Chapitre 5: La survie

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J'étais recrocvillée sur moi même au pied d'un sapin. Il s'assit à côté de moi la tête appuyée contre l'arbre. En me voyant pleurer et trambler de froid, il me lança d'un air joyeux:
-« Je t'aurais bien donné mon t-shirt mais j'en ai pas...» Cette simple phrase me fit sourire. Il prit ma tête pour la poser sur son épaule.
Désespérément, je relâchais la pression que j'exerçais sur mon corps pour le couvrir. Étant maintenant détandue nous nous relevâmes pour repartir au bord de la rivière. Les autres étaient partis prévenir les professeurs de notre chute. Malheureusement aucun moyens n'avaient été trouvé pour nous sortir de là. Aucun réseau pour prévenir les autorités, aucune corde ou élément pour nous remonter et aucun passage pour les rejoindre. Nous avions donc dessidé de s'installer au bord de la rivière le temps de trouver une solution à notre problème. Les professeurs et les élèves nous avaient balancés des couvertures et des vêtements le soucis c'est que les miens étaient troués à cause des filles qui avaient profitaient de mon absence pour les rendre inutilisables. J'avais fais une demande personnelle, je voulais qu'on me balance dans l'eau mon enceinte. Soma lui avait demandé son téléphone (waterproof). Le reste n'aurait pas survécu à la chute. Nous étions très restreint en tant que matériel. Nous nous sommes donc reparti le travail pour organiser notre futur abris. Soma s'occupait du feu et moi de ramasser des feuilles géante pour notre cabane. Une foi le feu allumé nous partîmes chercher de grandes branches pour nous en servir de toit. Par dessus nous tendîmes une bâche contre une éventuelle pluie, que nous fixâmes au sol avec des sardines. Nous allions donc devoir dormir ensemble. Pour nous motiver et éloigner les bêtes sauvages nous avions mis un peu de musique. Je me suis ensuite occupée de la pêche et lui de la cueillette des fruits. J'avais récupéré un couteau parmi ce que l'on nous avait envoyé pour tailler des morceaux de bois en pointe afin de facilité la pêche. Mais aussi pour pouvoir enfilé le poisson sur les broches. Ce mec était génial on ne pouvait pas rêver meilleur camarade pour la survie. Contrairement à moi il avait écouté les cours de survie. Alors je le laissais dirigé. La nuit tombée et pour ne pas perdre le feu nous avions rajouter une énorme bûche pour qu'il y est encore des braises le lendemain. Je le rejoignais dans notre cabane assez petite je dois le dire. Il dort déjà vu la dure journée que nous venions de passer je le comprends. Je me couche dos à lui pour ne pas le réveiller.
Je ne pouvais m'empêcher d'être ravis que cet accident soit arrivé car je me retrouvais avec celui que j'aimais beaucoup sans avoir toutes les autres groupies autour de nous. La première nuit je n'ai dormis que 3h. Le lendemain matin s'offrit à nous un magnifique levé de soleil, j'ouvrais doucement les yeux et le vis face à moi nez contre nez. Je voulus d'abord me reculer mais au contraire je refermais mes yeux et attendais tranquillement qu'il se réveil.

𝐋'𝐚𝐜𝐜𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant