Texte: Changement de nature.

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Changement de nature.

Tu changes, je ne te reconnais même plus. Je te vois comme une personne sans aucune émotion, marbre, stoïque, perdu, sans amour, sans vie, blafard. Je te vois comme une poussière parmi tant d’autre. C’est difficile à dire pour moi, moi qui ne voyais que toi, moi qui te différenciais si bien des autres, moi qui t’ais offert mon cœur, moi qui t’ai apporté tout ce qu’il te manquait, moi qui t’a donné ta chance, moi qui te reconnaissais et qui croyais que tu étais unique, moi qui me suis trompé.

Tu t’es perdu dans ce mirage. Je me perdais dans le mirage de tes yeux et toi dans celui de la vie. Tu t’es noyé dans cette eau impure et tu ne sais plus en ressortir. Tu t’y enfonces sans que je puisse t’en sortir. Cela me fait mal au cœur que malgré tout, tu t’es perdu dans tout ça.

Tu ressembles à tout le monde. Tu es devenu comme tous les autres. Il n’y a plus aucune différence entre eux et toi. Cela me désole. J’ai tant fais pour que cela ne se produise pas et voilà que tu tombes dans le panneau.

Tu es tombé dans le marais de la dépression, on n’en sort jamais. Elle te collera toujours au dos. Elle est comme la mort, toujours présentes, toujours derrière toi, toujours collé à ton dos, toujours à sourire quand le dernier pas vient, toujours à chercher la faille pour encore plus te détruire. Elles ont sut trouver la faille, la petite fissure qui se cachais derrière le bouclier de ton cœur. Elles ont sut le pénétrés sans que je ne le vois. Elles ont pris possession de ton être.

Tu déambules dans les rues avec la peur de mourir dans la tête, le regard perdu, l’espoir dérapant à chaque pas, les étoiles sans vie, l’air pollué emplissant tes narines, les mains tremblantes et moites, le sourire crispé, la voix sonnant fausse, le cœur remplit de bonheur irréel, la gorge sèche, la manière de déglutir très vite et bruyamment, le soupçon de peur sur les traits du visage.

Tu ne seras plus qu’un pantin facile à manipulé. Tu ne pourras plus te rebellé. Tu seras comme mort, mort dans mon cœur. Tu seras physiquement présent, mentalement absent.

Tu n’auras plus aucune raison d’être. Tu seras vide, le regard sur l’horizon lointain toujours changeant. Tu n’auras plus cette joie en découvrant le monde. Tu n’auras plus ce regard illuminant qui éblouissant mes journées. Tu ne seras plus le même. Tu ne l’étais pas depuis longtemps déjà mais je me refusais d’y croire.

Je n’ai pas sue te sauvé à temps. Ne m’en veux pas. Je n’y peux rien. T y es tombé tout seul mais je n’ai pas sue te gardé assez longtemps.

J’ai été ravie de te rencontré. Je ne vais pas restée plus longtemps. Ton regard est déjà trop perdu pour qu’il se révèle pouvoir encore changé.

Je ne saurais pas te sauvé de ta dépression. Je ne veux pas souffrir en te voyant tombé dans ce lac la tête la première et perdue. Il n’y a plus d’autre issue. Tu es tombé dans ce tourbillon. Je ne vais pas restée pour ne pas y tombé à mon tour. Je te quitte et espère te revoir dans quelques années, le regard de nouveau éclatant.

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