B E L I E V E

DÉSIR

J'étais entrain de regarder Mr Malick s'éloigner quand Miriam arriva en me claquant les doigts au visage comme pour me ramener sur terre.

Miriam c'est ma collègue, elle vient de la Mauritanie. Elle est très belle avec les cheveux très soigneux et la peau légèrement plus claire que la mienne.

J'appréciais sa compagnie et elle l'a mienne. On s'échange souvent les gardes parce qu'elle est maman de jumeaux de 2 ans et n'a pas de nounou.
Miriam est une femme travailleuse, soumise, belle, gentille et tes bonne mère.

Elle me raconte souvent ses soucis et moi je viens à peine de commencer a le faire.

A ce moment là quand Miriam s'assis en face de moi elle me regarda avec un sourire. Du genre

- ce gar là, il te plaît ?

- bonjour à toi aussi Miriam

- ma chérie avec moi pas de formalités. D'ailleurs tu fais quoi ici ? Tu devrais pas être dans ton lit en ce moment?

- ma chére c'est Joël qui n'allait pas bien donc je suis venue

- mais Joël là, tu ne vas pas l'adopter pendant qu'on y est ?

Je la regarda d'un air méchant, et on éclata de rire.

-Reponds a ma question. Il te plaît ce monsieur parce que ce regard tu ne l'offre pas a n'importe qui

- Miriame, tu ne dois pas retourner a ton service là ??

- oh oui !!!
Ta chance que je dois y aller ! Mais on en reparlera...

Miriam savait comment me taquiner. On restait ensemble 15 min puis elle me laissa pour rejoindre ses patients.

Je sorti alors de la cafétéria me dirigeants dans la cour de l'hôpital quand je rencontrais monsieur Malick et Sarah en fauteuil roulant accompagnée par un infirmier à leur voiture.

Je m'arrête un moment pensant qu'il m'adresserait un mot mais négatif. Il semblait pressé et ailleurs.

- docteur Lili
Criait avec joie la petite

- bonjour Sarah. Comment tu vas aujourd'hui ?

- super je rentre avec papa je ne serais plus obligée de manger la nourriture de l'hôpital.

On en rigolais et je lui faisais une bise pour lui dire au-revoir et avec un ton tendu je disais également au-revoir a son père.

Je prenais la voie du portail l'hôpital car j'avais commandé un taxi depuis mon téléphone.

Dès que je franchis le portail, le taxi était la. Je montais et avec mes écouteurs a l'oreille, mes yeux derrière la vitre regardant le paysage je me mis a rêvasser, m'imaginer des choses.

Je pensais à la vie que j'ai toujours rêver d'avoir. Celle d'avoir mes propres enfants et un mari qui me cherirais.
.je me rendis pas compte que nous étions arrivés a destination.

Je paye le chauffeur puis je descends du taxi pieds nus.

Une fois chez moi, je balançais mes chaussures et mon sac également. Je me dirigeais dans la cuisine voir si je pouvais me cuisiner un repas.
J'hésite sur le plat, je vois qu'il me manque des ingrédients. Dans ces Moments comme ça je sais qui appeler. Maman !!!

Appeler Maman a cet instant allait être pénible.
Elle allait revenir sur le sujet que j'évite toujours avec elle. Le mariage.

En effet ma mère trouve que je bien trop vieille pour ne pas être mariée. Elle me stresse alors que j'ai encore rencontrée personne.
Ou du moins, personne que je veux.

Mais je sais qu'elle veut mon bien mais par moment elle me soule tellement avec ça.

J'ai souvent envie de lui rendre visite ou de l'appeler mais quand je pense a tout ce qu'elle me dira qui me fera regretter de l'appeler et me mettra de mauvaises humeur, je me dis envoyer un SMS est l'idéal.

Je suis encore là a réfléchir si appeler maman pour avoir quelque légumes de son réfrigérateur était ce qu'il fallait.

Après 5 min d'attente, je décida que non: a partir d'aujourd'hui je ne quémanderais aucun légume a maman. Je me débrouillerai pour faire mes courses et ne manquer de rien.

Je le dis avec tellement de froideur parce que je sais que ça me demandera beaucoup de temps, courage et efforts.

Avec l'hôpital c'est pas facile de se libérer.

J'essaye de dormir et je me rends compte que je peux utiliser ce temps pour aller au marché.

Je me lève avec paresse, chercher mon sac de marché, mes sandales.
Je change de haut pour être plus relax et direction le marché de la ville.

Il est tellement loin ce marché que je monte a chaque fois dans le premier Taxi qui apparait devant moi allant  dans la même direction que moi.