Chapitre 1: L'adolescente scientifique

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PDV Ran:

Il est 5h et la nuit règne en maître au dehors, le froid, son plus fidèle compagnon du moment, l’accompagne également dans cette fraîche mâtiné faisant lentement briller le bitume de fine plaque de verglas. Pas un oiseau ne chante, pas une voiture ne roule et pas une parole ne se fait entendre, le calme hivernal, juste le calme. Enfin bref, il est 5h du matin et je suis déjà pleinement réveillée, ou plutôt... pas encore couchée.

Confortablement assise au milieu de mon salon enfumé par mes nombreuses cigarettes, chauffage tourné à son maximum, je suis enfin sur le point de finir la réparation et l’amélioration d’une pièce de compresseur hydrovane HV01 sur la demande d’une entreprise, une véritable prise de tête ennuyeuse au vu de l’état dans lequel elle m’à été remise et qui avait monopolisé une grande partie de ma nuit au détriment d’inventions à finaliser pour l’examen se déroulant dans exactement 3 heure et 26 secondes. Autant vous dire que je suis passablement irritée et que le premier humain ou chose m’agaçant ne sortira pas notre rencontre indemne.

Un dernier tour de visseuse et voilà maintenant mon boulot terminé. Il me faut tout de même payer mon loyer et mes charges, falsifier une carte d’identité et des documents administratifs pour pouvoir se procurer un appartement et des aides est un véritable jeux d’enfant, mais se procurer de l’argent pour survivre en est une autre. Surtout quand nos activités nous demande du matériel très... spécifique.

Car voilà maintenant 3 ans de ma vie que j’ai commencé ce projet, cette incroyable et ambitieux projet. Inhiber tout alter existant, tous jusqu’au dernier. Un vrai plan de vilain me dirait vous, mais les vilain engendre la tristesse et la douleur. Hors, dans mon cas, rien ne procure le moindre mal, donc je ne suis pas qualifiable de vilain.
Mes raisons ?
Seul moi est concernée et doit donc les connaître.
Mais pour cela, des heures, des jours et des années d’expériences, observation et manipulations avaient été nécessaires pour enfin arriver là où je suis. Il m’avait en premier lieu fallut comprendre la véritable origine des alters, et cela, par tous les moyens possibles, même illégaux. Et je l’avais trouvée, au fin fond d’un voyage en Chine, dans un petit regroupement de scientifiques marginaux, troqué contre une réparation d’incubateur à haute charge valant une véritable fortune. Leur dossier était certes mince et peu précis, mais il s’y trouvait assez de données et détails pour que je comprenne et clos la premier partie de mon plan, mais je ne voulais en aucun savoir comment ils avaient eu ces résultats. Après tout ce n’étais pas mon problème.

C’est un simple marqueur génétique, un simple gène différent des « sans-alters », une simple et minuscule séquence de polymorphe changée, qui pourtant donne tant. Ce gène, dit « défaillant », engendre à première vu la non formation de ligaments du quintus, mais c’est aux alentours des 4 ans de l’enfant que tout ce révèle. Alors à l’une des plus hautes phases de sa croissance, le taux d’énergie demandé par le corps pour son bon développé, donc en grande généralité: de lipides, glucides et protides; aura pour effet, ici, de ne pas détruire le gène comme l’aurai normalement fait les proto oncogenes face à une séquence non fonctionnelle, mais de l’activer ! En conclusion, les alters sont des sortes de ramifications provenant d’une maladie génétiques orphelines.
L’humain est une créature vraiment fascinante.

Tout cela m’avait alors amené à la deuxième partie de mon plan. Il me fallait maintenant trouver un moyen d’agir sur ce gène, et c’est à cette instant que l’argent a commencé à grandement manquer. Pour trouver ce moyen, du matériel et produits étaient nécessaire, j’avais donc commencé à mettre mes talents aux services d’autrui, enchaînant réparations et constructions par ci par là pour récolter des fonds un maximum. Et ça ne m’avait que plus agacée. Devoir collaborer avec des personnes comme celle-ci me donne simplement la nausée et témoigne grandement de la stupidité des humains face aux machines.
Et c’est au bout d’une année de dur labeurs et d’innombrables expériences ratées que j’avais trouvé comment inhiber ce fameux marqueur, le magnétisme. Vous allez me dire qu’un an d’expérience pour simplement arriver à la conclusion du magnétisme est un peu idiot, mais c’est en réalité plus compliqué que ça n’y parait. Savoir que le magnétisme agit sur ce marqueur, c’est chose intéressante, mais à quel dose de magnétisme les alters sont-ils complètement inutilisable ? Tous les alters ont ils besoins de la même dose de magnétisme ? Comment toucher l’ensemble du Japon grâce au magnétisme ?
Toutes des questions où il faillait trouver une réponse. Et encore une fois, je l’avais trouvée. Le magnétisme terrestre.

Il n’est certes pas très fort, de l’ordre de 47µT, mais grâce à mon invention pouvant  le multiplier jusqu’à un million de fois, et que j’avais terminé il y a quelques mois de cela, ce problème était totalement résolu.
Il me suffisait maintenant plus qu’à le tester.

Le faire sur moi aurait été chose absurde vu que je ne possède aucun alter et le tester dans la rue, sur de pauvres passants étant sur mon chemin au mauvais moment aurait été également des plus idiots car c’était la meilleure façon d’inviter les héros à me repérer et arrêter. Et puis personne, à part les vilains, n’utilise son alter dans les rues.
Non, il me fallait des sujets d’expérimentations plus grandiose, comme des héros ! Alors quoi de mieux que le célèbre école de YA, abritant des futurs et actuels héros, à défaut de ne pas pouvoir m’infiltrer dans une agence ?

Une parfaite couverture de banal lycéenne pour pouvoir accéder à tous les sujets qui me sont nécessaire. Un plan tout bonnement génialisime.
Alors qui disait lycée YA, disait concourt et donc présentation d’inventions divers et variées. Complément ennuyeux et inutile. Mais j’y étais obligé pour pouvoir intégrer l’école.

7h du matin. Il est maintenant temps pour moi de quitter mon appartement, un sac pleins de minuscule prototypes à la main, où je venais de finaliser certains d’entres eux dans les heures qu’ils me restaient.
Le froid est toujours présent dehors et forme de petits nuages de fumée lors de mes respirations.

Je prends le métro, sans un mot, des humains me dévisageant parfois. En plein mois de février, donc en période de vacances scolaires, peu de personne se trouve dans cette trame et de toute manière ce n’est pas ce qui m’a empêché d’allumer une nouvelle cigarette lors de mon trajet, m’attirant les foudres de certains, répondant d’un sourire narquois.

Après quelques minutes de marche, m’y voilà enfin, devant cette immense bâtiment où je n’avais jamais rêvé d’y aller. De nombreux élèves papotes joyeusement en pénétrant dans le bâtiment, pour la plus part complètement stressé. Écœurant. La nervosité est un signe de non confiance en soit, donc étrangère pour moi. J’intègrerai la filière assistance à coup sûr et réussirai a finaliser mon projet, car c’est ce que j’ai décidé.

Tirant une dernière fois sur ma cigarette, je la jette par terre, l’écrasant sous mon pieds avant de souffler d’exaspération et de finalement entrée, à mon tour, dans ce pathétique bâtiment une seule idée en tête.

Impressionner les jurés pour intégrer cette école afin de terminer le plus rapidement possible mes expérimentations et en finir une bonne fois pour toute avec ces alters.

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1227 mots...hmmmm je crois qu'on est partie pour des longs chapitre xD
En tout cas merci petit ravioli si tu as lu jusqu'ici !
N'hésite pas a me dire si tu a kiffé cette histoire et si tu attend la suite, ou si au contraire t'as trouvé ça nul a chier !

L'héroïne et la sans alter ! (My hero Academia)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant