La chambre

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Je continuai de fixer la porte de ma chambre. Ça faisait bientôt cinq jour que je la toisai. Cinq jours qu'Alexandre m'avait laisser planter ici comme une cruche.
Le premier jour, je m'étais remise en question.
Le deuxième, je m'en suis voulu.
Le troisième, j'étais en colère contre Alexandre.
Le quatrième, j'avais pleurer...Je ne sais pas pourquoi, mais savoir qu'Alexandre ne voulait plus me parler me fit mal au cœur. Je ne l'aimai pas, c'était trop top. Mais dire que je ne ressentais pas une certaine attirance envers cette individu serai mentir. La vielle femme que j'avais rencontrer le premier jour m'apportait de la nourriture à chaque repas. En revanche je ne touchais presque jamais les mets délicieux qu'elle me préparait.
Toc, toc, toc
On frappa.
- Oui ?, dis-je assez fort pour que l'interlocuteur derrière la porte m'entende.
- Descend au salon, gronda la voix d'un homme.
Alexandre.
J'entendis ses pats s'éloigner. Il devait déjà être en bas. C'est à ce moment là que je choisi de sortir du lit. Je n'étais habiller que d'un t-shirt, mais assez grand pour recouvrire mes fesses. Une fois dans le salon, je le vis dans un fauteuil en cuir. De sa main droite il tenait une clope, et de l'autre un verre d'alcool. Il avait retiré sa cravate et les trois premiers boutons de sa chemise n'était pas fermés. Sexy le futur mari, me souffla ma conscience. Comme si j'allais me marier avec lui... Pfff !
- Tu vas aller dans la chambre du sous-sol et te déshabiller, articula ce dernier sans la moindre intonations ni même émotion.
- Pour... Pourquoi faire ?, bégayais-je.
- Des questions, des questions... T'en a pas marre. Je te dis un truc tu le fais. Point !
- Jamais je ne t'écouterai !, protestais-je avec conviction. Un rire nerveux sorti de sa gorge. Puis, il pris son téléphone et actionna une vidéo. Sur cette enregistrement, on pouvait voir un homme au téléphone, en bas d'un immeuble en train de chercher ses clefs dans un sacs noir. En me rapprochant encore plus, je compris que l'homme  était...
- Stéphane !
- Je vois que tu a reconnu ton meilleur amis, pesta Alexandre. Donc écoute moi bien, Elena, si tu ne descend pas dans la chambre du sous-sol, je demande à l'un de mes hommes de baiser ton meilleur ami sur le trottoir et de tuer ta mère par la même occasion. Et sans plus attendre, je fis demi-tour afin de trouver le sous-sol. Je trouva enfin la porte de la chambre d'en bas et avant de prendre les escalier je l'entendit me dire:
- Ne garde que ta culotte.
****
Je m'étais assise sur le grand lit de la chambre hyper sombre (voir média). En culotte, j'attendais. Mes mains devenèrent moites. J'avais peur. Quand soudain, Alexandre apparut dans la pièce avec une cravate. Il prit ma tête et me banda les yeux. Il s'éloigna encore une fois de moi pour sortir de la pièce. Ses pats resonèrent encore. Que va t'il faire bon sang ? Je commençais sincèrement à perdre patience. Par dessus le marcher, je ne voyais rien. Mais je me devais d'être forte, pour ma famille au moins. À bout d'une dizaine de minute, j'entendis une fois de plus des pats. Mais cette fois-ci, il n'étais pas seul. À quoi il joue la ?
- Chers futurs collèges, je vous présente Elena, lança Alexandre au hommes qui l'accompagnait. J'allais enlever mon bandeau mais je sentis une main sur la mienne.
- Bouge ne serait-ce que d'un cil et je met à exécution mes menaces, me chuchota
Alexandre aux oreilles. Il recula.
- Donc comme je disais, voici Elena. Pour vous montrez ma bonne volonté dans nos affaires, je veux bien vous la prêter.
- Comme vous êtes généreux, commença un homme.
- Il ne fallait pas, surenchèris un autre.
- Une nouvelle pute à ma collection !, continua un dernier.
Nan mais il est malade ce type ! Qui était-t-il bordel de merde !!!!! Il a bien dit qu'il ME "prêter" ou j'ai rêvé ?Que vont me faire ses trois hommes ? Je tremblais vraiment à présent.
- Je tiens juste à fixer une ou deux règles, s'interposa la voix d'Alexandre. Je ne veux aucune pénétration qu'elle que soit le genre. Vous ne l'embrasser pas sur la bouche. Et surtout vous ne lui faite pas mal. Est-ce bien compris ?
- Pigé ! (homme 1)
- OK. (homme 2)
- Pas de soucis ! (homme 3)
Déjà, je suis heureuse de savoir que je ne vais pas perdre ma virginité. En revanche, je sens que je vais pleurer toute les larmes de mon corps. Comment vais-je faire pour me regarder dans la glace maintenant que j'aurai été utiliser comme un vulgaire objet sexuel ? Une vague de nausé s'empara de moi lorsque que je sentis la main rugueuse d'un homme m'aggriper le sein gauche. Un autre s'approcha de mon coup et lui offra plein de bisous baveux. Et le dernier attrapa m'a jambe gauche avant de la parsemé de petite morsure.
(Pdv d'Alexandre)
Je voulais mourir. La voir ainsi ne me procurait aucun plaisir. Nan enfaîte j'étais jaloux de ses hommes. Personne ne devait la toucher à par moi... Pourtant c'est bien moi qui l'avait ramener dans cette galère. Huguesto lui embrassait le coup tel un homme en manque. Le pire n'était pas de regarder mais d'entendre chaque bruit de sucon ou même de gémissement.
Aimer-t-elle ça ?
Nan impossible !
Je me forçais à détourner le regard. Lorsqu'elle m'avait affirmé qu'elle était belle et bien vierge, j'ai péter un câble. Je ne savais absolument pas comment réagir. Je voulais la serrer encore plus fort contre moi mais en même temps la chasser. Une femme aussi innocente ne méritais pas un homme comme moi. La preuve, je l'avais emmener dans la chambre d' en bas. Pendant les cinq jours où nous nous  ne sommes pas vu, je l'avais entendu crier, pleurer et même rire toute seule. Je me tenais tous les soir à sa porte espérant qu'elle s'endorme vite afin que je puisse à mon tour aller dormir. Une femme aussi parfaite qu'Elena ne méritais pas ça. Il fallait que j'arrête cette mascarade.
- Enlever votre main ! Vous n'avez pas le droit !commença à crier Elena. Alexandre aide moi je t'en supplie. À ce moment là, je me retourna rapidement pour être de nouveau face à Chaton. Huguesto venait de plonger sa main dans sa culotte. Ni une, ni deux, je lui sauta au cou. Je le ruais de coup aussi violent les uns que les autres. Je m'arrêta quand une petite main se posa sur mon épaule.
- Alexandre, arrête s'il te plaît.
Ses yeux de bébé chaton me firent craquer et j'enleva ma veste afin de la déposer sur ses épaules. Il fallait qu'on parle...
(Pdv Elena)
Il venait de me sauver, certe, mais c'est lui qui m'avait mit dans cette merde. En le regardant dans les yeux je compris...
Il fallait qu'on parle...

Possessif Révolté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant