Nos PROBLÈMES

CHAP 5

Ça fait deux fois en une journée que je me réveille sans me rappeller où je suis. Je suis dans un lit, assez mouelleux par ailleurs, les lumières sont éteintes. Enfin presque toutes, j'arrive à voir un fils de lumière à deux mètres du lit. Je m'essaye à me lever, pour voir si j'ai toujours des vertiges mais ça a l'air d'aller. Je continue sur ma lancée en me dirigeant d'un pas lent vers la porte.
Je me cogne un orteil sur un pied de table.

J'me suis niquée le pieeed...

Aillant trop peur de m'asseoir par terre pour me tenir le pied par crainte de me taper contre autre chose, je continue mon chemin pour quelques secondes plus tard ouvrir la porte.
Elle s'ouvre sur un petit salon éclairé par la seule lumière bleutée de la télévision. Je m'approche du canapé et découvre un Jimin endormi, une télécommande dans les mains. Je contourne lentement le canapé pour ne pas le réveiller, prend la couverture qui était par terre et lui met dessus en m'installant à côté de lui.
En m'assayant je le déséquilibre et il tombe sur moi le tête sur mes genoux.

Je me demande comment on peut être beau, mignon et sexy à la fois.

Étant fatiguée finalement moi aussi je décide de m'installer sur le canapé pour continuer ma nuit, quitte à m'allonger sur lui pourquoi pas. Je pose ma tête dans le creux de sa taille et calle ma main entre ses deux jambes pour pouvoir être sûre de rester en place pendant que je dormirais.

Je comate pendant un certain temps, sans me rendre compte du temps qui passe...

...

Je le sent se réveiller, et c'est à ce moment que mon corps commence à trembler.

- Qu'est ce que t'as qu'est ce qu'il se passe?
Il se redresse en vitesse à moitié réveillé et enfin je pense qu'il comprend ce qu'il m'arrive.

- Reste là j'arrive...

- Je risque pas de bouger de toute façon...

Il part dans la cuisine et reviens avec un verre d'eau.

- Tiens bois ça et ensuite déshabille toi.
Il commence à enlever son haut pour me faire découvrir un corps pas mal foutu.

- Tu crois que c'est le bon moment ?

- T'es con.

- Je peux garder mes sous vêtements au moins ?

- Mais oui c'est juste pour te réchauffer arrêtes de réfléchir maintenant et dépêche toi de te déshabiller.

Les tremblements se font de plus en plus fort et je peine à enlever mon t-shirt.
Lui par contre était déjà en caleçon.

- Tu p-peux m'aid...

J'ai du mal à respirer

Il se précipite sur moi et commence à enlever mes vêtements. Je pense que mes crises n'ont jamais été aussi fortes. Je commence à vraiment paniquer alors pour chercher du soutien je lui agrippe la main alors qu'il enlevait ma jupe.

- T'inquiètes pas laisse-moi faire ça va aller.
Il me dit doucement.

Après en avoir fini avec mes habits il me redresse pour me mettre en position assise sur le canapé, il attrape la couette qui était par terre me recouvre de celle ci et vient me rejoindre sur le canapé. Il se met en tailleur prend mes jambes et me tire jusqu'à lui pour ensuite entourer sa taille de mes cuisses. Ensuite il prend ma tête entre ses mains et me regarde droit dans les yeux.

- Ok maintenant regarde moi et respire.

Je le regarde de plus en plus paniquée et avec de moins en moins d'air dans les poumons. On pourrait d'ailleurs représenter mes poumons et l'air qu'ils contiennent comme une baignoire qui se vide petit à petit de son eau.

- Je v-vai-is m-mour-ir...
Des larmes commencent à couler le long de mes joues. Il les essuies avec ses pouces.

- Shhht calme toi essaye de reprendre une respiration normale.

- I-il y en ahh d-dans mon s-ssac.

- Arrête avec ça, arrête d'y penser. Si tu continues comme ça ce sera pire la prochaine fois et ça finira jamais. Fermes tes yeux maintenant et concentre toi sur ma voix.

Je ne l'écoute pas et m'accroche à lui en lui tenant fermement la nuque et en collant son front au mien.
J'essaye de régler ma respiration à la sienne.
Quelques minutes passent pendant lesquelles mon poul freine peu à peu.

- Ça va mieux là?

- Oui.

- Alors maintenant il faut que tu dormes, je vais te raccompagner à ta chambre...

- Je peux pas aller jusqu'à ma chambre, je sent pas mes jambes.

- Bon bah j'y vais alors.

Je le pousse et me retrouve sur lui.
Puis je me mets sur le côté en marmonnant tout en lui tenant le bras:

- Non reste.

Il murmure un petit ''ok'' et il vient se blottir contre moi.

- Mais attention je t'ais à l'oeil cette nuit.

- Et moi je te tiens, tu ne pourras pas aller la chercher.
Il me regarde dans les yeux.
- T'inquiètes pas si t'as une autre crise je le sentirais et je t'aiderais.

Il me remets une mèche en place et rapproche son visage du mien. Je ne recule pas et attend patiemment les yeux fermés l'impact. Je sent d'abord son souffle chaud sur mes lèvres, et puis petit à petit il m'embrasse en douceur. Je lui ouvre l'accès à ma bouche, et il accepte mon invitation. Nous passons encore un moment où le temps semble s'être arrêté. Et puis la fatigue nous gagnes et nous nous abandonnons dans les bras de Morphée.