Chapitre premier

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🤫 Nous étions en plein hiver, pourtant jamais le temps ne fut plus étouffant qu'aujourd'hui. Dans le ciel le soleil n'apparaissait nul part, pourtant le ciel était d'une chaleur insupportable. Vous pouviez aisément vous balader le corps totalement dénudé, vous n'éprouveriez aucun frisson. Pire encore vous auriez envie de retirer votre peau tant la température était insoutenable pour de simples humains sans aucun pouvoir. Pourtant, de là où nous nous trouvions, nous pouvions facilement distinguer une silhouette marcher au pas sans se presser. Cette chose titubait fortement et manqua plus d'une fois de s'écrouler au sol.🤫

     Courant dans les champs de son père. Une jeune fille fêtant sa cinquième année prenait plaisir à voir le blé pousser à chacun de ses pas. Une heure, deux heures, trois heures, je ne pourrais vous dire combien de temps c'là a duré. Combien de temps a duré son escapade pour fuir son père tyrannique et sa mère soumise. Combien de temps a duré ce magnifique sourire si rare à apercevoir. Mais je peux vous affirmer une chose... C'là n'a pas duré assez longtemps.

     Le temps s'assombrissait et elle comprit bien vite que l'heure n'était plus à l'amusement, mais belle et bien aux remontrances. Elle suivit le blé ayant poussé derrière elle et rentra chez elle en traînant des pieds, pourtant bien consciente que plus elle tarderait : pire se s'rait.

     Arrivée devant la chaumière de ses parents, elle rentra tête baisse. S'attendant à recevoir le bâton, comme à chaque fois... Elle se dirigea vers la salle principale, et fut bien étonnée de ne pas y voir que son père.

     Dans la grande chaise dominant la pièce, où son père s'asseyait habituellement, accueillait non pas ce mauvais bougre; mais un grand homme. Il était visiblement jeune et d'une beauté à vous en couper le souffle.

     Son père s'était agenouillé devant lui, le flattant de toutes ses actions, même les plus futiles. Il paressait visiblement stressé, mais la question étant : pourquoi ?

Quand elle mit pied dans la pièce, son regard se braqua sur elle.

 Il paressait visiblement stressé, mais la question étant : pourquoi ?Quand elle mit pied dans la pièce, son regard se braqua sur elle

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     Cette dernière ne savait pas trop comment réagir. Elle s'avança donc doucement tout en fixant son père. Sa mère était étrangement introuvable. La jeune enfant en était bien surprise. Cette dernière ne quittait jamais la petite habitation. Puisque celle-ci n'était constitué que de la cuisine d'une chambre ainsi que de la pièce à vivre où elle se trouvait actuellement, et qu'elle avait traversé la cuisine pour venir en ce lieu, sa mère devait se trouver dans la chambre conjugale où elle avait pourtant horreur d'y dormir alors rester là-bas à cette heure-ci... C'la n'avait aucun sens. Que se passait-il donc ?

     Le jeune homme habillé des plus élégamment, montrant manifestement qu'il venait de la haute société ; prends parole :

- La voici donc, êtes-vous sûr de ce que vous affirmez ?

- Totalement mon seigneur.

Répondit l'homme agenouillé, en ayant le courage de relever la tête, mais qui se ravisa vite en voyant le regard désapprobateur du bel homme.

- Parfait. Dans ce cas, allons le vérifier.


     L'étrange garçon se lève de "son" siège, passe devant le pauvre homme avant de s'arrêter à la hauteur de la petite fille. De là, il lui prend le poignet et l'entraîne à l'extérieur. La jeune fille ressentait une douce et chaleureuse chaleur au contact du beau garçon, et même s'il ne l'avouera jamais, lui aussi...

     Une fois dehors, la petite crue entendre les hurlements de sa mère. Elle ne put distinguer le moindre mot et se fit traîner jusqu'à une belle clairière. De là, l'homme ne dit qu'une seule chose :

Je veux que tu disparaisses, ma chère femme...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant