Rétablissement

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Il se laissa aller à un engourdissement qui se transforma vite en perte de connaissance dans ses bras. Il se savait en sécurité et hors de danger, contre ces épaules rassurantes et musclées, il dû bien l'avouer (hu hu hu). Lorsque le jeune homme revint à lui, la première chose qu'il sentit fut le moelleux du matelas, et, une fois ses yeux ouverts, le visage inquiet de Sherlock au dessus de sa tête. Il tenait un plateau chargé d'une tasse de thé, d'une assiette d'oeufs brouillés ainsi que quelques petits pains.

-Tu es enfin réveillé ! J'ai eu peur que tu y reste, tu était pâle comme un mort, et tu commençais à raconter n'importe quoi.

Et dans ses yeux, le convalescent pouvait réellement voir une trace d'inquiétude, ils semblaient dire « j'ai eu peur de te perdre », mais cette dernière observation, Moriarty ne faisait qu'espérer la voir. De son côté, Sherlock, lui le pensait vraiment, et lorsqu'il s'en aperçut, il en rougit si fort intérieurement, que cela finit par se voir ! Il se détourna bien vite, sous prétexte de chercher des couverts, mais pas assez vite pour que Moriarty ne vit pas cette rougeur aussi passagère que fulgurante, si bien que son teint à lui rosit également, croyant deviner les pensées de Holmes.

Il s'était écoulé une demi-journée avant que le rescapé ne reprenne ses esprits et il s'en écoula encore deux avant de pouvoir partir ; la poutre qui l'avait coincé avait sévèrement endommagée son abdomen et il devait par conséquent porter des bandages et éviter de bouger le plus possible. Il était bien trop faible pour pouvoir changer ses pansements  seul, c'était donc Sherlock qui s'en chargeait et Moriarty ne manquait pas de remarquer la légère rougeur de ses joues lorsqu'il remontait sa chemise, découvrant son torse pâle pour changer les fameux bandages.

Le convalescent ne tarda pas, grâce aux bons soins de Sherlock d'être remis bien vite, au grand regret de ce dernier. Ainsi donc, après moult remerciements, il prit congé du détective, non sans inviter son sauveur à venir séjourner chez lui quand l'envie ou le besoin s'en ferait sentir.

Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'à cause d'une lettre qui était arrivée chez lui durant son absence, il reverrai bien plus tôt que ce qu'il ne pensait le détective...

En effet, une fois rentré chez lui, il commença à ouvrir sa pile de courrier,  et tomba sur la fameuse lettre. Elle l'intriguait : elle était à son nom et portait le sceau du MI6. D'ordinaire, c'était à son frère qu'elles étaient adressées, ainsi, lorsqu'il eut finit de la lire, plus d'un aurait été étonné par son air surpris et par sa face décomposée.

La susnommée lettre exigeait de Moriarty qu'il se rende aux quartiers du service secret pour se voir confier une mission. Etant le frère du comte, il prendrait sa place pour une mission d'espionnage avec un autre membre qui remplacera l'inspecteur Lestrade, celui-ci n'étant pas disponible. Son nom n'était pas mentionné.

Il semblait que la mission n'était pas dangereuse, que ce n'était qu'histoire de surveiller un suspect qui n'était autre qu'un énième noble frauduleux dans une affaire de trafique d'opium. William ne s'inquiétait pas outre mesure ; ses affaires en cours étaient en bonne voie, et il commençait à s'ennuyer.

Ainsi donc, le jour suivant, une fois ses cours dispensés, à la sortie de l'université, il se dirigea vers le QG.

C'était une petite bâtisse, d'apparence modeste dont la façade ne comportait aucune enseigne ni fioriture. Elle était encaissée entre deux bâtiments massifs qui la dominaient de toute leur hauteur. L'intérieur, en revanche, était tout autre : le grand blason du MI6 s'étalait sur tout un pan de mur, la décoration, sobre et simple renforçait le côté militaire du lieu.

On le conduisit dans un petit salon attenant, réservé, semblait-il, aux hôtes de marques. Un autre homme s'y trouvait déjà, cet homme, Moriarty l'aurait reconnu entre mille. Cet homme, n'était autre que Sherlock. Manifestement, ils étaient aussi surpris l'un que l'autre !

Le moment de surprise passé, Holmes se leva pour venir le saluer chaleureusement. Mais, lorsqu'ils se serrèrent la main, ils ne purent s'empêcher de sourire un peu niaisement, au souvenir de leur aventure.

Je tenais à vous remercier de suivre cette fanfic, franchement, je ne pensais pas qu'elle plairait autant, donc je suis très contente, franchement, ça me fais chaud au coeur !! Merci !

En guise de remerciement, veuillez accepter cet extrait déniché sur pinterest 😄😄

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Moriarty x SherlockOù les histoires vivent. Découvrez maintenant