Amour à distance.

Chapitre 18.

Je lui jette encore un regard avant de chercher son numéro dans mon répertoire. Une fois fait, je l'appelle.

Elle répond tout de suite.

-T'es où ? Me demande t-elle directement.

-Coucou Mavis, je vais bien merci de demander. Et toi ? Blaguais-je.

Je pourrais presque la voir rouler des yeux à travers l'écran.

-Lucy, tu as une minute top chrono pour m'expliquer pourquoi tu m'as fait arrêter de bosser pour me mettre un lapin. UN LAPIN ! ça fait 30 minutes que j'attend !

Je rigole nerveusement. Je me doutais qu'elle serait fâché.

-Écoute je peux tout t'expliquer !

-je veux une bonne raison.

Un court silence s'installe.
Je rompt le silence.

-J'ai comment dire, eu un petit accrochage. Et j'aurais besoin de toi, pour me conduire chez Natsu pour le constat.

-Quoi !? Tu vas bien !? Commence t-elle a paniquer.

-Oui, oui je vais bien, ne t'inquiète pas.

Elle soupire soulagé. Avant que je la sens se crisper de nouveau grâce à sa respiration.

-T'es rentré dans la voiture de Natsu !?

On est amies depuis des années, alors elle connaît chacun d'entre eux. Et je lui parlais souvent de Natsu. Encore aujourd'hui, d'ailleurs.

-non, enfin si.. Commençais-je.

-Quoi ?! Comment ça, oui et non?

Je rigole légèrement.

-Écoute, Je t'expliquerais plus tard, tu peux juste venir nous chercher ? Je t'indique le lieu par SMS.

-Pas de problème, j'arrive.

Je raccroche. Et lance un regard à Zeleph.

-C'est bon elle arrive.

Il sourit.

-Bah tu vois que c'était pas très difficile.

Je rigole et lui tire la langue, telle une enfant de deux ans.
Suite à quoi il rigole une nouvelle fois.

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Une vingtaine de minutes plus tard, une belle voiture blanche fait son apparition à l'entrée du parc où on s'est installé.

Les dépanneurs sont arrivés il y'a un peu plus de dix minutes déjà.

La voiture s'arrête pour laisser sortir une petite blonde, aux traits inquiet.
Une fois qu'elle m'a dans son champs de vision elle se met à courir dans ma direction pour me prendre dans ses bras.
Elle me relâche et examine mon visage. Des qu'elle constate que je vais bien, elle me sourit et me frappe l'épaule.

-Aie. Je dis simplement en me tenant le bras.

-Ça c'est pour m'avoir fait peur.
Et ça c'est.. Elle me donne une pichenette sur le front. Pour m'avoir posé un lapin !

-AIE. Je pose brusquement mes mains sur mon front.

On se regarde droit dans les yeux avant d'éclater de rire. Mais elle s'arrête en remarquant la présence de Zeleph, qui la reluque sans retenu.

-Tu veux mes yeux peut-être ? Demande t-elle au concerné, blasé.

Surprit qu'elle s'adresse à lui, il reporte son attention sur ses yeux.