Chapter one

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« Même le plus long des voyage commence par un premier pas. »
-Lao Tseu

UN AN AUPARAVANT

Une alarme retentit pour mon plus grand malheur et me sort la tête de cet oreiller tellement confortable que j'en oublierai presque quel jour nous sommes.

Quel jour nous sommes...

Les Inaugurations !

Je m'enroule de la couette histoire de devenir un parfait saucisson pour ensuite me laisser tomber lâchement sur le sol tel une masse inerte.

Oui à dix-sept ans je fais toujours ça.

Je me dirige vers ce que l'on peut appeler une armoire dont la garniture est différente en cette occasion, à la place de mon habituelle combinaison noire, j'ai le droit à un petit... c'est quoi ?

Je déplie le vêtement et découvre un mot à l'intérieur :

« Uniforme. »

Bon okay...

Comme d'habitude ils ne comptaient rien me dire de plus et bien évidemment mes questions je pouvais me les mettre là où je pense.

Comme par exemple : pourquoi je dois porter ce truc ??

J'enfile ce que l'on m'a donné et fais coucou à la caméra positionnée juste au dessus de mon lit. Ça fait un petit moment que je l'ai remarqué mais j'ai l'impression que je ne suis pas très haut placer dans leur estime.

La caméra pivote en direction du mur.

Petite victoire...

J'avale ce qu'il me passe sous la main et commence à attendre comme une quiche devant ma porte malheureusement ce n'est pas moi qui décide si elle s'ouvre ou pas. C'est eux, comme toujours d'ailleurs. Cela fait bientôt je crois deux ans que je suis ici et par malchance sans aucuns souvenirs, c'est étrange ? Oui beaucoup trop.

Finalement elle s'ouvre sur une de ces machines du diable.

« Numéro Neuf veuillez me suivre. »

Je la suis, non sans pensais qu'un jour je les tuerai tous.

Le robot finit par me laisser dans un labyrinthe de scanner où je dois laisser mes empreintes et identifier mon visage ainsi que mes yeux en particulier puis encore quelques autres enregistrements qui selon moi ne servent à rien.

Au fil et à mesure que j'avance les battements mon cœur s'accélère et c'est étrange mais je n'arrive pas à mettre de mot sur ce que je ressens.

Je finis par sortir de là et prend l'ascenseur en face de moi, celui-ci me fait descendre au moins deux ou trois étages plus bas avant de s'ouvrir sur une salle pleine à craquer de monde.
Attendez deux seconde... de monde ?!
Je me recroqueville dans un coin de l'ascenseur.

Marie Jesus...

C'était pas prévu mais alors pas du tout ! Mon dieu c'est la première fois que je vois des gens ! Je savais que je n'étais pas seul mais... je ne sais pas comment réagir !

C'est tellement étrange.

Je décide finalement de me relever en espérant que personne ne m'est vu.

De part et d'autre de la pièce, de petits groupes de personnes discutent, rient, ou encore s'approche du buffet avec envie.

Toute cette foule réunis ici est vêtue à peu près pareil que moi mais semble beaucoup plus à l'aise, ils avaient étés prévenus ?

Je n'obtiendrai sûrement pas la réponse en restant dans la cabine de mon pauvre ascenseur.
Je décide donc d'aller faire un tour pour obtenir un plus d'info et surtout, quand aller commencer la cérémonie.

Depuis que je suis ici, on ne cesse pas de me rabâcher que c'est un événement extraordinaire et le plus important de ma vie mais malgré cela, ça m'emballe pas pour autant, du moins pas comme ceux qui font les fous dans un coin de la pièce,
bordel ils ont mangé quoi ?!

Je me fraye un chemin à travers la foule et je remarque que tout ces gens présents ici me dépassent TOUS d'au moins une tête et ils ont TOUS une large carrure, je fais pâle figure à côté d'eux.

Je passe peut-être un peut trop de temps à les reluquer, peut-être tellement que j'en oublie où je mets les pieds, en bref, je trébuche.
Mais au moment où je vais m'étaler magistralement au sol, on me retient par le bras.

Je tourne doucement la tête et encore une fois je n'ai pas de mot qui peut définir ce que je ressens, ce que je sais par contre c'est que mon visage a viré au rouge tomate.

Son visage fixait le mien comme si il y avait tout les plats du monde entre mes dents.

Je m'empourpre de plus belle.

Au secours, mon cerveau n'était pas préparé à ce genre de situation.

- Ça va ?

Oui, non, je sais pas !
Je m'écarte brusquement.

- euh n-non...enfin oui...

Plus nul tu meurs.

- Okay... je suis Douze et toi ?

Respire tu dois juste dire ton numéro.

- Neuf !

- Oh, tu dois être du sixième compartiment, on dit que vous avez pas la vie facile là bas c'est vrai ?

À vrai dire je n'étais même au courant que je faisais parti d'un compartiment, les machines m'ont encore caché des choses...

- Je suppose...

- Sinon j'ai entendu dire qu'une poignée de personnes aller rejoindre une section spéciale, apparemment ça ferait parti d'un programme expérimental ou quelque chose du genre.

Who... il sait en sait vraiment plus que moi.

- C'est impressionnant...

Lui ? Ou ce qu'il vient de me sortir ?

Les deux.

Il a ensuite décidé de me présenter à un petit groupe de personne avec lesquelles il bavardait, vu que j'étais seul.
Si je devais décrire mon sauveur, je dirais qu'il est grand, ce qui n'est pas étonnant vu que tout le monde me dépasse ici. Ses yeux sont vert, c'est ce que j'ai remarqué tout de suite même avant sa taille mais ce que qui m'a le plus marqué, c'était l'aura chaleureuse qui émane de lui.

Une annonce c'est fait attendre au bout de plusieurs heures nous expliquant que nous allions devoir encore patienter encore un petit moment. On nous a expliqué que nous avions des chambres de deux à notre disposition et que on devait dormir ici.

Douze m'a demandé si il voulait qu'on se partage la chambre et comme je n'avais personne d'autre à qui demander, j'ai dis oui ( grave erreur ).

À suivre...

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