Cette même nuit, Eddie est incapable de s'endormir. Son esprit fait tourner en boucle les informations de la journée alors, bien qu'il soit fatigué, il ne peut pas dormir.
Après une observation détaillé du plafond blanc et de la fissure à droite de la pièce, Eddie se redresse un peu et se retrouve assit sur son lit, la couverture sur les cuisses. Encore il observe sa chambre, elle est terne se dit-il.
S'assoir sur son lit n'a rien changé sur son incapacité à dormir et son ennuie.
Si Richie était là, je m'ennuierai pas. Se dit-il à nouveau.Ainsi lui vint une idée. Il descend de son lit doucement pour ne pas réveiller le monstre de la chambre d'à coté, enfile un manteau par dessus son pyjama et change son short par un jean pour ne pas prendre froid.
Toujours avec beaucoup d'attention, il descend les escaliers, en évitant la troisième marche bancale, enfile une paire de chaussures quelconque et sort de chez lui.
Il va aller voir Richie, il va régler tous leurs soucis et l'embrasser comme un fou, parce que c'est ainsi qu'il l'aime.
Peut-être que Richie dort. Il s'arrête en plein milieu de sa marche pour réfléchir à l'éventuelle possibilité que Richie dorme. Mais Richie ne dormira pas, alors il continue sa marche.Sur son chemin, un obstacle apparaît. Patrick Hockstetter. Il est la nouvelle grande brute du lycée en prenant la place de son ami (ou plus), Henry Bowers, qui a disparu.
Il commence à s'approcher en pointant Eddie du doigt et en lui hurlant des "toi !" à répétition.
Alors Eddie court, en changeant de direction.Il se retrouve à courir dans une ruelle, celle où les parents de Mike ont décédé, avant de réaliser que c'est un cul de sac. Il est dans une impasse.
Il ne peut plus faire demi tour car Patrick est en train de courir dans sa direction.
Il va me tuer, je vais mourir, je fais quoi moi maintenant ? Je le laisse me tuer ? Ou... Il n'a pas fini sa réflexion qu'il se retrouve le dos contre le mur, et l'haleine fétide d'Hockstetter qui agresse son nez, sa main posé sur son torse pour qu'il ne puisse pas bouger."- Alors tapette, ton petit chéri est pas la pour te protéger aujourd'hui ?"
"- De quoi tu parles ? Et je suis ni gay, ni en couple !"
"-C'est sur que se rouler des pelles dans les salles vides avec son "ami" c'est pas gay du tout."
"- Parle pour toi alors... attends ça veut dire que tu nous as vu ?"
"- Oh oui, t'as oublié qu'y a des petites fenêtres sur les portes ? Je voulais voir si le prof était la et surprise, c'était deux ados avec les hormones en feu."
"- Merde."
"- Mais j'ai pas vu que ça."
"- De quoi tu parles maintenant ?"
"- La forêt. Le 1 septembre..."
"- Oh putain de merde."
"- Tu peux le dire. J'étais la, je cherchais Henry dans des coins ou on allaient parfois. Et j'ai entendu des bruits dans les bois et puis j'ai vu la cabane. Quand je suis arrivé au niveau de la cabane, Richie venait de planter le bout de verre dans la gorge du mec et toi t'étais en train de tétaniser contre le mur."
"- Et... et t'as rien dit ?"
"- Non. Je vous aime peut-être pas, mais j'ai bien vu que c'était pas un meurtre volontaire."
"- M-merci... Je suppose que c'est ce que je dois dire."
"- Alors maintenant" il appuie un peu plus fort sur le torse de l'asmathique "Vous avez pas intérêt à faire un pas de travers, sinon je vous balance. Ça fait deux fois que je vous protège amors faites bien gaffe."Il finit par lâcher Eddie qui a retenu son souffle tout le long de la discussion, et disparaît dans la nuit.
Eddie reprend son chemin vers la maison de Richie avec en tête toutes les choses qu'il doit lui dire. Il est déterminé à retrouver son meilleur ami et son premier amour.
Mais, en observant que sa montre affichait 00h23, il fit demi tour pour retourner chez lui, en pensant que Richie serait endormie à cette heure là.
Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'à 00h23, Richie était en train de plonger dans un sommeil sans réveil.---------------------------------------------------------
Il est maintenant 6h et Eddie est réveillé. Enfin, il n'a pas dormi.
Comme il l'avait prévu hier, il se dépêche pour retrouver Richie chez lui.Richie programme toujours son réveil pour 6h30 comme ça il a le temps de déjeuner et de se préparer avant de venir chercher Eddie a vélo.
Alors, cette fois Eddie a prit de l'avance pour être présent à son réveil.Il arrive au domicile des Tozier vers 6h20. Les lumières sont toutes éteintes alors il en déduit que tout le monde est endormi.
Il se dirige vers la fenêtre du bouclé, l'ouvre avec précaution pour ne pas faire trop de bruit, puis s'introduit dans la chambre de Richie.Il était sur le point de s'assoir sur la chaise du binoclard mais il fut surpris de voir que personne n'était dans le lit.
Alors il se dirigea vers la cuisine qu'il connaît tant mais ne trouve pas Richie.
Sans trop savoir pourquoi, il sent de l'angoisse monter en lui. Il n'y a pas un bruit, ce qui a le don de le paniquer encore plus.Puis il voit par dessous la porte que la salle de bain est éclairée alors la pression redescend.
Richie est sûrement en train de se laver. Il ferme jamais les portes à clés... Mais je risque de le voir nu... au pire c'est pas si dérangeant que ça... EUH.Eddie toque une premier fois à la porte, puis une deuxième fois. Mais il n'a pas de réponse.
"- Richie ?"
Il continue de toquer.
"- Rich c'est Eddie. Je peux entrer ?"
Pas de réponse.
"-Bon écoute c'est pas ma faute si je te vois nu."
Pas de réponse.
"- Bon j'entre."Mais en poussant la porte, Richie n'est pas nu.
C'était la petite surprise du jour :)
Le chapitre est plus court volontairement parce qu'il sera en 2 parties (et parce que je voulais le poster aujourd'hui et j'aurai pas eu le temps en entier mdldm)Enfin bref, je vous fais des gros bisous en espérant que le chapitre vous a plu :)
Et je vous souhaite une très bonne année 2020, plein de bonheur et de santé puis tout ce qui va autour :)A l'année prochaine :) (ok j'arrête avec cette blague)
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Let's Be Crazy // REDDIE
Fanfiction"- Je m'en sortirais jamais ! Tu comprends pas je l'ai tué ! J'ai du sang sur les mains et je veux pas faire de mal à quelqu'un d'autre ! Je deviens fou ! - Tu me feras jamais de mal... Je le sais... j'ai confiance en toi. Et tu sais quoi ? On a qu'...