7 : Tout va bien se passer

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Un meurtrier court en ville.

C'est la dernière chose que Richie Tozier à entendu avant de se réveiller totalement sonné au milieu du salon. Ses parents affichent une mine inquiète et demandent sans arrêt à leur fils ce qu'ils se passe.

Rien du tout. Je vais bien... J'ai juste faim. Ces mots il les répète une dizaine de fois avant que ses parents le laissent tranquille. Il fait en sorte de cacher les griffures de ses poignets, attrapé un paquet de chips à l'envolée puis disparaît dans sa chambre.

Une fois la porte fermée, le silence s'installe dans la pièce et les larmes commencent à rouler sur son visage. Il finit vite dans un coin de sa chambre, replié sur lui même. La tête entre les bras et posée sur les genoux, il sanglote sans arrêt et se retient d'hurler. Son corps est prit de nombreux sursauts à chaque sanglot et les voix reviennent et se bousculent dans sa tête. Il se traite de moins que rien, de déchet, de connard mais surtout d'erreur. Il n'a rien a faire dans ce monde, il ne le mérite pas.

Alors il sort le carnet que sa mère lui a acheté pour y écrire ses sentiments, sa situation actuelle avec des mots dont il n'imaginait même pas l'existence.

Soudain  il relève la tête en vitesse lorsqu'il entend quelque chose sur sa fenêtre.

C'est Eddie.

Le petit brun à prit la décision de venir voir son petit ami après l'annonce qui a été faite plus tôt en se doutant de l'état émotionnel de Richie et de sa fragilité en ce moment.
Le bouclé ne laisse même pas échapper un sourire mais va ouvrir à son petit Eds, sa spaghetti, son Eddie-chou pour le faire rentrer et échapper du froid extérieur.

A peine il eut passé sa deuxième jambe par la fenêtre, Eddie attrape Richie qui tombe a genoux au sol. Il le serre dans ses bras et essaye de contrôler ses sanglots bruyants. Il dépose des baisers sur son front et joue avec ses cheveux, ce qui a le don de le calmer. Alors il arrête ses pleurs et relève la tête quelques secondes avant de la poser sur l'épaule de son petit ami.

"- Je suis la maintenant... tout va bien se passer" dit Eddie en continu.

Il dépose un baiser sur sa joue droite pour y retirer la larme qui pend, fait de même à gauche puis dépose ses lèvres sur celles de son Richie.

Prit de tristesse et d'amour, Richie intensifie le baiser en déposant ses mains sur les joues de son petit ami. Il commence à lui faire des baisers langoureux et sent l'excitation monter en lui. Alors il commence à placer ses mains sous le pull de son petit ami pour lui signaler qu'il va le retirer. Mais le petit brun le stoppe dans son élan.

"- Richie... c'est pas que j'en ai pas envie avec toi, c'est juste que... la maintenant je trouve que c'est pas une bonne idée." Réplique Eddie.
"- D'accord spaghetti... tant pis"
"- Une autre fois... la je veux pas qu'on le fasse alors qu'on est dans une situation complexe... puis y'a tes parents à côté."
"- Oui oui t'as raison Eds." Dit le plus grand en embrassant encore une fois son petit ami. "Mais ça n'empêche pas que je peux te préparer à la prochaine fois"
"- De quoi ? Comment ça?"
"- Je sais pas, peut-être comme ça" dit-il en deposant des baisers sur sa nuque. "Ou comme ça" en descendant ses mains au-dessus des fesses du plus petit.

Eddie prend du plaisir au jeu de Richie mais il ne peut pas maintenant. Il doit se contenir parce que avant tout, son petit ami va mal et essaye juste d'éviter le problème.

"- Richie... On peut arrêter s'il te plait... Je suis pas encore prêt." Si tu l'es. Ajoute Eddie.
"- D'accord Eds."
"- M'appelle pas comme ça"
"- Arrête tu adores ce surnom"
"- Alors ça non"
"- Si je le vois sur ton visage"
"- Bon autant clore ce débat sans fin... Richie est-ce que ça va ? Je suis pas venu jusque ici pour rien, je veux savoir si tu vas bien. "
"- J'ai deux réponses, c'est déjà trop pour moi."
"- Richie sérieusement s'il te plait. Je peux pas t'aider si tu me dis pas comment tu te sens."

Richie hésite un instant avant de répondre à son petit ami qui donne l'air d'être calme alors qu'au fond, il est tout aussi paniqué.
"- Je m'en sortirais jamais ! Tu comprends pas je l'ai tué ! J'ai du sang sur les mains et je veux pas faire de mal à quelqu'un d'autre ! Je deviens fou !"
"- Tu me feras jamais de mal... Je le sais... j'ai confiance en toi. Et tu sais quoi ? On a qu'à être fous ensemble."
"- Je... Eds j'ai tellement de choses à te dire encore mais j'arriverai pas à le faire, mais quelque chose peut le faire à ma place."
"- C'est quoi ?"

Le bouclé tend un petit carnet marron à Eddie.
"- La seule chose qui connaisse tous mes sentiments... t'étonne pas si tu vois souvent ton nom dans les points positifs de ma vie."
"- Richie tu vas vraiment me laisser lire ton journal intime ? Tu sais que t'es pas obligé"
"- Si Eddie... Je veux de l'aide mais j'ai pas les mots maintenant. Mon corps ne réagit pas avec mon esprit alors autant faire en sorte que je puisse te communiquer la vérité."
"- T'es sur Richie ?"
"- Oui... J'ai confiance en toi."

Il ouvre le livre sur la première page et remarque qu'il y en a une vingtaine d'écrites. Il n'a ce carnet que depuis 2 semaines environ mais ces derniers temps, il se passe beaucoup d'événements négatifs dans sa vie.
Il lit attentivement les mots du jeune homme et ressent la sensation qu'il a en lisant ses maux. Il est brisé.
Mais d'après ce qu'il a écrit, il est le seul capable de recoller les morceaux rien qu'en étant en sa présence.

De nombreuses fois il voit son nom apparaître. Mais le mot le plus récurrent reste "mort" ou des termes en rapport avec. Il est totalement hanté par la mort de l'homme et ça a provoqué toute une obsession autour de sa propre mort. C'est pour cela qu'il rend sa souffrance intérieure, extérieure; c'est pour ça qu'il a essayé de faire ressortir son envie de mourir, en l'infligeant a son corps.
Il a besoin d'exterioriser ses sentiments auprès de ses parents, des losers, d'Eddie, des professeurs, de la police, de n'importe qui capable d'écouter.
Mais Eddie est le seul capable de comprendre.

Alors que le petit a fini de feuilleter le carnet de Richie, il le regarde avec tendresse et lui fait signe de venir se réfugier dans ses bras. Bien qu'il soit plus petit, Eddie enroule ses bras autour du corps svelte du grand bouclé.

Puis après quelques larmes versées par les deux garçons, Richie chuchote quelques mots a Eddie.

"- Prépare tes affaires, demain soir on disparaît de la circulation."

Coucouuu me revoilà avec un nouveau chapitre :)
J'espère qu'il vous plaît parce que j'ai mit pas mal de temps à l'écrire.

J'ai écouté en boucle Mind is a prison de Alec Benjamin en écrivant alors c'est possible que des fois, mes phrases ressemblent aux siennes mdrrr, puis j'ai aussi écouté Paralyzed de NF alors pareil que pour Alec :)

Donc voilà voilà je vous souhaite une bonne journée/ soirée et je vous dit à bientôt 💞

Let's Be Crazy // REDDIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant