Recueil d'os

newt, 04h37

Qu'est ce que je dois faire? est ce que quelqu'un dans ce monde à la moindre idée de ce que je dois faire maintenant ?

doux et vicieux souvenirs, sortez de mon esprit sur le champ.

Pourquoi moi? pourquoi fallait-il que je m'attache autant à une personne aussi compliquée que toi ? La première chose que j'ai remarqué chez toi, c'est ce voile de douleur dans tes yeux, celui que tu t'efforces de cacher, de transformer en regard rieur. mais je l'avais vu. lorsqu'on s'est rencontré, mon but était de t'aider, je voulais transformer cette faiblesse en force. je ne pensais pas que le fait d'essayer de t'aider à t'envoler pouvait me brûler les ailes à ce point.

Je t'aime thomas, je suis amoureux de toi, je t'aime toi, ton regard brun si puissant, ta cicatrice sur l'avant bras droit, ton sourire, ta façon si adorable de te mordiller la lèvre, ton humour et ta repartie. j'aime ton mal-être car il fait parti de toi, j'aime ta façon de détourner la conversation lorsqu'elle se dirige vers toi. j'aime le défi que je peux lire dans tes yeux quand je résiste à tes avances. j'aime cette façon si particulière que tu as de m'embrasser, cette délicatesse dans tes mains lorsque tu me touches, comme si j'étais un petit objet de porcelaine. j'aime tes bisous. tes bras sont pour moi le meilleur endroit du monde. je n'ai jamais passé de nuit plus douce que celles que je passais dans tes bras. j'aime nos discussions endiablées, sur des sujets plus ou moins importants. j'aime les théories que nous élaborions ensembles sur le monde, sur notre futur. j'aime ta fâcheuse tendance à vouloir tout contrôler même si en ce moment je préférerais la brûler et lui éclater la tête sur la vitre. (nda: merci dadju) j'aime la connexion de nos âmes, la connexion de nos corps, la tension électrique que je ressens quand tu me sers fort dans tes bras.

Alors thomas, s'il te plaît, arrête de douter de toi, arrête de croire que je suis trop bien pour toi. arrête de douter de ce que je peux t'apporter car je ferai tout pour t'aider.

Mais si tu continues à te renfermer sur toi, si tu continues à te laisser sombrer sans essayer de remonter à la surface, je ne peux rien faire pour t'aider car je me brûlerais les ailes à nouveau.

tu m'as dit que tu préférais faire rire les autres pour éviter de pleurer, que tu aimais cette façon de vivre car tu contrôlais tout. tu m'as dit que notre relation te faisait peur car tu ne contrôlais rien. que je t'envoyais dans un autre monde. c'est réciproque, même si je ne te l'ai jamais dit.

Tu parles comme si tu avais tout vu, tout vécu alors que tu n'es même pas encore majeur. tu parles comme si tu connaissais chacune de tes facettes, comme si tu savais pertinemment comment tu allais réagir face aux sentiments que tu as pour moi.

J'ai toujours cru au prince charmant, au prince qui avait été blessé et qui ne voulait pas se réattacher à quelqu'un d'autre. mais dans les contes de fées, il finit toujours par rencontrer la bonne personne et par se laisser aller à ses sentiments pour elle. la vie n'est pas un conte de fée.  à moins que je ne sois pas la bonne personne, est-ce que c'est moi le problème ?

donc j'ai décidé de prendre mes distances, de te laisser avancer dans ta vie, en espérant que tu rencontres cette personne. mais pourquoi commences tu as réagir seulement lorsque je suis sur le point de te laisser tomber ? pourquoi remets tu toutes tes paroles dures en question lorsque je suis sur le point de partir ? tu sais très bien l'effet que tu as sur moi. laisse moi une chance. laisse moi te prouver que tu es une personne qui mérites d'être aimée. accepte tes sentiments.

suis-je égoïste de penser cela ?

je ne peux pas vivre sans toi, je suis dans un état d'esprit ou je ressens un vide. c'est toi. il me manque quelqu'un dans ma vie. tu as été tellement présent ces derniers mois que cet arrêt brutal m'a donné envie de tout lâcher.

je t'aime thomas. je suis amoureux de toi, et de toi tout entier, de tous tes défauts et de toutes tes qualités.

j'ai compris que tu ressentais la même chose, et voir que tes sentiments ne suffisent pas pour que tu te laisses vivre me rends encore plus triste.

est ce que je dois continuer d'espérer que tu ai ce déclic que j'attends depuis plus de 8 mois ?

775 mots.

je suis désolée, il m'est impossible d'écrire des os joyeux en ce moment. peut-être que d'ici quelques temps je pourrais, ou peut-être que ce sera pire, je n'en ai aucune idée. pour la fiction, je pense la mettre en pause pour le moment.