Chapitre 4 : de drôles d'oiseaux

11 1 2
                                    


Crusoc fut réveillé par des miaulements et des coups de pattes griffus, il ouvrit les yeux sur un petit félin tigré qui le regardait avec une lueur d'inquiétude dans les yeux. Le pirate eut un moment de surprise, et, devant l'insistance de l'animal, le pris dans ses bras et se leva, il remarqua aussitôt l'étrange comportement des papillons, et réveilla rapidement ses compagnons d'infortune. Will était en train de râler à propos de son réveille brutal, visiblement de mauvaise humeur, quand une grande ombre passa sans bruit sur la clairière. Les trois hommes levèrent la tête juste à temps pour voir une masse de plumes colorées se saisir d'un des insecte avant de disparaître, laissant l'essaim de papillons dans un état de panique total. Crusoc sentit le félin trembler dans ses bras et compris qu'ils étaient tous les quatre en danger. Le capitaine savait qu'il allé être difficile d'échapper à ces créatures volantes, contrairement aux crabes ils ne pouvait pas les voir et à l'inverse des cannibales elles ne suivaient aucune logique humaine. Malgrès cela le petit groupe ne pouvaient faire demi tour, sous peine de croiser les habitants peu sympathique du village, il leurs fallait donc traverser la clairière.

Les trois hommes prirent la décision de longer la forêt, le chemin était plus long mais aussi plus sûr. Les papillons avaient presque tous disparus à présent, et un silence de plomb régnait sur la clairière autrefois pleine de vie. Le groupe de pirates avançait doucement à travers les buissons et les arbres colorés quand une masse de plumes de différentes couleurs atterri non loin d'eux. Il s'agissait d'un oiseau, aucun doute la dessus, comme beaucoup d'animaux sur cette île, il était grand. Trop grand au goût du capitaine et de ses camarades, deux adultes auraient pût monter sur son dos sans problèmes. La créature avait la forme d'une mésange, une grande crête de plume d'un vert vif sur le crâne et son plumage arboré un dégradé allant du vert au bleu en passant par le jaune. Les trois humains et le tigre de poche n'osaient même plus respirer, de peur d'attirer l'attention de l'oiseau. Mais, heureusement pour le petit groupe, l'animal était trop occupé à fouiller dans ses ailes pour faire attention à quoi que ce soit. Les hommes se remirent donc en route, le plus silencieusement possible, tout en gardant un œil sur le volatile.

Ils étaient presque arrivé de l'autre côté quand un cris aigus leur vrilla les tympans. Les trois pirates firent volte face, un second oiseau avait atterri, sans qu'ils ne s'en rendent compte, et les fixait de ses grands yeux noir. Le groupe allait partir en courant vers la forêt quand un troisième volatile leur barra le chemin. Les pirates étaient encerclés, pris au piège, il n'y avait aucune issue possible. Crusoc regarda les trois oiseaux, le premier était vert et jaune, le second rouge orangé et le troisième bleu et violet. Aucun ne semblait vouloir les laisser passer. Le rouge attrapa Roger par sa veste et le souleva de terre, aussi facilement que s'il c'était agit d'une plume. Le pirate ce mis à ce débattre et à gigoter comme un ver, ce qui attira l'attention des deux autres monstres à plumes. Une bagarre éclata entre les trois oiseaux pour savoir qui pourrait manger le pauvre Roger. Pendant que les plumes volaient dans tous les sens et que le second poussait des cris de panique, Crusoc et Will cherchaient une solution pour aider leur ami. Pendant ce temps, le petit tigre essayait de mordre les oiseaux pour leur faire lâcher prise, quand un coups de patte de la part d'un des volatile l'expédia dans un tronc creux.

Le félin poussa un feulement de douleur et de colère qui, amplifié par le tronc creux, résonna dans la clairière, sans parvenir à couvrir le brouhaha causé par les oiseaux. Le cri de l'animal attira l'attention de Crusoc qui eut une idée. Il attrapa Will, qui essayé vainement de venir en aide à Roger, et se dirigea vers le tronc. Le canonnier commença à s'énerver contre son capitaine, lui reprochant d'abandonner son second. Ce n'est que lorsque Crusoc lui expliqua son plan qu'il se calma, les deux hommes apportèrent, tant bien que mal, le tronc près des oiseaux en pleine prise de bec. Une fois cela fait, ils se mirent derrière le morceau d'arbre, face au volatile, et poussèrent en même temps le hurlement le plus menaçant dont ils étaient capable. Amplifié par le tronc, le cri fit trembler toute la clairière.

Effrayés, les trois oiseaux stoppèrent leur combat pour fuir dans un nuage de plumes colorées, sans lâcher le pauvre Roger qui commençait à perdre espoir. Le capitaine, le canonnier et le fauve se mirent à la poursuite des ravisseurs ailés, mais finirent par les perdre de vu dans la forêt. Ils se mirent alors à suivre, comme ils le pouvait, les cris du pirate affolé à travers la végétation multicolore, fessant fuir à leur passage une foule de petite créatures plus étrange les uns que les autres. Après plusieurs minutes de course, la petite équipe s'aperçut que les arbres devenaient de plus en plus rare. Rapidement les pirates firent face à une montagne de terre noir, pour Crusoc pas de doute, ils étaient arrivée au centre de l'île. Will, son capitaine et le tigre se mirent à observer le ciel d'un aire inquiet, à la recherche de Roger et des oiseaux. C'est Will qui les vit en premier, les volatiles avaient rejoins leur nid situé sur l'un des versant de la montagne. Le petit groupe couru au secours de Roger, par chance les oiseaux étaient parti sans doute à la recherche d'une nouvelle proie. Crusoc s'approcha prudemment du nid géant et tendis la main à son second de façon à l'aider à sortir sans marcher sur les œufs arc-en-ciel. Une fois cela fait, Crusoc proposa au groupe de finir de gravir la montagne de façon à mieux voir les environs. Les trois hommes et le tigre reprirent donc leur marche vers le sommet de la sombre montagne.

A présent il n'y avait plus aucun arbre, seul quelques rare fougères d'un rouge vif ou d'un blanc pur ajouté des taches de couleurs au paysage noir ténèbre qui s'étalé devant le groupe de pirates. Le soleil était difficilement supportable sans la protection de la jungle et faisait chauffer le sol, brûlant les pieds des trois hommes à travers leurs chaussures le tigre avait, depuis longtemps, sauté dans les bras de capitaine qui, comme Will et Roger, suai à grosse goutte. Alors que le capitaine Crusoc commencé à regretter son choix, une mince ligne bleu apparu dans son champ de vision. Le ciel, enfin. Arrivé au sommet de la montagne, les pirates purent se rendre compte de plusieurs choses. L'île était entourée par l'océan jusqu'à l'horizon et dans toute les direction, et la montagne n'en était pas une.


Une île bien étrange.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant