B E L I E V E

MADRISS

Je suis de retour chez moi il est 15h
J'ai pas le temps de cuisiner car je dois aller a la messe du soir. Elle commence a 19h mais je préfère dormir avant pour ne pas somnoler lors de messe.

Je me pris une douche pour ne pas forcément a avoir a me laver a mon réveil afin de ne pas être en retard, comme d'habitude.

Je m'endormir avec un petit creux  mais c'est pas grave puisque je suis habituée. A l'hôpital, on a pas souvent le temps de déjeuner.

Je me réveillais en sursaut. C'était la sonnerie de ma porte d'entrée qui hurlait.

J'ai toute suite été prise par une crampe en voulant me  lever précipitamment. Donc là, obligée de prendre mon temps pour ne pas me faire mal.

Une fois a la porte, Je faillis m'evanouir.

- surprise
Je n'en revenais pas. Je ne savais pas si je devais prendre mon visiteur dans mes bras ou pas.
Tu n'es pas heureuse de me voir ?

-si bien-sûr...euh sauf que je savais pas que j'allais te voir aussi soudainement .
Vas y entre.

C'était Madriss, un ami d'enfance.
C'était mon protecteur, mon meilleur ami. Au primaire comme au lycée il se battait pour moi. On ne pouvait pas toucher à sa loved.
Loved c'est comme ça qu'il avait transformé mon prénom Be - loved

J'aimais quand il m'appelait comme ça je me sentais plus proche de lui.
Madriss a trois ans de plus que moi.

Quand j'avais 17ans on avait décidé d'être ensemble. C'était un amour innocent.

Un an plutard, il était parti. Je ne sais où. J'ai passé 3 ans de ma vie a pleurer son absence a réclamer sa présence.

Je me rendais souvent chez lui mais personne ne voulait me dire où il était.

Les parents de madriss n'ont jamais approuvés notre amitié parce qu'ils voyaient bien plus que de l'amitié entre lui et moi. Pour eux savoir qu'on était amoureux était affreux.

Ils essayaient toujours de me blesser en me disant que madriss se marierait avec une fille de la même religion que lui et même rang social.

Madriss était musulman. Et appartenait a une famille royale.
Moi j'étais qu'une pauvre petite chrétienne qui essayait de se débrouiller dans la vie.

On s'aimait et même si nos parents n'approuvaient pas celà ils savaient au plus profond d'eux que notre amour était plus fort que leurs avis.

Madriss était dans mon salon il regardais mes meubles comme un paysan. Et moi le regardant avec beaucoup d'étonnement.
Essayant de chercher le moindre changement en lui. Il avait juste mûri physiquement.

- tu m'offre pas a boire ?

- qu'est ce que tu bois? J'ai juste de l'eau de toute façon

- ça me va.
Avec un petit sourire et les mains dans le dos

Je lui apportais a boire et allait m'apprêter pour la messe. Je savais que j'étais déjà en retard. Comme d'habitude.

J'étais prête et je demandais a madriss de s'en aller parce que je devais sortir.

Il proposa de m'accompagner chose que je refusais. C'était déjà stressant de le voir en face de moi. Il demanda s'il pouvait m'attendre. Je refusais aussi.

- stp loved. Ça fait longtemps que tu ne m'as pas vue tu vas quand même pas me foutre a la porte comme ça !!!

- donc qu'est ce que je dois faire ? Te laisser chez moi ? Je sais même plus qui tu es ! Qui sais peut être tu me volera tout et posera une bombe sous mon lit

Il éclata de rire.
Je suis timide de nature mais avec lui c'était impossible de l'être .
Il me faisait de l'effet toujours.

Il me regarda dans les yeux et dit :
- tu me crois capable de ça ?

- on sait jamais. Ok reste a plus.

Je sortis de chez moi comme pour me débarrasser de lui.

J'avais 20min de retard.

J'arrivais quand le prêtre lisait ceci :" prenez garde à vous même. Si ton frère a péché, reprends le ; et, s'il se repent, pardonne lui"  luc17:4

Mes pensées retourna a la maison sur madriss que j'avais laissé à la maison.

J'écoutais l'homélie en même temps je réfléchissais a a comment je lui en voulait.

<<L’expression de pardonner aux gens “soixante-dix fois sept fois” clarifie vraiment ce point. L’objectif exprimé par le nombre dans cette expression est de permettre aux gens de comprendre l’intention du Seigneur Jésus au moment où Il a dit cela. Son intention était que les personnes devraient pardonner aux autres, non pas une ou deux fois et pas même sept fois, mais soixante-dix fois sept fois. Mais quelle sorte d’idée est-ce, ce “soixante-dix fois sept fois” ? C’est pour apprendre aux gens à endosser pleinement la responsabilité du pardon, quelque chose qu’ils doivent apprendre et une voie qu’ils doivent garder. Même si ce n’était qu’une expression, elle avait un rôle crucial. Elle aidait les gens à apprécier ce qu’Il voulait dire et à trouver les bons modes de pratique, les principes et les règles de pratique. Cette expression aida les gens à comprendre clairement et leur donna une idée précise de la nécessité d’apprendre le pardon, de pardonner sans condition et sans restriction, mais avec une attitude de tolérance et de compréhension envers les autres. Quand le Seigneur Jésus a dit cela, qu’y avait-il dans Son cœur ? Pensait-Il vraiment à “soixante-dix fois sept fois” ? Non. Existe-t-il un nombre de fois où Dieu pardonnera à l’homme ? Il y a beaucoup de gens qui sont intéressés par le “nombre de fois” mentionné, qui veulent vraiment comprendre l’origine et la signification de ce nombre. Ils désirent comprendre pourquoi ce nombre est sorti de la bouche du Seigneur Jésus ; ils croient que ce nombre possède une implication plus profonde »

C'était les paroles du prêtre.
Ces paroles étaient pour moi. Elles envahir mon cœur que je falli suffoquer.

21h moins la messe était terminée. Le temps d'arriver chez moi il était 21h 40 J'avais une ces faim. Mais j'avais aucune envie de cuisiner pour moi et Madriss. je craignais le retrouver chez moi.
J'espérais qu'il demanderais la route a mon arrivée