L'hirondelle de Konoha

Chapitre 7

Kakashi rentrait de l'académie, l'argentée était fier de lui, il avait réussi tous les exercices supplémentaires que son Sensei lui avait donner !
Qu'est ce qu'il avait hâte d'en parler à son père !
Il serait tellement fier de lui ! Kakashi avait beau être un grand garçon après tout il avait 10 ans ! Il ne souhaitait qu'une chose par dessus tout ! Revoir son père heureux et fier de lui !

Le petit argentée rentre chez lui et enlève ses chaussures

« -Papa !!!! C'est moiiiiii ! J'ai plein de trucs à te raconter ! »

Le jeune garçon trottine rapidement jusqu'au salon, dans ses mains trône la feuille avec les compliments de son professeur mais soudain la feuille tombe au sol et un hurlement terrorisé déchire le silence du soir.
Le père de Kakashi n'est pas assis dans le salon comme à son habitude, non son père est pendu au milieu de leur salon, tournant lentement sur lui même, son visage violacée montrant un désespoir profond.

Mais en cet instant ce n'est pas ce qui intéresse Kakashi, en ce moment Kakashi ne pense qu'à une seule chose : hurler, hurler tout son désespoir de réaliser que son père est parti, il est partit pour toujours et ne reviendra pas.

Soudain Kakashi se réveille en sursaut, couvert de sueur et la respiration haletante, allumant la lumière, l'adolescent prend sa tête entre ses mains et essaye de calmer sa respiration.
Malgré lui il se rendit dans le salon de sa maison et vérifia que le corps de son père n'était plus suspendu aux poutres de la pièce bien qu'il sache ça impossible.

Une fois rassurée sur ce point il alla dans la salle de bain et sursauta en croisant son regard dans le miroir, le sharigan.... sharigan d'obito... preuve de son échec... échec à sauver son ami.
Il se passa de l'eau sur le visage avant de retourner dans sa chambre, son réveil lui indiquant que le soleil allait se lever il décida de ne pas se recoucher et en posant les yeux sur sa penderie, il comprit pourquoi il avait aussi mal dormit....

Un costume noir était suspendu à la porte de la penderie... aujourd'hui on enterait Obito, bien qu'il n'y ait pas de véritable corps à mettre en terre, le village entier assisterait a une cérémonie puis le nom du jeune Uchiwa serait inscrit sur la pierre des ninjas morts en mission.
L'argentée s'habilla puis sortit de chez lui sans penser à manger, il n'avait pas faim de tout façon, en sortant de chez lui il retrouva rapidement Rin qui était sortie de l'hôpital, la brune était avec Hana, si Kakashi et Rin avait une sale tête, la jeune sarutobi avait l'air d'un cadavre ambulant...
Elle avait maigri et ne semblait pas avoir eu une nuit de sommeil complète depuis une éternité, en le voyant la brune lui sourit faiblement et il lui rendit un sourire tout aussi faible. Ils se rendirent tous les trois à la cérémonie sans échanger un seul mot, marchant machinalement vers leur destination comme s'ils étaient en pilotage automatique, une fois là-bas les trois adolescents vont s'assoir aux places qui leurs avaient été réservée.

Peu après leurs arrivées la cérémonie commença, alors que Kakashi remarquait que Rin avait la main cramponnée à celle de leur sensei, il vit Hana qui avait les larmes aux yeux et si elle semblait réussir à ne pas trembler, il vit ses mains crispée sur le tissus de sa jupe, elle serrait le tissu si fort qu'il semblait sur le point de se déchirer. Et sans savoir trop ce qu'il lui prenait, il prit doucement sa main.
Les yeux gris d'Hana croisèrent les siens et un faible sourire apparut sur son visage tandis qu'elle serrait doucement sa main dans la sienne.

La cérémonie se termina sans que les deux adolescents sans qu'ils n'aient séparer leurs mains. A la fin de la cérémonie, Hana fut appeler par son père et elle dut lâcher la main de Kakashi, une fois revenue, elle le regarde et dit doucement

:"-Ça te dirait d'aller faire un tour ? J'ai pas le courage de rentrer chez moi maintenant... Je ne veux pas être toute seule.... Mon père a encore du travail et Assuma est en mission et pareil pour Ichiro..."

Kakashi l'observa un court instant, ses longs cheveux noirs habituellement détachée étaient nouée en tresse, dégageant son front et son bandeau, elle portait un chemisier blanc et une jupe noir avec des collants et des ballerines assortie, elle avait l'air triste et fragile, elle qui était habituellement vive et joyeuse....
Son hirondelle était bien triste aujourd'hui aussi il lui tendit la main et dit doucement

« Aussi longtemps que tu voudras bien me supporter. »

Un fin sourire fleurit sur le visage de la jeune femme faisant sourire l'adolescent au cheveux gris qui n'avait pas non plus envie d'être seul pour le moment.
Les deux adolescents traversèrent le village et une fois dans la forêt, Hana s'assit en tailleurs au pied d'un arbre, le regard tournée vers le ciel, alors que Kakashi se demandait à quoi elle pensait, Hana brisa le silence

:"-Tu penses qu'il nous regarde de là-haut ?''

Surpris, Kakashi regarde le ciel

:"-De qui tu parles ?
-D'Obito....
-Ah ! Tu veux dire depuis le paradis ? Je ne sais pas.... Je n'ai jamais vraiment cru à tout ça... Mais si il y'a bien quelqu'un qui mérite d'y etre c'est lui. »

Elle croise son regard, ses yeux gris plongée dans les yeux noirs de Kakashi et de dire tout doucement

: « -J'en connais un autre qui mérite d'y être et je suis sûr que tu le connais aussi.
-Ah ? Qui donc ?
-Un certain ninja, un ninja qui a préférée sauver son équipe plutôt que de terminer sa mission, un ninja qui a favorisée la camaraderie et l'honneur plutôt que de suivre les règles. »

Kakashi en fut bouche bée, il n'y avait que deux personne qui lui ai jamais dit ça : Obito et Hana, la gorge nouée le fils du croc blanc dit d'un ton étranglée

: « -Merci... Hana....  Je.... »

Elle sourit et pose sa main sur la sienne

: « -C'est normal... après tout c'est la vérité. »

Les deux adolescents restèrent ainsi un long moment assit côte à côte sous un énorme arbre, à parler de tout et de rien, à rester en silence en observant le ciel.
Tard ce soir la, une fois que Kakashi fut enfin allongée dans son lit, il se surprit à se sentir bien plus apaisée qu'il ne l'avait été depuis longtemps.
Décidément sa petite Hirondelle lui faisait beaucoup de bien.