Fake alpha: Who I Am ? [TERMINÉ]

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J'attends quelques minutes devant le lycée. Après les cours, monsieur devait se rendre au bureau d'un de ses profs que nous n'avons pas en commun. Je crois que c'est bien le seul cours que nous n'avons pas ensemble.

Il devait le voir pour lui rendre son devoir qu'il n'a pas pu rendre hier après-midi, lorsque nous étions entrain de se chamailler dans son appartement.

Mais ne voulant l'accompagner, j'ai décidé de l'attendre devant le lycée. Bien-sûr monsieur se fait désirer et ça commence à m'énerver.

Les écouteurs dans les oreilles, je m'apprête à me retourner afin de voir sa silhouette quand je me retrouve face à une encolure bordeau. Je relève la tête et le vois, un sourire de vingt kilomètres.

_ Tu as de la chance que je t'aime abrutis, je t'aurais laissé faire un tête à tête avec le coiffeur.

Mes paroles font accroître son sourire me prenant au dépourvu.

_ Pourquoi tu souris comme ça ?

_ Tu me dis ouvertement que tu m'aimes, n'est-ce pas magnifique ?

Je rougis fortement alors que je me rends compte de mes paroles. Je baisse la tête en ressentant une douce chaleur monter jusqu'à mes oreilles. Son rire retentit dans mon oreille m'obligeant à lui mettre un coup dans le ventre. Le faisant donc tousser, je le regarde en plissant les paupières.

_ Tu verras... Tu arrêteras de me frapper quand tu reconnaîtras mes talents bébé .

_ Si tu le dis, je ne peux te contredire.

Il passe son bras autour de mes épaules et nous quittons enfin le devant du lycée, en route pour une couleur.

Je ne sais pas vous mais j'appréhende beaucoup. Que va-t-il me faire faire ? J'espère qu'il a pris mes goûts en considérations et qu'il ne va pas abuser.

Marchant donc tout en l'écoutant parler de je ne sais quoi, nous arrivons assez rapidement chez Tante Rosi, alias le meilleur coiffeur de la ville.

On ne va pas le contrarier parce que même si c'est un alpha, il me semble être aussi fragile et suceptible qu'un nouveau né. Que c'est mignon !

Nous entrons à l'intérieur, et une femme atteignant facilement la quarantaine nous accueil. La saluant, je m'éloigne afin de le laisser discuter avec ce qui me semble être la gérante des lieux. Un resplendissant sourire orne ses lèvres peintes de beige aux dire de Jimin qui à chacunes d'elles, me regarde.

Elle est plus heureuse que moi à l'idée de me faire une couleur. Est-ce normal ?

Quelques minutes à discuter entre eux, un homme s'avance vers moi et me demande de le suivre jusqu'au siège recouvert d'un cuir rouge. M'y installant, je le laisse s'occuper de moi.

Entre shampoing, préparation de la couleur, application, attente, rinçage et coiffure, je me sens plus ou moins aux anges tant le fait de s'occuper de moi m'avait manqué. Pas que je ne prends pas soin de moi, mais de temps en temps se faire chouchouter, ça fait du bien.

Regardant les coups de ciseaux et ses mouvements de poignées maniant le sèche cheveux, je ne sais pas à quoi m'attendre.

Avec Jimin, le fait d'avoir accepté de changer la couleur de cheveux peut engendrer beaucoup de chose d'où son acharnement avec cette paire de ciseaux. Que me fait-il ?

Les minutes passent et me voilà enfin devant lui. Ses yeux passant sur la totalité de mes cheveux et de ma tête, je le vois sourire alors qu'il n'hésite pas à m'embrasser chastement.