Nous étions a la Défense, au CNIT plus précisement, assis, sur ce banc, devenu froid à chaque passage a ses côtés. C'est ici, ici que N me dit qu'elle n'était pas amoureuse, et qu'elle ne l'a jamais été. J'ai su que c'était l'une des raisons pour laquelle elle me quitta, mais ce fût la plus blessante qui soit.
J'avais pratiquement prédis ce fait, quelques jours au part avant, lorsqu'elle me disa « quand est-ce qu'on peut se voir? ». J'ai senti que ce n'était pas habituel qu'elle le dise et j'ai eu peur qu'elle me quitte, je lui ait dit. Elle n'a pas répondu a cette question posée. J'ai alors eu des soupçons.
Ce moment, le CNIT fermait ses portes, nous nous sommes dirigés vers la sortie, dehors, nous continuons de marcher vers les transports, elle me disait que je n'avais pas besoin de la raccompagner a ses transports. Je lui ait dit que je prennais le train, et non que je la raccompagnais. Puis je la laissait, et j'ai continuer mon chemin a pied. Je me suis arrêté, elle aussi. Nous nous sommes a peine regardés, j'ai donc annoncé que je continuais a pied. Sans attendre de réponses je me retourne et emprunta mon chemin, elle fît demi tour aussi.
Quelques mètres plus loin, je fondi en larmes. Ces larmes chaudes qui réchauffaient mon corps froid, de douleur, de tristesse. Un flot continue, un fleuve. D'un coup, je me suis senti seul au monde, sans soutien, sans personnes a mes côtés. J'ai senti que je retournais dans ce tunnel infini. J'ai compris que c'etait une mauvaise phase, alors j'appella directement un ami, Anthony. Il a sû juste a m'entendre pleurer. Il a tenté de me rassurer, en vain. J'ai alors appellée ma meilleure amie, Ivana, elle est restée longtemps au téléphone avec moi, pleurant de douleur.
Elle a réussie a me calmer, assez pour que je puisse parler. Je lui dit alors que c'etait la rupture la plus dure que j'ai vécue. J'avais peur intérieurement de retrouver ce tunnel. C'est alors que je repensais à ce sweat que j'avais dans ma chambre, et ce sweat qu'elle portait. J'ai envoyé un message lui demandant quand est-ce que l'on se rendrait nos vêtements.
On allait se voir quelques jours après
Il a fallu se revoir pour se rendre nos affaires. J'ai ainsi donné l'heure du rendez-vous, et l'endroit. L'endroit de notre premier date. Cette première fois où j'ai enrobé sa main de la mienne, cette première fois où l'on marchait côte à côte, cette première fois où l'on était juste nous deux, personne autour. Juste cette première fois, à deux.
C'était un temps pluvieux, un jour sombre. En arrivant avec quelques minutes de retard comme à mon habitude, je l'ai vu, vu, un air fatigué et souffrant. Je m'approchai d'elle, chaque pas faisait de plus en plus de bruits, j'ai eu une pulsions d'amour, celle de vouloir l'embrasser malgré les événements. Ce n'était malheureusement pas possible.
J'avais un sac, dans lequel il y avait son pull. A mon doigt, toujours, son chouchou, l'emblème de notre relation.
Face a face, sans un mot, en silence, un regard, un regard morose des deux côtés. Les goûtes de pluies qui s'accumulaient sur la cîme de mes cheveux, mes larmes qui se confondaient au ruissellement des goûtes de pluie sur mes joues. C'est ainsi qu'elle entreprena l'ouverture de son sac, je fît de même. A cet instant, mon coeur arrêta de battre, en voyant ce pull que j'ai chérie, senti.
Elle me tendi mon pull, je lui tendit le sien, l'échange etait fait, douloureusement, mais fait. Lorsqu'elle commença a fermer son sac je l'arrêta et lui dit « attend », elle n'avait pas compris sur le coup. Je la regarde, a cet instant même, je commençais à enlever ce chouchou qui m'eu servis de bague. Puis le mis avec la plus grande tristesse, dans son sac. Je retenais mes larmes, d'une douce voix me demandait si elle pouvait me faire un câlin. Intérieurement c'est un grand oui, la question ne se posais pas, mais il fallait répondre non. C'est alors que j'ai dit non, c'était un non sec, pour ne pas moi même tomber dedans et ainsi encore plus souffrir.
D'un regard triste et éprouvé elle regarda sur le côté. D'un moment de bras, je la pris dans mes bras, je senti mon coeur s'arrêter, puis sa respiration totalement désynchronisée, le corps recroquevillé, puis ses larmes chaufes sur mon épaule. Elle pleura dans mes bras, et, je fondu en larmes directement après. Suite a ce câlin, soulagés d'avoir pu extérioriser, nous entamons une discussion en attendant son train retour.
Lorsque son train arrivait a quaie, nous fîmes un dernier câlin, « rentre bien » etait mes deux derniers mots. J'aurai voulu lui dire deux autres mots différents, mais, ce n'etait pas la chose a faire, il fallait accepter.
G, mon meilleur ami, appris cette nouvelle. Et m'a soutenu, comme je l'a fait quelques semaines au part avant pour lui. Je lui en serait a tout jamais reconnaissant, de m'avoir fait rire, et surtout m'avoir appris tant de choses, m'avoir appris a avoir un autre regard sur le monde, une autre vision.
« Quand tu as les deux pieds dans la merde, enlèves tes fringues et nage dedans »
Ce sont ses dires, ces paroles lancées a la va vite en discussion de table. Puis nous avons compris que c'est un réel état d'âme, une façon de faire, de penser. J'ai beaucoup appris pour pas dire énormément appris de lui. Une personne comme lui, il n'y en existe qu'une seule. Je l'ai toujours pensé. Cette phrase devenue ma devise, m'a forgé.
Tout ça pour dire et montrer que G n'est pas une personne lambda, et qu'il a su me remonter le moral, m'extirper de plusieurs choses, sans même qu'il s'en rende compte.
Je ne l'ai jamais remercié d'avoir toujours été là pour moi, je le regretterai sûrement longtemps.
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Coeur Brisé, Âme Fissurée [•Autobiographie•]
Любовные романыUne vie comme une autre, une heureuse souffrance ou une souffrance heureuse, je ne sais pas