10. Alan

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Le bruit de la porte d'entrée claque et des pas résonnent dans le couloir.


« -Coucou bichon, s'exclame Voix Nasillarde en laissant tomber son sac sur le sol pour me prendre dans ses bras. »


Ces gestes d'affections me paraissent toujours étranges mais ils ont quelques de chose de chaleureux. Coincé entre ses bras, j'aspire son odeur à plein poumons, c'est agréable et réconfortant.


« -Chae, demande Gros Nounours. »


J'ai parfois l'impression que c'est le seul mot qu'il sait prononcer.


« -Dans la chambre : elle dort. Elle ne se sentait pas bien, elle a vomie tout à l'heure mais elle n'a pas de fièvre. »


Il part en grognant un truc incompréhensible.


« -Pourquoi tu ne nous a pas appelés bichon, interroge gentiment mon propriétaire en me passant une main dans les cheveux.

-Chae n'a pas voulu, elle ne voulait pas vous dérangez dans votre travail.

-Hum, se contente t-il de répondre en me dévisageant.

-Tu m'as manqué.

-Toi aussi tu m'as manqué, dit-il avec un léger sourire sur les lèvres qui fait battre mon cœur un peu plus vite. »


Timidement je me tends vers lui pour l'embrasser. Doucement, j'effleure sa bouche avec la mienne.

Je lève les yeux pour capter son regard, je ne sais pas comment il va accueillir mon initiative. Parfois il me félicite quand je le fais et les autres fois...je ne m'en rappel plus ; seulement que c'est mieux lorsqu'il le prend bien.


« -Tu deviens de plus en plus entreprenant avec le temps, fait-il en plissant les yeux. J'aime ça. »


Puis il fond sur moi, sa bouche dévore la mienne, nos langues dansent ensemble et ses mains me déshabillent.

Mon dos bute contre celui du canapé, il en profite pour s'arrêter et me fixait le souffle aussi court que le mien.


« -Alan. »


Des frissons me parcourent la colonne vertébrale alors que je me laisse tomber à genoux sur le parquet du salon.


« -Bon garçon. Maintenant à toi de jouer, dit-il en défaisant sa ceinture et en baissant son pantalon treillis militaire. »


Avec la dextérité que confère l'habitude, j'attrape son sexe à moitié dure avant de le prendre en bouche. Je sais comment il veut que ce soit, je sais de quelle manière il aime qu'on le suce et je le fais.

Je lèche, je mordille, j'enserre, je caresse.

De là où je suis et avec le jeu des lumières, je me vois très bien depuis le miroir de l'entrée. A genoux, comme la bonne chienne que je suis, la bouche remplit de mon propriétaire, les cheveux décoiffés, les yeux un peu fous d'adoration et les joues rouges, en train de haleter.


« -Tu deviens doué à ce petit jeu, halète t-il. »


Il pose sa main sur mon épaule et je relâche son sexe. D'un mouvement fluide et rapide, il retire sa ceinture de son pantalon et m'attache les mains dans le dos.

J'ai arrêté de m'étonner de la rapidité de leurs mouvements à lui et Gros Nounours.

Un peu brusquement il me plaque contre le sol avant de me pénétrer. La douleur se mêle au plaisir et je me retrouve à gémir sans pouvoir m'arrêter.


« Tu deviens un peu plus séduisant à chaque fois que je te fais l'amour Alan. Tu comptes séduire d'autres hommes que moi ?

-No...Non ja...jamais, balbutiais-je sous ses coups.

-Comment pourrais-je en être sûr, me demande t-il en pinçant méchamment un de mes tétons.

-Tu es le seul homme que j'aime, lui affirmais-je les larmes aux yeux. »


Pendant un moment il ne bougea plus, se contentant de me dévisager. Ce sont mes hanches qui dans un mouvement involontaire pour ressentir du plaisir qui le sortirent de ses pensées.

La suite est flou, comme à chaque fois qu'il me fait l'amour. La seule chose dont je me souviens c'est que ses va et vient m'emmenèrent plusieurs fois jusqu'à l'orgasme.

ViolenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant