L'envie d'aimer

2.

Robyn venait de se réveiller, elle s'étendait dans son lit toute en baillant et en ayant les yeux fermés. Elle en sortit et descendit directement dans la cuisine pour déjeuner. Arrivé en bas, elle ne vit personne mais cela ne la surprit pas. On était jeudi, ses sœurs était à l'école et ses parents travaillaient. Ils tenaient un petit restaurant pas très loin du cabinet du médecin. Elle y travaillait lorsque ses parents le lui demandait et aujourd'hui c'était le cas. Midi avait sonné et sa mère venait d'appeler.

- Allô.
- Robyn, c'est maman. On a un souci au restaurant, il est blindé et ton père et moi on ne pourra pas assurer tous le service. Tu peux venir nous aider s'il te plait ?
- Je m'habille et j'arrive.
- Merci à tout de suite.

La jeune femme venait de raccrocher et de gravir les escaliers pour se diriger dans sa chambre afin de s'habiller, elle se dit que ce n'était pas la peine de prendre une douche maintenant qu'elle en prendrait une après son service.
De son coté, le jeune homme venait de finir son dernier rendez-vous et il avait une faim de loup, il décida alors de manger dans le restaurant en face de son lieu de travail. A son arrivé il fut chaleureusement reçut par Robyn qui venait d'arriver. Elle en était encore à attacher son tablier autour de sa taille.

- Bonjour vous désirez ?
- Une table pour deux s'il te plait.
- Oh monsieur à un rencard. le taquina t-elle.
- Non, je déjeune avec ma fille ce midi.
- Je ne savais pas que vous étiez marié. fut-elle surprise.
- Je ne le suis pas et si tu ne passais pas ton temps à m'envoyer balader comme un chien je te raconterait un peu plus ma vie comme tout les médecins.
- Vous marquez un point. Vous avez de la chance il nous reste une seul table pour deux de libre. Venez c'est par ici.
- Merci.
- Je vous laisse regarder le menu. Faite moi signe quand vous aurez choisi.
- D'accord, merci.
- Il n'y a pas de quoi.

La jeune femme reparti sur ses pas pour continuer de servir la clientèle imposante d'aujourd'hui. Elle faisait des sourires à tout bout de champs ce qui étonnait beaucoup le médecin. Ce que sa fille remarqua. L'enfant que sa femme Shanon et lui avait conçut, se prénomma Grace, une jolie petite fille blonde au yeux d'un bleu magnifique mélanger à du marron. Elle tenait ses yeux de son père mais sa longue chevelure blonde de sa mère. La petite Grace du haut de ses 6 ans ne comprenait pas le comportement de son père alors elle le questionna.

- Papa, ça va ?
- Oui, mon cœur pourquoi cette question ?
- Tu fais que la regarder et quand elle passe à côté tu baisses la tête, pourtant elle est très jolie.
- C'est vrai qu'elle a une sourire magnifique. Mais dis moi tu as remarqué ça toi ?
- hum hum, fit-elle en secouant la tête. Comment elle s'appelle ?
- C'est une patiente, elle s'appelle Robyn et elle est très malade.
- Elle a l'air en pleine forme pourtant. fronça t-elle les sourcils.
- Il faut toujours se méfier. T'as fini petit cœur ?
- Oui papa.
- Super parce que maman va bientôt venir te chercher.
- J'ai pas envie de te quitter papa. Dit-elle en arborant une moue sur son visage.
- Moi non plus mon ange mais on se revoit ce week-end. Deux jours rien que tout les deux. On va s'éclater.

La petite Grace effaça tout de suite sa mine triste pour laisser place à un jolie sourire sur son doux visage. Stone quand à elle se trouvait derrière la caisse à rire avec un homme qui paraissait être son père. Oliver s'approcha pour payer.

- Ça fait bizarre de te voir sourire. le taquina t-il à son tour avec un sourire au visage.
- Oui je suis obligé faut bien mettre toutes les chances de son coté pour faire revenir la clientèle.
- Tu es très belle. intervint subitement Grâce.
- Merci petite fleure. Tu es très jolie toi aussi comment tu t'appelles ?
- Je m'appelle Grace. dit-elle pleine d'enthousiasme.
- Enchantée Grace moi c'est Robyn. lui serra t-elle la main pour officialiser leur rencontre.
- Je sais
- Ah bon et comment tu sais ?
- Papa ma parlé de toi.
- Et qu'est-ce qu'il t'a dit sur moi ? dit elle en lançant un regard surprit au jeune homme.
- Que tu avais un sourire magnifique. Et que tu étais très jolie.
- Ok très bien ça suffit maintenant, dit-il gêné. On va la laisser travailler et rejoindre maman qui vient d'arriver.