Texte: On pourrait presque y croire.

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« Tu crois que tout est possible, l’espoir qui se lit dans tes yeux est tellement grand qu’on pourrait presque y croire. »

Jeune enfant croyant tout connaître mais ne sachant rien vit plein d’amour. Elle court partout recherchant ce qu’il y a de plus beau en tout. Elle a ce don de toujours trouver cette beauté presque invisible même inimaginable.

Parcourant les champs et les rivières, survolant la vie les bras levés comme les avions. Elle ne sait pas que l’équilibre du monde qu’elle voit n’est qu’une illusion. Elle voit le rose partout même dans le noir.

Une rose parmi tant d’autre pour nous est La rose pour elle. Elle ne laisse personne à par. Réservée mais pleine de vie, elle goûte à cette âme innocente qui est en elle.

Touchant les fleurs du bout de ses doigts, marchant jusqu’à ne plus avoir de jambes, tourne sur elle-même jusqu’à tombée par terre. Elle vit comme bon lui semble.

Pleine de vie, elle est comme une rose qui s’ouvre au printemps. Belle, jolie, étincelante, brillante, éclairante, rassurante. Elle est comme un ange tombé du ciel.

Petite fille modèle, intelligente, brillante pour son âge, rêve de parcourir le monde.

Elle chasse tous les monstres de la vie. Petite étoile brillante parmi toutes les autres déjà éteinte.

On pourrait croire qu’elle va vivre une vie pleine de bonheur mais elle sera faite de peur.

Cueillir les fleurs, écrasé le blé, marché sur les cailloux, courir dans la boue. Elle connait tout ça.

Elle qui vivait de bonheur, sourire de ses parents, fierté de sa famille va être détruite.

La fille étincelante se transformera en une âme éteinte. Un paradis envolé, des nuages orageux.

Son petit monde paradisiaque, son soleil s’est éteint.

Elle avait les yeux plein d’étoiles ils brillaient comme la pleine lune. Les yeux grands ouverts, assoiffés de découvertes. Elle dévorait le monde du regard. Cette ombre d’étincelle qu’elle avait dans ses yeux est partit en un soupçon et puis la seconde d’après c’est effacé comme un humain de la terre.

Maintenant, ce regard est plus qu’un regard sans but, sans définition. Un regard mort. Tragique accident lui coûtant la vue. Elle ne verra plus le monde, elle ne pourra plus voir les belles choses.

Une enfance dérobée, pleinement vécue, plus que souvenir.

« La vue, un bénéfice de la vie. Qui aurait cru que cela aurait pu lui être enlevé ? »

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