'embrassa durant quelques instants puis sentit son brun se détacher pour ensuite aller chercher ses amis. Il grimaça en le sentant partir et installa le reste du goûter et mis une pomme pour le métamorphe.
Les trois griffondors arrivèrent quelques minutes plus tard : le brun lui souriant, la lionne discutant avec le rouquin et ce dernier boitant toujours fortement et s'appuyant sur sa canne à tête de lion.

- Une tasse de thé ?, leur proposa-t-il en montrant la bouilloire en train de chauffer.

Les trois griffondors acceptèrent et s'assirent dans un fauteuil chacun. Le blond prit place à côté de son brun et l'embrassa délicatement sur le front. La discussion commença normalement puis elle se tourna sur Ronald, ce qu'il avait vécu avec Alan, tout ce qui s'était passée durant leur relation, la peur qu'il avait éprouvé en le sentant le frapper et finalement la douleur sans pause dans sa jambe. Puis le rouquin dit alors quelque chose qui eut pour effet d'interpeller le blond :