Seduction's lessons

[Lesson 23] Quel bel acteur tu fais !

Michael Clifford.

« Bordel, Mike ! Va te faire foutre ! » Gémit comme un enfant Ashton.

Je venais une nouvelle fois encore de tuer son soldat.

J'éclatais de rire, à deux doigts de lâcher ma manette au sol, quand je l'imaginai taper bruyamment sa main contre son matelas. Le connaissant, je savais qu'il venait de postillonner de colère contre l'écran de son téléviseur, ces doigts empoignant fermement ces cheveux, prêt à les arracher à tous moment.

Instinctivement, je venais porter ma main à mon ventre, ricanant à - presque - m'uriner dessus, lorsqu'il énuméra toutes les insultes possibles et inimaginables à mon égard à travers le casque. Certes, il était littéralement en train de péter les plombs, ajoutant à cela, le fait qu'il me briser les tympans, mais ce n'était pas grave.

Sa réaction était sans prix.

« Hé, c'est toi qui voulais jouer à Call of duty je te signale ! » Lui rappelai-je immédiatement quand nous recommençons un nouveau jeu.

« Peut-être, mais c'est toi qui voulais que nos deux joueurs s'unissent. » Rétorqua-t-il au tac-au-tac.

« Nope, c'est toi. » Ashton grogna à travers l'appareil quand il réalisa la 'triste' vérité.

« Enfoiré. » Bredouilla-t-il, amplifiant ainsi mon rire.

Je secouai de gauche à droite mon visage, souriant au coin.

D'humeur taquine, aujourd'hui, j'avais décidé de l'embêter 'un peu' - bon d'accord, beaucoup - en tuant le soldat d'Ashton à chaque fois que j'en avais l'occasion. Il y a trente minutes de cela, je l'avais fait avec un bazooka, prétextant désamorcer une bombe, ce qui je l'admets était une excuse bidon. Puis, avec une mitrailleuse, un pistolet, à main nue, pour finir par l'assassiner au loin avec un sniper.

Et tout cela en prétextant toujours tous et n'importe quoi.

Quel génie, je peux être.

« Ah, masterHoodleloverdecesdames vient de se connecter ! » S'écrions-nous en choeur dans un éclat de rire.

« Est-ce que je le.. » Je ne le laissai même pas le temps de finir que je venais de lui planter un couteau en pleine tempe avant de viser le coeur. « AHHHH, MAIS PUTAIN MICHAEL ! » Se plaignit-il pour la énième fois, provoquant instantanément mon fou rire.

« Subtilité, frangin ! Tu ne sais pas ce que tu... AHHH, PUTAIN ! »

Un côté de mon casque fut immédiatement coulissé à mon cou.

Je grognai de mécontentement, passant doucement mes doigts à mon crâne, que je massai, de sorte à faire passer la douleur. Après quelques laps de secondes, je décidai de faire face à mon interlocuteur, qui n'était autre que mon père. Ce dernier avait fermement croisé ces bras contre son torse, le regard sévère, en fait, plutôt blasé, que je ne lui porte attention seulement maintenant et pas plus tôt.

« Bordel, ça fait mal papa ! » Il roula des yeux.

« Ta de la visite, citrouille ratée. » Lâcha-t-il exaspéré en faisant allusion à la couleur de ma chevelure qui avait dévié à l'orange.

Je jetai un coup d'oeil à l'arrière de ces épaules, apercevant une masse capillaire blonde tressée en épis de blé, qui dégageait ainsi entièrement son visage de toute mèche rebelle. C'est lorsque mon père se décida à disparaître de ma chambre, que j'entrepris de l'examiner d'un peu plus près et bien entendu sans gêne, dans un sourire narquois.

Celle-ci avait vêtu une robe d'hiver de couleur vert sapin, qui lui faisait non seulement une taille de guêpe, mais en plus de ça mettait en valeur sa voluptueuse poitrine, dont j'admets, trouvait la taille assez attractive. Elle portait des bottines à talon à ces pieds, de je ne sais de combien centimètres. Mais ce que je savais, c'était qu'ils mettaient parfaitement en valeur ces longues et indéterminables jambes.

Maintenant que je l'ai assez examiné.

Et si je m'attardais sur ces se...