Une île bien étrange.

Chapitre 3 : Salade de fruits

A bout de souffle, les trois pirates stoppèrent leur course. Ils se rendirent compte qu'aucun des cannibales ne les suivaient, ils en profitèrent donc pour s'accorder une pause plus que mérité après tous ces événements. La nuit commencée à tomber, et les trois hommes firent rapidement un feu afin de pouvoir lutter contre le froid des nuits sur l'île, et ce défendre en cas d'attaque nocturne d'une quelconque créature géante ou minuscule. Ils décidèrent de monter la garde chacun leur tour, Crusoc étant le capitaine, il pris la décision d'être le premier à veiller.

Le capitaine pouvait entendre les respirations de ses deux amis qui dormaient à même le sol, près du feu, des feuilles de bananiers leurs servants de couverture. Ils étaient épuisés et Crusoc aussi, il se mit à observer les alentours pour tromper son envie de dormir qui ce faisait de plus en plus forte. Crusoc ne voyait pas grand-chose en réalité, quelques yeux lumineux qui les observaient depuis les arbres ou les buissons, mais le feu maintenait leurs propriétaire à distance, rien de plus. L'envie de dormir du capitaine était devenu si forte qu'il ce résolut à réveiller son second, Crusoc ce glissa sous les feuilles-couvertures et sombra instantanément dans un sommeille sans rêve.

Le capitaine fut réveillé par les rayons du soleil et le cri des mouettes. Pendant de cours instants il avait oublié les événement de la veille, puis tout lui revint en mémoire et le pirate sauta sur ses pieds, tous ses sens en alerte. Crusoc se détendit en voyant Roger et Will au pied d'un arbre les yeux rivaient sur le sol. Le pirate s'approcha afin de découvrir ce qui fascinait temps ses deux membres d'équipage. Après sa première journée sur l'île, Crusoc ne fut même pas étonné de voir une noix de coco bleu et molle posé au pied d'un palmier turquoise. Will la toucha du bout de son sabre et les deux autres restèrent à distance, les événements de la veille les ayant rendu méfiant vis à vis de cette île. A force de piquer la noix de coco, le canonnier fini par y faire un trou, il recula vivement comme si elle aller exploser, mais seul un mince filait de liquide couleur lilas se mis à couler de l'ouverture en rependant une odeur sucrée qui mit l'eau à la bouche des trois hommes. Ce n'est que lorsque leurs ventres se mirent à grogner que les pirates se rendirent compte qu'il n'avaient rien mangés depuis deux jours et, malgrès sa méfiance, Roger décida de goutter la noix de coco.

Il ramassa donc le fruit et entrepris de l'ouvrir à l'aide de son poignard, à l'intérieur la chaire était violette et juteuse. Sans vraiment réfléchir et poussé par la faim, Roger mordit à pleine dents dans la noix de coco, du jus lilas lui dégoulinant sur le menton. Le capitaine et le canonnier le regardaient inquiet, guettant le moindre signe étrange chez leur courageux compagnon. Heureusement rien ne ce produisis et Roger décrivit même le fruit comme « ayant un goût entre la mangue et la banane », rassuré, Crusoc et Will décidèrent à leur tour de mordre dans le fruit plus qu'étrange. Mais un seul fruit n'avait pas réussi à rassasier les trois hommes qui se mirent en quette de nourriture,le problème étant le suivant : ils ne pouvait pas faire confiance aux apparences.

A force de recherche, ils finirent par entrée dans une grande clairière, mais cette fois pas de crabes géants, juste des papillons. Chacune de ces créatures avait la taille d'un gros chien et de grandes ailes arborant de magnifique couleurs vive qui miroitées sous la lumière du soleil, les insectes voletaient parfois au ras du sol, parfois près de la cime des arbres. Ce spectacle évoqué aux trois pirates une sorte de balais aérien tout en légèreté et en couleurs, mais le plus surprenant était sans doute le calme et le silence qui régnait en ce lieu magique et inattendu. En effet, à part quelque bruissements d'ailes et le chant de rares oiseaux, il n'y avait pas un son. Soudain, Crusoc ce racla la gorge, rompant ainsi la magie de la scène qui s'offrait à eux. Les trois hommes reprirent leurs quette de nourriture le plus silencieusement possible afin de ne pas troubler la quiétude du lieu, mais, mis à part les papillons, la clairière n'avait rien à leur offrir. L'équipage aller abandonner quand Will remarqua que les insectes géants se regroupés autour des branches d'un arbre jaune canari. Les pirates s'en approchèrent et découvrir, entre les feuilles couleurs moutardes, de gros fruits marron en forme de citron. Certain de ces fruits étaient tombés dans l'herbe et l'odeur sucrée de leur chaire avait attiré un grand groupe de papillons. Les créatures aspiraient le jus abondant des fruits tombés au pied de l'arbre et ne portaient pas la moindre attention aux trois hommes qui s'approchaient de plus en plus près. Eux non plus ne pouvaient pas résister au parfum envoûtant de ces fruits qui les faisaient saliver. Arrivé au pied de l'arbre jaune, les pirates purent se rendre comptes que chacun des fruits avait, à peut prêt, la taille d'un melon. Crusoc en ramassa un que les papillons n'avaient pas encore mangés et l'ouvrit. Un jus vert à l'odeur de fraise dégoulina sur les main du capitaine, la chaire du fruit avait une couleur vert pomme et une texture qui rappelai celle du litchi que le pirate ne trouvait pas très engageante. Poussé par la faim, il se résolut à mordre dans le fruit. Aussitôt un goût de chocolat envahi la bouche de l'homme dont le visage affichait un large sourire de satisfaction. A cette vue, Roger et Will se saisirent tout deux d'un fruit et le mangèrent avec appétit.

En tout ce sont sept fruits que les pirates engloutirent. Une fois repus, la fatigue pris la place de la faim, les trois hommes s'allongèrent à l'ombre d'un arbre bleu ciel un peu à l'écart des papillons. Le calme et la douce chaleur du soleil à travers les branches eurent raison d'eux et ils s'endormirent tous les trois, sans remarquer les deux petits yeux jaunes qui les observaient depuis un buissons rose. Une fois sûr que les trois pirates étaient bien endormit, un minuscule tigre sortit du buisson et vint frotter son museau contre les jambes du capitaine Crusoc en ronronnant. Puis il se leva et alla se coucher devant les trois hommes de façon à pouvoir monter la garde. Alors que le petit gardien des pirates commencé à somnoler, une silhouette dans le ciel attira son attention. Le tigre bondit sur ses pattes et avança dans la clairière afin de mieux distinguer la chose, le regard rivé sur le ciel et tous les sens en alerte. Mais une grande ombre passa rapidement sur la clairière, les papillons comprirent le danger avant le félin et, sous l'effet de la panique, se mirent à voler dans tous les sens. Le tigre se mit à courir vers les pirates pour les prévenir du danger imminent.