II.

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Cette femme au mystère déployé me donnait du fil à retordre afin de me souvenir.

Se souvenir d'un passé qui pouvait être toxique, n'était pas bon pour vivre. Pourtant, je mourrais d'envie de savoir qui j'étais.

Cela faisait quelques semaines que je fus alité et que l'on me nourrissait comme si j'étais un bébé.

Je n'appréciais guère cette comparaison et surtout ce fait d'être incapable de réaliser quelque chose seul.

Ce sentiment de rien savoir faire me tuait à petit feu.

-Bonjour Monsieur Murphy ! Comment allez vous ce matin ?

Je regardai cette femme, un visage doux et plein d'autre qualités qui s'ouvraient sous mes yeux bleus.

-Bonjour Eleanor, je vais bien ! Je partirai ce soir.

Je pouvais enfin me lever et rentrer chez moi. Rentrer en Irlande, Mullingar. Cette ville qui était mienne.

Mullingar, j'ai pu m'en souvenir grâce à cette femme, qui, durant ces longues semaines m'a beaucoup aidé à me souvenir.

Ce souvenir de cette ville, riche d'un magnifique paysage. Il m'était tout à fait impossible de ne plus y mettre les pieds.

Je me devais de me redécouvrir suite à mon accident survenu quelques semaines plus tôt.

Eleanor m'avais recueilli à la suite des coups de feux, qu'elle avait entendu en bas de chez elle.

Dans mes vagues souvenirs, j'étais là pour une affaire assez délicates qui m'a coûté pratiquement la vie.

Elle m'avais soigné telle une infirmière digne de ce nom, or, s'en est pas une. Elle est simplement boulangère dans une boulangerie-pâtisserie au coin de la rue.

Je ne sais pour quelle raison, je me suis rendu en France. Ce pays plein de surprises et de joie.

Cette amertume que j'avais dans la bouche, me rappelais bien, que je n'étais pas quelqu'un de très fréquentable.

-Oh... Vous repartez en Irlande ?

Je pouvais constater une lueur de tristesse à travers son regard pétillant.

Je ne remercierai jamais le ciel et cette femme de m'avoir sauvé la vie.

Je me devais de partir, pour qu'Eleanor puisse vivre sa vie. Je m'efforçai à me convaincre que j'étais un poids pour elle.

-Je me dois de partir, merci pour votre hospitalité et votre aide.

Elle se contenta de sourire pour ne rien laisser paraître comme autres émotions.

Je venais d'arrivé à Mullingar, le monde est toujours présent et vivace.

Chaque endroit, me faisait pensé à chaque souvenirs que j'ai pu y laisser durant ma vie.

Je ne cessais d'avoir ces magnifiques pensées pour Eleanor. Une femme remplie de qualité et de capacités.

Ces pensées étaient très courtes. En outre, je savais que j'allais replonger dans le néant de mon travail.

A en croire certains, le travail guérit les bobos d'amour.

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Merci pour vos commentaires sur le chapitre précédent, j'ai attendu longuement afin d'être sûr de continuer à partager mes imaginations

Thanks everybody !😘

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 11, 2020 ⏰

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