Chapitre 3

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*Lendemain Matin*

J'avais dormi dans le lit de ma mère car j'avais besoin de sentir son odeur comme si elle était encore là. J'ai pleurée une grande partie de la nuit. J'ai finis pas m'endormir de fatigue. Je me levai doucement. Une énorme mal de tête me pris à cause de hier soir. Je me préparai lentement.
Je devais rejoindre Camille à un café pas loin. J'étais entrain de me brosser les dents quand j'entendis sonner. Qui peut bien sonner à cette heure là? Ça peut pas être le facteur il n'est que 9h. J'ouvris la porte pour découvrir Sarah avec un sourire brillant.

-Salut ma beauté. Je pensais que tu dormirais mais apparemment non. Elle fit une pause me détaillant. Tu vas quelque part ?
- Oui j'ai rendez-vous avec une amie. Mais pourquoi êtes-vous là?
-Bien je t'y emmènerai. Comme tu le sais je suis ton assistante sociale, je suis en charge de toi jusqu'a que tu es un responsable légal. Je passerai ma journée avec toi. Je partirai ce soir après manger. elle me fit un grand sourire me montrant ses dents blanches. D'ailleurs il me faudrait le double des clés. je me dirigeai vers la porte d'entrée pour prendre le porte clés de ma mère. L'enterrement pourra avoir lieu demain si tu veux. j'hochais de la tête en retirant le porte clés que j'avais acheter à maman pour son anniversaire.
Un cœur où il y avait marqué dessus "supermom". Beaucoup de choses me rappellait ma mère alors que j'essaie d'y penser le moins souvent pour pleurer le moins souvent. Je caressai le petit objet qui faisait monter les larmes à mes yeux. Je lui tendis les clés. Elle s'assit sur le canapé et me regarda. Puis je mis à me regarder aussi. J'étais en pyjama, ma brosse à la main, surement pleins de dentifrices autour de la bouche et les yeux rouges de pleurs. C'était pathétique, j'étais dans un état pathétique.

Quand j'eu finis de me préparer je descendis et demanda a Sarah si elle pouvait m'amener.
Une fois dans le café je remarquai ma tête violette assise à une table avec son éternel cappuccino. Je la rejoignis quand elle me vus elle se leva et s'empressa de me serer dans ses bras, elle me caressait le dos avec sa main.
-Comment ça va ? Tu tiens le coup ?
- Il le faut. je lui fis un sourire forcé et elle me rendit un sourire de pitié. Ça m'énerve car je verrai ce sourire à chaque fois que je dirai que j'ai perdu ma mère et il s'amplifiera quand je dirai comment.

Je passais le reste de ma matinée à parler avec elle. Elle était ma seule amie et on se comprenait parfaitement. Elle pleurait un peu car je lui avais dis que je partais pour l'Angleterre demain après l'enterrement. Je lui ai demandais de venir avec ses parents et elle avait de suite acceptée. Ses parents étaient toujours très gentil, ils s'occupaient de moi quand j'étais plus petite et que ma mère ne pouvait pas s'occupait de moi. Elle me serra très fort contre elle. Elle était plus grande que moi. Elle sanglotait doucement et je me mordais la joue pour ne pas éclater en sanglots devant tout le café. C'était très dur, les larmes étaient sur le point de couler mais je luttais pour ne pas qu'elles tombent.

*

*Vendredi 9 octobre 2033*

-Veuillez attachez vos ceintures. L'avion va bientôt décoller.
Les hôtesses répétaient ces paroles en passant dans les rangées pour vérifier que tout le monde étaient attachés.
- Tout va bien ce passer madame ne vous inquiétez pas. me dis une hôtesse beaucoup trop maquillé à mon goût. Je lui fis un faux sourire parce que c'était plus facile a dire qu'à faire et que j'étais une demoiselle.
Je me cramponnais au siège et fermais les yeux.
-Premier voyage en avion, n'est ce pas ? me dit une voix avec un très fort accent anglais. J'hochai de la tête. Bonjour, je me présente, je m'appelle Christine et toi sweetheart ?
-Charline. j'ouvris petit à petit mes yeux pour regarder la personne qui me parlais c'était un vieille dame toute mignonne.

Elle avait des rides et de beaux yeux marron. Elle était habillée chic avec des couleurs excentriques, ses cheveux blonds-gris était relevés en un chignon avec un chapeau assortie a la tenue. Elle avait un accent anglais que j'adorais. Elle rigola doucement en voyant ma tête lorsque je regardais par le hublot. Je l'adorais, j'aurais voulu avoir des grands-parents comme ça. Mais je ne connaissais pas mes grands-parents, (car ils étaient fâchés contre ma mère) jusqu'à hier et maintenant qu'elle n'est plus des nôtres ils s'en veulent de l'avoir ignorée.

Flashback hier :
Sarah me tenait par la taille pour que je ne tombe pas ou que je ne m'en fuis pas. Deux personnes âgées se tenaient la main devant le cercueil de ma mère. Je suppose que ce sont mes grands-parents. Je reconnus au loin mon parrain, Alexandre et les Espinosa. Tous étaient habillés de noir. Debout devant le cercueil, droit comme un piqué, se trouvait le curé.
La cérémonie commença, je ne pouvais détacher mon regard du cercueil. Mon cœur était serrer, j'avais du mal à respirer toute ma peine et ma joie enfermé a jamais dans une boite en carton qui serra recouverte de terre. Plus jamais je ne la verrai marcher à mes côtés, plus jamais je verrai ses sourires qui se voulait rassurant et réconfortant, plus pour elle que pour moi. Aucune larme ne coulait, j'avais surement dus me vider la nuit dernière.

Son cercueil glissa lentement au fond du trou. Je lançai la rose et une larme coula en même temps. Les croque-morts commencèrent à recouvrir le cercueil.

Les Espinosa s'approchèrent et me serrèrent dans leurs bras surtout Elsa. Elle me fit promettre de lui envoyer pleins de message sur facebook parce que je n'ai pas de téléphone. Mes grands-parents exprimèrent leurs tristesses et leurs désolations. J'avais envie de leurs crier dessus pourquoi c'était une fois qu'elle était morte qu'ils s'en voulaient ?! Mon parrain était parti directe après la cérémonie, pas de bonjour ni d'au revoir. Super la famille ! J'en ai marre je veux crier toute ma haine. Je veux taper dans n'importe quoi. Je détestais le faite que maintenant on devait parler d'elle au passer. Je la haïssais de s'être faciliter la tache comme ça. Petite j'étais impuissante face à sa douleur mais en grandissant j'espérais vraiment l'aider. Je détestais le monde entier de me l'avoir retiré. Ma tristesse ce transformait petit à petit en haine. Pourquoi était-elle si triste ? Pourquoi m'avoir abandonnée ? Alexandre s'approcha de moi prudemment de peur que j'explose sur lui.
-Ne lui en veux pas, elle était mal. Elle souffrait plus que tu ne le penses. Même si elle n'a pas était la meilleure des mères, elle a fait son possible. Je suppose que c'est ce qui faits d'elle une bonne mère. Non ? Faire tout son possible pour que son enfant soit heureux n'est rien d'autre que l'acte d'une bonne mère. Elle ne te l'a peut être pas dit souvent mais elle t'aimait et tu étais tout ce qu'elle avait de plus précieux. Je sais que tu es triste et en colère, mais il ne faut pas elle est mieux là où elle est. C'est la faute de personne. Essaie de garder une bonne image d'elle, de vous deux. Tu ne pouvais rien pour elle.
Je me jetai dans ses bras, pour je ne sais qu'elle raison, et je pleurais toutes les larmes que je refusais de laisser couler un peu plus tôt.

Fin du flashback.

J'avais fais connaissance avec Christine. Elle était charmante et rigolote. Elle c'était gentiment proposé de m'accompagner jusqu'à chez ma marraine car je n'avais aucune idée de où c'était. Et elle nous avions échangés nos numéros. Plutôt elle m'avait passé le sien et je lui avais promis de l'appeler dès que je m'en serais acheter un. Quelle mamie moderne !

J'étais tellement plongée dans ses explications sur les raisons de sa venu à Paris, que je n'avais pas remarqué que nous étions à Londres et que l'avion était déjà à l'arrêt.
Je récupéra mes valises et la femme âgée s'approcha et me présenta son chien Darling dont elle n'arrêtait pas de me parler lors du trajet Paris-Londres. Elle me demanda si j'étais pressé ou si j'avais le temps de prendre un thé. Cela me surpris qu'elle me propose un thé plutôt qu'un café mais j'acceptai hilare de la situation.

Elle m'amena dans un petite café pas loin de l'aéroport avec nos valises en main. Nous rigolions énormément car Darling venait juste faire pipi sur un homme très grand qui était entrain de téléphoner. Elle avait dû le prendre pour un lampadaire. Il s'était énervé contre nous mais Christine l'avait de suite remis à sa place en lui expliquant que c'était la nature et qu'elle n'y pouvait rien et avait majestueusement finit son discours en lui expliquant comment faire partir la tache à la machine à laver. Et nous montâmes dans la voiture la tête haute mais morte de rire.
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Désoler pour les fautes d'orthographe et donnez moi votre avis svp. Voter et commenter :) <3

Media : Christine à quelques détails près.

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