Barthélémy

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Au collège, on a tellement séché les cours qu'certains profs ne connaissaient même pas nos visages.
On était mieux dehors.
À profiter du soleil, du vent et des bruits d'la ville.
Plutôt qu'd'être enfermés à apprendre comment Louise Labé exprime l'amour dans son poème « Je vis, Je meurs ».
Ou encore d'définir la probabilité qu'Julie tombe sur une boule verte en piochant dans l'sac en tissu.

On rigolait d'tout et d'rien.
On souriait pour tout et pour rien.

Et puis un jour, j'suis parti en couilles.

J'leur ai plus parlé pendant deux semaines.
J'voulais juste voir ce que ça faisait,

d'être détesté.

jeunesse frivoleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant