LES NYMPHES

séléné

une d'elles, qui s'imposait comme la pureté des dieux, ne rêvait uniquement que de la lune aussi ronde et brillante que le soleil lui-même en serait jaloux.

son visage envoûtant de jeunesse jouissante cachait la maturité d'une femme grandiose qui s'imposerai en maître devant les êtres masculins qui n'auraient d'yeux que pour son unique et spectaculaire beauté ensorcelante.

face à l'eau reflétant son visage, elle admirait son regard et ses cheveux aussi blanc qu'un clair de lune. ne se doutant aucunement que pas plus tard que quelques années de dernière jeunesse elle deviendrait la splendeur éclatante des sombres nuits d'hiver, apportant la chaleur de sa torche dans son char lunaire avec ses ailes déployées et sa couronne d'or.

les êtres humains lui voueront un culte inouï, lui offrant de même un hymne la décrivant comme celle qui voit tout et qui garde un œil sur ces nuits froides et mortelles.

« [...] salut, reine ! déesse aux bras blancs, divine séléné bienveillante, aux beaux cheveux ! ayant commencé par toi, je chanterai les louanges des hommes demi-dieux dont les aoides, serviteurs des muses, célèbrent les travaux par des chants aimables. »