𝐋'𝐚𝐜𝐜𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

Chapitre 3: L'accident

14h, il faisait un temps magnifique, le soleil sur mon visage me réchauffé tandis que je fermais les yeux en repensant à Soma et son corps d'athlète.

Je n'aimais pas ça! Ce sentiment qui grandissait de jour en jour, me faisait oublié ce pourquoi j'étais venu et le mec populaire. Depuis l'incident je n'avait pas écrit une lettre de plus à mon histoire. Mais le point positif c'est que il arrivait à me faire oublié l'autre gars. Vers 16h nous partîmes au bord de la rivière pour se baigner. L'idée de me mettre en maillot me semblait une nouvelle source de critiques pour mes camarades. Mais bon pas le choix je pris sur moi en me disant que je pourrais au moins voir Soma torse nu.
J'enfilais mon maillot deux pièces quand il me paraissa beaucoup plus petit que dans mon souvenir...

Catastrophe il me moulait le moindre bout de peau et ne couvrait que quelques centimètres de mon corps...
Je pris une serviette et l'enroula autour de moi. Toutes les filles étaient sur leur 31 à croire qu'elles voulaient choper tout les gars de la classe. J'avançais quand soudain, quelqu'un me fit un croche pâte. Je tombais en pleins sur Soma. Comme une tomate je rougie en voyant mes seins écrasés contre son torse musclé.
Je me reculais et sans même m'excuser je partis plus loin vers la gauche me cacher dans la forêt. Ma serviette était restée avec les autres je ne pouvais donc pas retourner la chercher...
Après quelques minutes une ombre s'approchait de plus en plus de moi et la lumière laissa apparaître un joli minois que je connaissais bien...je cachais mon corps du mieux que je pouvais. Il se tenait là devant moi les joues rouges de gênes. Tremblante je lui dérober des mains ma serviette qu'il me tendait pour la remettre autour de moi. C'est là qu'il sortit le compliment de l'année:
- « Tu sais faut pas avoir honte d'avoir un beau corps».
Jamais de la vie un garçon ne m'avait dit ça.
Ne répondant rien à sa phrase il s'éloigna au loin rejoindre les autres. Arès vînt me tenir compagnie durant quelques minutes. Je ne lui lancait pas la balle dans l'eau car le milieu de la rivière était beaucoup trop profond pour nous et par conséquent pour lui. J'allais lui envoyer quand la balle m'échappa des mains. Ce morveux de Kimino, qui se croyait plus fort que tout le monde, là ramassa. Je lui tendit ma main gentiment pour qu'il me là rende mais au lieu de ça il là balança de toutes ses forces au milieu de la rivière. Terrifiée je me retournais pour assister à ce qui allait être l'élément déclencheur du reste de mon histoire.
Prise de panique je me mis à courir et à avancer le plus rapidement possible dans l'eau pour atteindre le milieu de la rivière.
Arès c'était précipité pour aller récupérer la balle mais n'arrivait pas à remonter le courant, beaucoup trop fort qui l'emportait au loin. Je le rattrapa et le porta à bout de bras hors de l'eau.
Hélas étant déjà assez petite je n'arrangais rien sauf le fait de me noyer petit à petit.
Personne ne venait m'aider tout le monde restait sur la berge à me regarder me démener pour avoir la tête hors de l'eau. La noyade ne m'inquiétais pas plus que ça. Ce qui me faisait peur était 10m plus loin. Une cascade dont je n'arriverai jamais à nous sauver Arès et moi. Arrivé au bord je réussie à m'agripper à un rocher. J'étais tellement épuisée que je n'arrivais même pas à ramener mon chien sur le rocher. Je savais que je n'allais pas tenir longtemps. Enfin Arès était hors de danger. Essoufflée mes membres lâchèrent le rocher en laissant Arès seul dessus. Je pensais à ma vie si triste si morose et sans intérêt quand quelque chose me saisit le bras.
Je relevais la tête en constatant que...