Chapitre 11.

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PDV de Lucy.

Je soupir une énième fois tout en fixant le plafond, ça fait une semaine que Léo est parti et je me retrouve seule avec l'appartement alors que je ne voulais pas rester ici.
Enfin, bref.

Je me lève de mon lit prête pour une nouvelle journée de travail, super.
Notez l'ironie.

On est lundi est je commence ma semaine dans l'entreprise de mon père.

Qu'est ce que je ne fairais pas pour lui.

Deux heure plus tard je me retrouve devant la grande bâtisse.
J'y entre et salut Elisa pour me diriger vers mon ancien bureau.

Je travaillais ici avant pour payer mes études et un petit studio.
Mon père m'a bien spécifié qu'il pouvait tout me payer mais j'ai toujours catégoriquement refusé.
J'ai toujours voulu réussir par mes propres moyens et non grâce à sa richesse.

Et j'en suis très fière désormais.

D'un certain côté j'suis contente de revenir ici, même si ce n'est que pour une semaine. Je vais pouvoir revoir tous mes anciens collègues de travails, voir mon père, Sting et d'un autre côté je pourrai voir Natsu..

Mais j'ai surtout hâte c'est de revoir mon amie ! Normalement elle n'a pas changé de post et travaillait avec Canna avant qu'elle ne se casse le bras et c'était ma partenaire lorsque je travaillais ici et avant que Canna ne me remplace.

Ça fait très longtemps que je ne l'ai pas vu, elle n'est pas amie avec mes amis voilà pourquoi elle ne vient pas lors des "réunions" où nous nous  réunions tous.

Je prévoyais de la faire intégrer au groupe mais je l'a vois rarement étant  entièrement dévoué à son post.
De ce que j'ai compris de mon père, si elle continu comme ça, elle sera promu au grade supérieur. Tous ce qu'elle a toujours voulu.

Après tout, pour l'instant elle travail que sur la paperasse et repond au téléphone pour "trier" les clients par catégorie pour savoir dans quel département les envoyer.

Et le grade supérieur, c'est à peu près le meme post que Sting. Parler aux clients, remplir leur dossier et les confier à leur supérieur pour qu'il s'occupe de ce même client.

C'est très compliqué mais mon père ne veut pas qu'il y'est d'erreur.
Il est comment dire ? Assez maniaque.
Et il déteste qu'on ne suive pas les règles qu'il a installé pour le bon fonctionnement de l'entreprise.

Une fois arrivé devant mon -provisoirement- bureau je pose mon sac dessus.
Je tourne la tête sur ma droite pour voir un autre bureau, la tête d'une blonde très clair appuyé sur celui-ci.

Je rigole légèrement, je parie qu'elle travail tellement, même chez elle qu'elle s'est endormi devant un document important.
Enfin, elle devrait vraiment y aller plus doucement, parce que je sais qu'elle aura cette promotion quoi qu'il arrive. Mon père trouve qu'elle fait du très bon travail mais qu'elle se surmene quand même un peu trop. C'est pour ça qu'il doit lui parler en même temps de lui annoncer son nouveau grade la semaine prochaine.

Je m'approche d'elle et secoue son epaule.

Elle sursaute, l'air complètement paniqué et une feuille collé sur sa joue.
Sûrement à cause de la bave.

-Je ne dors pas, c'est pas vrai. J'ai juste du mal à lire de loin ! Cris t-elle, comme si on l'avait prise la main dans le sac.

Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire devant son expression perdu et paniqué à la fois.

Elle n'est pas du tout crédible avec ce bout de papier sur la joue.

Elle cligne plusieurs fois des yeux avant de les écarquiller et me sauter dessus pour me prendre dans ses bras.

-Lucy, tu m'as tellement manqué ! S'exclame t-elle, enthousiaste.

Je rigole et la répousse doucement. Je perd mon regard sur sa joue où se trouve un petit intrut.

-Toi aussi tu m'as manqué, Mavis. Répondis-je le sourire aux lèvres tout en enlevant ce bout de papier qui ressemblais à un post-it.

Elle suit mon regard et rigole.
Puis, le désigne du doigt.

-Je crois qu'il m'a adopté. Lache t-elle.

Cette blague est nulle, vraiment nulle.
Mais Je rigole tout de même.

-Et moi je crois qu'il te faut une bonne nuit de sommeil. Je l'ai dit un peu plus sévèrement que je ne le voulais sur la fin de cette phrase.

Elle roule des yeux et part s'assoir.

-Je ne savais que j'avais une deuxième mère.

Elle lève les yeux vers moi.
Je lui souris, et lui lance un regard accusatrice.

-Tu sais très bien que j'ai raison.

Je soupir.

Elle soupir en retour mais ne dis rien.
Je décide de laisser tomber, pour cette fois.

Je m'installe dans mon bureau. Après quelques instants elle se retourne vers moi.

-J'aurais dû me douter que se serait toi qui remplacerai Canna.

J'ai l'air surprise.

-Mon p.. Je veux dire, Monsieur Heartfilia ne t'as pas prévenu ?

J'ai du mal avec le fait de devoir l'appeler "Monsieur Heartfilia" mais c'est les règles. Il y'a des employés qui n'aime pas beaucoup mon père et qui essaye de prendre sa place donc si un employé et trop familié, pour lui en tout cas, ou quelque chose du genre. Ils peuvent trouver comme excuse qu'il face du favoritisme ect..

Elle hoche la tête négativement mais reprend son sourire en se retournant vers son ordinateur.

-En tout cas je suis contente de travailler avec toi, comme au bon vieux temps. À t-elle dit en me lançant un clin d'œil.

Je souris vraiment.

-Tu l'as dit ! Moi aussi je suis contente de retravailler avec toi.

On se met vite au travail, l'absence de Canna a causé beaucoup de retard enfin rien que nous puissons régler.

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Je baille et m'étire sur ma chaise.

-Tu veux un café ? Je demande à Mavis à côté de moi, qui se frotte les yeux.

Elle baille.

-Oui, je veux bien. Merci.

Je lui fais signe de la tête et pars aux distributeurs.
Ils sont tous aux 3ème étages, question d'économie, notamment celui de Sting.

Et nous nous somme au 4ème étages.

Je monte dans l'assensseur.
Ça fait bien 3 bonnes heures que nous travaillons sur ses documents.
Franchement, pour être honnête. Cette partie ne m'avait pas manqué. Du tout.

Je déanbule dans le couloir. Et vois enfin la pièce où les machines sont disposés.

J'appuis sur un bouton et attend, le premier se fini et je commence par en faire faire un deuxième.

J'attends une minute, puis deux, puis trois, et quatre. Au bout de cinq minutes je commence à m'impatienter.

Sérieusement ? Pensais-je.

J'avais oublié à quel points ces machines fonctionnent une fois tout les trente-six du mois.

Je roule des yeux.

-Putain, tu vas fonctionner oui !?

Je tape piteusement la machine de ma petite force toute ridicule.

Mais un petit rire derrière moi me figé instantanément.

Ce rire. Je pourrais le reconnaître entre mille.

Je me retourne pour tomber nez à nez avec une touffe rose.

Amour à distance. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant