Ma famille les esprits

Non, je ne suis pas seule !

J'ai du mal à respirer, mes poumons me font mal, j'essaye d'essuyer mes larmes, mais elles reviennent à chaque fois. Je me met à tousser tellement je pleure et que j'essaye de respirer, j'ai l'impression que mes pouvons vont se décoller... j'ai mal ... je suis fatiguée .... 

Je me suis endormie, il fait froid. Je me sens surélever, mais je n'ai pas la force d'ouvrir les yeux, tant pis, on verra plus tard...

Je me réveil sur un fauteuil en effet cuir, il y a des bureau partout, des adultes en uniformes bleu. Je suis dans un commissariat. Je me redresse à genou sur ce grand fauteuil.

- Ah tu es réveillée petite ! Comment tu te sens ? Me dit la voix chaleureuse d'un homme derrière moi.

- Euh ... bien je crois. Je me retourne vers lui, le regarde.

- Bon sang ! Qu'est ce que !! Sa voix est beaucoup moins douce, son visage fermé, il n'a plus l'air sympathique de tout à l'heure ... Pourtant ils devraient être habitué aux trucs bizarre avec les alters depuis le temps non ? Je baisse les yeux, honteuse. 

- M'approche pas, tu iras dans un orphelinat, ils viennent te chercher dans un peu plus d'une heure. Il ne me regarde plus, il me fait peur, je n'ose rien dire, je ne vois pas Buredo, je suis triste, je rapproche mes genoux contre moi, les encercles de mes bras.

Je ne sais pas depuis combien de temps j'attends, personne ne m'adresse la parole, j'ai entendu le monsieur dire qu'il fallait que je m'en aille vite, que j'étais signe de mauvais présage si je restais trop longtemps. Il y en a un qui c'est coupé avec une feuille, une autre qui c'est pris un coin de bureau, des maladresse de ce genre, ils disent tous que c'est de ma faute, mais j'y peux rien non ? 

Une dame qui doit avoir dans la trentaine entre dans le commissariat. 

- Je viens de l'orphelinat que vous avez appelé il y a 3 heures, je viens chercher une petite fille. 

Elle a un chignon serré, aucune mèche de ses cheveux noirs ne dépasse. Elle a une paire de lunette noir, assez petite posé sur son nez fin. Elle fait sévère. Mais peut être qu'elle est gentille et qu'elle est fatiguée de la route ?

- Ah vous en avez mis du temps ! Elle est la derrière vous pouvez la prendre. Dit l'homme d'un ton méprisant.

- Vous avez son nom, une quelconque information ? 

-Non, je m'en fiche, vous n'avez qu'à lui d'mander. Ses parents l'ont sûrement abandonnée.

Elle ne dit rien, regarde en ma direction, me fait signe de la rejoindre. Elle a un air légèrement surpris en me regardant, mais reprends de son sérieux. Je m'approche tout en baissant la tête. 

-Suis moi, je te poserais des questions en voiture. Son ton est toujours aussi ferme qu'avec le policier, au moins elle n'est pas différente.

En sortant du commissariat je vois Buredo qui est assis par terre en face de l'entrée. Je ne peux m'empêcher de sourire, je suis contente de le voir. Il se lève et viens vers moi. 

- Désolé je ne supporte pas les commissariat. C'est qui elle ? En désignant par la tête la dame devant moi.

- C'est une dame d'un orphelinat, je dois aller avec elle. Je chuchote, je ne veux pas avoir de réflexion de la femme devant nous.

Il fit un hochement de tête, il nous suit en montant dans la voiture avec nous. Elle s'installe au volant, me jette un coup d'œil avec l'aide du rétroviseur. 

Le silence plane, je n'ose rien dire. Au bout d'une dizaine de minute elle soupire puis se met à parler.

- Comment tu t'appelle, tu as quel âge ? Son ton est toujours aussi ferme, je crois que ça l'ennuie, elle doit sans doute le faire pour son travail.