The Lost Princess (En pause)

Le Royaume de Qarma

Bonjour tout le Monde, comment allez vous ? je vous souhaite à tous une bonne année, en espérant qu'il ne vous arrive que des choses biens. J'ai décidé d'essayer de publier un peu plus cette année, surtout que les idées fusent en ce moment ;) En tout cas, merci beaucoup pour votre soutien et je vous fais de Gros Bisous \(^v^)/

et encore BONNE ANNÉE 2020

Je me trouvais au centre d'une pièce sublimement décorée, tout le monde parlait et je ne savais pas qui je devais écouter. Sur le coup, je restai silencieuse attendant que quelqu'un me remarque. Mais rien, je fermai les yeux, réfléchissant sur qui voulait ma mort. Pour tout dire, je n'avais jamais su qui était mon ennemi depuis ma naissance. Soudain, je pensai au médecin qui s'était occupé de moi lors de mon entorse. Tout son être me faisait hérissé le poil. Je ne l'aimais pas, pourtant je ne l'avais jamais vu avant... Est-ce un réflexe ? Je tournai la tête vers mon père qui parlait avec Aditya, il était concentré et très sérieux. Il m'avait perdu si tôt alors qu'il me voulait depuis si longtemps. Je me levai et remarquai alors ma tante. Elle était pâle et semblait totalement perdue. Son regard était vide et quand il rencontra le mien, il s'enflamma de colère. J'avais tout gâché. Elle voyait sa fille sur le trône et depuis que j'étais là, elle voyait ce rêve s'en aller loin d'elle. Je passai à côté d'elle en essayant de l'ignorer comme je pus. Une fois la porte refermée, je soupirai enfin. Le silence s'installa tout autour de moi et je me calmai enfin. Ma mort ? Depuis mon enfance on voulait ma mort et ce n'était pas en devenant une princesse que ça allait changer quelque chose. En réalité rien n'allait changer et je me faisais que des illusions. Je ne pouvait rien faire, à part regarder et attendre. Je marchai dans les couloirs, l'âme en peine. Je ne savais plus quoi faire... devais-je m'en aller pour éviter un nouveau de briser le cœur à mes parents ? Je fronçai les sourcils tout en me demandant pourquoi j'étais encore en vie. Je tombai sur une cour où une fontaine où un paon en mosaïque miroitait grâce aux gouttes qui tombaient. Je m'y assis et caressai l'eau du bout des doigts.  J'y plongeai ma main avant de la mettre sur ma nuque. Le temps frais de mon royaume commençait à me manquer. La chaleur devenait de plus en plus accablante et ma peau très claire devenait rouge. Je devrais peut-être aller à l'ombre mais j'étais vidée de toute mon énergie.

_ Vous allez avoir une insolation, si vous restez au soleil.

Je relevai la tête en entendant la personne s'approcher vers moi. Une grande silhouette se forma devant moi et une exclamation se bloqua au creux de ma gorge. L'homme devant moi était au-delà de mon imagination. Il tenait une tenue traditionnelle d'un pays qui m'était inconnu. La tenue ressemblait un peu à la tenue de Zuko dans Avatar, le dernier maître de l'air. Les couleurs noires et bordeaux mettaient en valeur sa peau basanée. Il tenait d'un main une épée sertie de pierres précieuse et la lame légèrement visible était d'une noirceur implacable. L'homme ne portait rien sur sa tête, confirmant qu'il n'était pas un habitant du royaume de Dielli. Je croisai alors son regard et je restai clouée sur place. Ses yeux verts étaient si profonds et foncés que je ne pus m'empêcher de les fixer encore et encore. Il n'avait pas le même vert que la Reine Aïlla, ce qui rendait son regard plus intense et séduisant. Je tournai la tête et la secouai. Mais ce fut une mauvaise idée. Je me sentis tout de suite nauséeuse. L'homme le remarqua et vint vers moi rapidement. Il attrapa mes épaules et m'emmena dans une salle. Je ne pris pas le temps de regarder où j'étais. Je fus tout de même surprise par la tendresse émanant de cet homme qui ressemblait plus à un guerrier. Il vit un servant et lui demanda de lui apporter une bassine d'eau. Il continua à me traîner. Il prit une chaise et la posa face à une étagère. _ Il va falloir vous allonger. 

_ Comment ?

_ Vous êtes entrain de faire une insolation. Le sol ici est très frais et vous fera du bien. Je vais devoir vous surélever vos jambes.