et ça fait bim bam boum ça fait pshhit et ça fait
v r o u mcoucou, vous êtes prêts à attacher vos ceintures pour cette grande aventure? chouette parce que j'avais écrit cette histoire en brouillon et tout et au moment de relecture et de mise au propre je me rends compte que c'est vraiment putain de long et que je suis obligée de tout découper et j'ai même pas fini le brouillon original donc on s'accroche je pense qu'en 4 parties ça sera fini je P E N S E
allez besous
Le royaume allait fêter les dix-huit ans du Roi dans quelques mois. Un soulagement pour ceux qui pensaient qu'il allait prendre en maturité et décider de revenir sur les décisions qu'il avait prises il y a une ou deux années concernant l'intégrité des Rang sociaux et Sanguins du royaume à la cour et de les faire participer aux décisions importante en leur permettant de voter également.
C'était grâce au Roi que certaines taxes et autres redevances avaient disparues ou avaient été redistribuées à toutes les couleurs de Sang qui existaient. Même aux Violets.
Une majorité du royaume était évidement en accord avec le Roi, d'où ces nouvelles lois, mais il restait toujours quelques nobles mécontents de devoir donner une infime partie de leur richesses pour contribuer au bien être du pays.
Thomas disait qu'il prendrait ces avis en compte, lorsqu'il aurait fini les affaires plus urgentes.
Les affaires plus urgentes étaient actuellement de courir aux côtés de Damien comme si sa vie en dépendait parce qu'ils avaient volé trop de bouffe dans les cuisines du château, et le chef avait commencé à s'en apercevoir.
Les chef les avait laissés passer pendant plusieurs mois, mais à l'approche de l'anniversaire du Roi, il ne pouvait pas se permettre de laisser de la nourriture disparaître de sa cuisine, sinon il allait devoir avoir à faire avec la Reine.
Alors il coursait difficilement les deux jeunes imbéciles dans tous les couloirs du château.
Thomas et Damien avait de plus en plus de mal à courir, leurs côtes leur faisant trop mal à force de se tordre de rire et de trébucher dans tous les meubles et tous les tapis qui croisaient leur chemin. Ils avaient beaucoup de mal à respirer ou à se calmer, encore plus à communiquer. Mais ils couraient. Ils coururent jusqu'aux appartements du Roi, où ils réussirent à s'enfermer en claquant les lourdes portes, toujours en riant les larmes aux yeux et les crampes aux zygomatiques.
Damien déposa le butin sur une table quelconque et partit s'asseoir sur son fauteuil fétiche.
"Mais t'es con, hein, l'interpella Thomas, son sourire toujours présent au coin de ses lèvres. T'es vraiment con, pourquoi t'as couru comme ça ?
- Eh, oh c'est toi qui m'as dit que t'avais faim, pour commencer, et après j'ai juste répondu à mes instincts de survie basique. Il avait des gros couteaux quand même."
Le brun ricana en s'asseyant à son tour sur le fauteuil qui faisait face à Damien. Une disposition qu'ils avaient crée la première fois que Damien était entré dans ces appartements vastes et quand il n'osaient encore s'asseoir nulle part sans avoir peur de tout casser.
Thomas était tombé sur le fauteuil avec la grâce d'une otarie malade. Une otarie malade royale. Damien sourit.
Il contempla ses alentours et s'attarda sur le bureau.
Le bois ne pouvait plus être distingué tant il y avait de feuilles volantes, de dossiers notés "URGENT" aux côtés des cadavres de brouillons tachés d'encre noire, bleue et rouge où la noirceur s'accumulait à tel point que les écrits brouillés étaient illisibles malgré l'écriture habituellement soignée de Thomas.
