Mystère, mystère

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-Ecoutez, je n'ai pas beaucoup de temps avant qu'elle ne s'aperçoive de mon absence, je vous prierais donc de m'écouter sans m'interrompre.

Ils froncèrent les sourcils, mais acquiescèrent néanmoins.

-Pour commencer, je sais parfaitement que vous n'êtes pas frères, et encore moins Philip et Georges Havendish.

Sherlock ne pu retenir un haussement de sourcils surpris et Moriarty ouvrait des yeux étonnés.

-C'est moi qui vous ai invités ici et j'ai désespérément besoin de votre aide, vous êtes les esprits les plus brillants du siècle, vous, M. Holmes, détective reconnu et vous, lord Moriarty, consultant de génie. J'aurais aimé vous en parler moins précipitamment, mais c'est trop tard.

-Qu'y a-t-il de si pressant pour que vous perdiez à ce point vos moyens et votre bonne humeur, questionna Holmes.

-C'est la comtesse. Elle... Elle Oh mon dieu, c'est si affreux ! Elle tue des gens ! Je l'ai surprise pendant un de ses jeux morbide ! Elle était avec plusieurs hommes masqués et ils étaient réunis autour d'une chaise. Sur la chaise, il y avait ce... ce petit garçon ; Ils l'ont mutilé, défiguré ! Ils lui posaient des questions, et sil répondait mal, il le blessait !

-Des questions, de quel genre, demanda William, conservant tout son sang-froid.

-Je... Je ne sais plus. Sur de l'histoire, des mathématiques, de l'anglais !

-Mmm Savez-vous si cest la première fois, continua Sherlock, à-t-elle l'habitude de pratiquer ce type d'horreur ?

-Oui, c'est pour ça que je vous ai prévenu, je l'ai entendu dire qu'elle devait recommencer la semaine prochaine, mais au dîner, elle a chuchoté à son voisin « ce soir » après qu'il lui ai montré la photo d'un gamin ! Je... Je voulais vous contacter avant, mais elle semble ne pas vouloir me lâcher !

-Bien. Une dernière question, où l'avait vous vu, et surtout quand, lorsqu'elle faisait sa petite « réunion », reprit Sherlock, qui affichait désormais un visage fermé et concentré.

-Lorsque j'étais venue séjourner à Londres, chez elle. Il était tard, et je m'étais réveillée à cause d'un cri que j'avais entendu. Il semblait venir de la bibliothèque. Alors je m'en suis approchée, mais elle était vide. J'ai ensuite remarqué qu'un pan du mur était légèrement décalé, je l'ai donc poussé et j'ai vu ce... cette horreur !

-Merci, mademoiselle. M. Holmes et moi-même allons tâcher de faire le jour sur cette affaire.

Sur ce, les deux hommes la saluèrent avant de se rendre dans la chambre de Sherlock pour réfléchir à un moyen d'assister à la « réunion ». Du moins, ce fut ce qu'ils dirent à la marquise.

-Pour commencer, peut-on se fier à cette marquise, elle semblait déjà au courant de notre identité. Et surtout, si ses dires sont vrai, comment mettre la comtesse derrière les barreaux ? Questionna William.

-Il me semble que cette histoire est louche Comment aurait-elle pu se souvenir d'autant de détails après un tel traumatisme ?

-Et comment a-t-elle réussi à garder son sang-froid auprès de Sunnyweather ?

Toutes ces questions tournaient dans leur esprit, et déjà, ils avaient l'air d'avoir la solution. Aussi, ne prirent-ils pas la peine de s'expliquer tellement celle ci leur semblait évidente. Moriarty passa un coup de fil à une personne, Holmes à une autre, et une heure plus tard, tout était en place.

Ils partirent tout deux, le regard confiant et sûrs deux en direction de la fameuse bibliothèque. Tout les préparatifs s'étaient déroulés sans le moindre accroc, dans un calme de monastère, seulement ponctué de quelques rougissement impromptu suite à un contact physique involontaire (ou paaaaaas) des deux génies.

Ils ne doutaient pas de l'existence d'une pièce secrète dans la bibliothèque ; toutes les vieilles maisons en avaient au moins une. Non, leurs doute se portait sur autre chose. En fait, c'était plus qu'un simple doute. C'était une certitude.

Arrivés devant la pièce en question, après avoir traversé maints couloirs et emprunté maints escaliers, les deux hommes échangèrent un regard entendu, puis, poussèrent les lourdes portes en bois. La grande salle était lambrissée de boiseries, et de nombreux rayonnages chargés de livres encombraient les murs. Au fond, un des rayonnages semblait légèrement décalé par rapport aux autres. C'était le passage.

Mais, des deux hommes, seulement Holmes s'avança et en franchit le seuil. Le panneau coulissant claqua derrière lui, et l'on put entendre un déclic, signe qu'il était enfermé. Mais Moriarty ne s'en inquiéta pas le moins du monde.

Ils avaient prévu exactement ce scénario. A vrai dire, le jeune homme trouvait cela un rien ennuyant, bien qu'il soit heureux de passer du temps avec celui qui occupait la première place dans son cur. Il n'attendit pas longtemps avant d'entendre le « signal » ; un cri bref.

Me revoila !!! Je suis de retour pour vous jouer des mauvais tours (et faire des blagues douteuses) !! Ca vous avait pas manqué, hein ? Quoi qu'il en soit, cette histoire devrait être bouclée dans quelques segments, alors soyez encore un peu patients !

Moriarty x SherlockOù les histoires vivent. Découvrez maintenant