Le vrai amour...

Chapitre 18: Mon seul besoin.

Nous arrivons sur le lieu de tournage. J'ai à peine le temps d'y accéder que tout le monde vient me faire un gros câlin groupé. Ce câlin me fait inconsciemment pleuré. Ça me touche énormément. Le câlin se termine. Je vais vers le réalisateur, Serge pour lui déposer mon arrêt de travail.

Serge: Merci, tu sais, tu n'étais pas obligée de venir, je me doutais que tu n'allais pas venir.
Moi: Oui mais je tenais à venir vous le dire à tous.
Serge: On est là si ça ne va pas hein.
Moi: Oui, je sais... Merci... Je vais y aller maintenant... Je dois passer chez mon patron.
Serge: D'accord, repose-toi bien.
Moi: Merci, passez tous une bonne journée.
Serge: Merci.

Je quitte le lieu de tournage avec Adeline.

Adeline: Ma chérie, je dois finalement aller au travail plus tôt... Je viens ce soir quand même hein. Je suis désolée de te laisser maintenant.
Moi: C'est pas grave ma chérie, vas travailler.

Elle m'embrasse la joue puis part de son côté. Je vais à l'entreprise pour voir mon patron. Arrivée, il n'est pas là, je pose donc mon arrêt de travail à l'accueil. Je retourne ensuite chez moi. Une fois que j'y suis. Je me mets directement dans le canapé sous ma couverture et m'allonge. Je regarde la télévision pour m'occuper l'esprit. Je finis par m'endormir devant ma télévision...
Je vois mon grand-père... Il est là. Il m'attend dans le jardin. Je cours vers lui, je lui prends la main. Je lui souris. Je profite de ce moment. Il est là, à mes côtés. Je souris encore et encore de l'avoir avec moi. Nous écoutons le chant des oiseaux, nous observons les mouvements des arbres et des animaux, nous regardons les fleurs, nous sentons le vent qui nous caresse les joues. On cueille quelques fraises des bois, quelques unes que je mange et d'autres qu'il fera en confiture. Je lui dis qu'il me manque. Il allait me répondre quand...
Quelqu'un toque à plusieurs reprises et me réveille. Je me lève difficilement à moitié endormie. J'ouvre et découvre Kev. Il rigole directement en me voyant comme ça.

Kev (rigole): T'as la tête dans le cul toi !
Moi: Tu viens de me réveiller.

Je me glisse dans ses bras pour éviter qu'il voit que je pleure.
Ce rêve était beaucoup trop beau. Je croyais tellement que c'était vrai. Et de revenir comme ça à la réalité, se souvenir qu'il est parti... C'est juste horrible.
Kev me caresse les cheveux.

Kev: T'as mangé ?
Moi: Non.
Kev: Tu sais qu'il est seize heures ?
Moi: Bah j'ai oublié... J'avais juste envie de dormir...
Kev: Maëlys?
Moi: Mh ?
Kev: Tu pleures?

Il me repousse pour ensuite saisir mon visage. Il me force à relever la tête.

Kev: C'est par rapport à ton grand-père ?
Moi: Oui... Je.. J'étais en train de faire un rêve... Je le voyais... Il était là... Et ça paraissait tellement vrai... On était dans son jardin... On était ensemble... Et je me suis réveillée d'un coup... Et je me suis souvenue qu'il n'était plus là...
Kev: Maëlys...

Il m'attrape par les cuisses, me soulève et m'emmène jusqu'au canapé. Il s'assoit en m'asseyant sur lui. Il m'enveloppe dans la couverture et me colle contre lui un peu plus. Ma tête est posée sur son épaule.

Moi: J'y arriverai jamais sans lui... C'est impossible...
Kev: Mais si... Il ne veut pas que tu sois comme ça Maëlys. Il voudrait que tu avances, que tu réalises tes rêves. Tu dois te battre pour lui.
Moi: Oui...

Je reste comme ça dans ses bras. Je ne sors pas un mot pendant quelques minutes. Je finis par me relever. Mon visage est bien en face de celui de Kev.

Moi: Désolée de t'avoir accueilli comme ça...
Kev: Ce n'est rien. C'est normal, c'est difficile Maëlys.
Moi: Je voudrais qu'il soit là, qu'il te rencontre...
Kev: Mais maintenant il se repose. C'était beaucoup trop dur pour vous de le voir souffrir alors imagine sa souffrance. Il voulait partir je pense, il voulait juste arrêter de souffrir et c'est ce qu'il s'est passé. Maintenant il se repose, il est parmi les anges et il t'observe de là-haut.
Moi: Oui... Je vais aller faire les crêpes.