Jimin me harcèle, moi une pauvre petite fille sans défense, ouais moi aussi je me demande si il a vraiment que ça à foutre. Mais je m'en vais lui apprendre qui je suis à ce gars sorti de nulle part.
Il va voir...
PS : cette histoire n'est pas faite...
Sa tête. La première chose que je vois en me réveillant c'est sa tête.
Il est mignon quand il dort...
Je lui replace une mèche qui cachait son visage.
- Ça va mieux ?
- Mmh?
- Tu te sent mieux qu'hier ?
- ...oui.
- T'as faim ?
- Non.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Dis ?
- Quoi ?
- Je comprends pas trop, quelle relation on a.
- Moi non plus. Il sourit.
- Qu'est ce qu'on fait alors ?
- Embrasse moi
Il se rapproche doucement et m'embrasse tendrement, il me sert en me tirant vers lui par la taille, je lui caresse la joue en le regardant m'embrasser. Il est doux... Trop doux.
- Alors ?
Il me sort de... Qu'est ce que c'était, ce songe, cette vie presque parfaite ? Pourquoi je pensais à ça d'ailleurs ? Est ce que c'est ce dont je rêve au plus profond de moi? Toutes ces questions de vie que je n'ai pas l'habitude de me poser... D'ailleurs cette situation dans laquelle je suis me semble trop irréelle...
- T'es sûre que tu veux pas genre des biscuits ou une clémentine ?
- Non merci je crois que je vais rentrer chez moi en fait.
- Ah, ok.
Je passe alors au dessus de lui mais ayant oublié que nous étions en fait depuis le début peau contre peau presque nu collés, j'eus un frisson lorsque j'enjambais sont corps pour pouvoir passer, non sans peine. Il a remarqué que je galèrais alors il se redresse pour partir mais surprise je perd l'équilibre, l'attrape par le bras pour me retenir, mais l'emporte dans ma chute. Il se retrouve sur moi à me chevaucher et je me retrouve à toucher son torse, nu.
- Pardon désolé j'avais pas prévu dans mes calculs que tu te déplaces aussi alors du coup tu
- T'inquiètes c'est pas grave.
Il se lève, je lui tend les mains pour qu'il m'aide et c'est ce qu'il fait. Je lui demande finalement une clémentine puis la mange sur le canapé en vitesse devant la télé.
- Tu vas à la soirée ce soir?
- Oui, comme tout le monde.
J'avais remarqué son ton sec depuis tout à l'heure.
- Ça va ?
- Non.
- Ah ?
- Et ouais t'es pas la seule à avoir une vie de merde.
- J'ai jamais dis le contraire, et je m'en vente pas. T'es juste la deuxième personne au courant.
- C'est qui l'autre ?
- Le connards de policier qui a jeté ma pleinte à la poubelle.
Un silence assez long se créé dans la petite pièce. Alors pendant que je finis de manger ma clémentine il part se maquiller pour se mettre du crayon noir sous les yeux ce qui, quand il revient, je trouve lui donne un style sombre.
- Bon j'ai besoin de faire des trucs aujourd'hui alors il faut que tu partes.
- Oui non mais t'inquiètes j'ai à faire aussi.
Pendant que je me rhabille je sent son regard sur mon corps.
- Bon bah j'y vais du coup.
- Ok bah à ce s...
- Mm?
- Non rien salut.
- On se verra sûrement ce soir du coup.
- Ouais.
Je sais vraiment pas comment on est censé se dire au revoir. Alors je prends l'initiative de lui faire la bise. Il se laisse faire mais ne me l'a rend pas. J'allais passer le pas de la porte mais je m'arrête et me retourne.
- On a quoi comme relation ?
Je lui pose cette question comme un enfant poserait une question à laquelle son parent ne pourrait pas répondre ou du moins aurait du mal.
- À toi de me le dire...
- J'ai pas vraiment de réponse.
- Moi non plus.
- Qu'est ce qu'on fait alors?
- ...on en parlera plus tard.
- Ok.
Je me retourne et sent la porte se refermer derrière moi. Je ne vais pas en cours et rentre chez moi pour être en forme de soir. Je sent que ça va être compliqué...
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