When we had gone astray

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Une lueur orangée éclaira alors le ciel et une odeur de brulé emplit l'espace. Les piliers sur terrain de Quidditch s'effondraient un à un dans un déluge de flammes. Olivier serra les dents pour réprimer un sanglot. Fleur le remarqua et se tourna vers lui pour le prendre dans ses bras. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas senti sa chaleur contre elle, mais c'était comme au premier jour.

- On va se battre. Pour Harry, pour Poudlard et pour nous, déclara-t-elle. Ils ne gagneront pas.

Il hocha la tête et glissa ses doigts dans les doux cheveux de la jeune sorcière. Rien n'était perdu tant qu'elle était là. Elle lui donnait l'envie de continuer à se battre.

Alors, lorsque les premiers mangemorts passèrent la protection, il attrapa simplement la main de Fleur après un léger baiser déposé sur son front. Ils allaient combattre. Ensemble.

Ainsi, dos à dos, ils firent tomber plusieurs assaillants. Sort après sort, coups après coups, ils ne laissaient personne passer. Mais peu à peu, les forces opposées gagnaient en puissance, les mettant en mauvaise posture. Ils furent contraints de reculer.

Fleur lança désespérément un patronus presque effacé par rapport au nombre de détraqueurs qui arrivaient devant eux. Leurs mains luisantes, grisâtres et recouvertes de croûtes lui donnaient la nausée. La peur avait prit le dessus sur le reste de ses sentiments.
Dans un instinct de protection, Olivier la poussa derrière lui. Il ne pouvait pas la laisser ici. Avec un cris de désespoir, il jeta un dernier sort en puisant dans ses souvenirs les plus positifs, pour ne pas se laisser submerger par les pensées négatives apportées par ses assaillants. Il se remémora alors la neige qu'il y avait ce jour là, le doux sourire de Fleur et leur baiser sur les gradins du terrain de Quidditch. Leurs mains étaient gelées mais ils avaient chaud l'un contre l'autre. Autour d'eux, les premières fleurs pointaient sous la neige, marquant le début du printemps. C'était un souvenir banal d'un simple rendez vous amoureux. Mais ce qu'ils avaient ressenti à ce moment là avait été fort. Inoubliable.

Il ferma les yeux et un immense cheval bleuté s'échappa de sa baguette pour percuter la horde de détraqueurs devant lui.

Ils reculèrent, pas encore vaincus mais visiblement affaiblis.

- Olivier ! Cria alors Fleur. Reviens ! Ne joue pas les héros.

Il se retourna vers elle et recula en restant face aux détraqueurs.

- On va se réfugier à l'intérieur, je couvre nos arrières passe devant ! Lui lança-t-il.

La jeune sorcière hocha la tête et couru vers la Grande Salle. De tous les cotés des sorciers se battaient. Des sortilèges fusaient dans tous les sens. Des gravats étaient tombés sur le sol. Elle n'osait à peine regarder ses pieds, de peur de retrouver des visages connus parmi les cadavres. Elle se défendait sans penser à autre chose qu'à sa survie. Commencer à réfléchir à ce qu'elle était en train de faire l'affaiblirait sans aucun doute. Elle n'était pas de ceux qui pouvaient se battre de sang-froid.

Une sensation de soulagement l'envahie quand elle sentit Olivier la prendre dans ses bras une fois à l'abri.

- Tu m'as fait peur espèce d'idiot. Ne refais plus jamais ça.

Elle se retourna alors vers lui et lui sourit tendrement.

Ce fut à ce moment là qu'elle vit la blancheur des yeux d'Olivier et sa peau si claire qu'elle pouvait déceler ses veines dessous.

Toutes les histoires se terminent par un baiser Où les histoires vivent. Découvrez maintenant